Résumé:
Les premiers travaux scientifiques concernant les greffes osseuses ont été publiés par Ollier en 1858, et ceux concernant les greffes articulaires par H. Judet en 1906 ; peu après, la première allogreffe osseuse chez l'homme est rapportée par Macewen en 1881, et la première allogreffe articulaire totale par Lexer en 1908. Les premières séries importantes de greffes de petite taille montrent de bons résultats (5). Les progrès ultérieurs concernant la méthodologie des banques d'os, en particulier sous l'impulsion de Friedlaender et Mankin et concernant la technique et les implants chirurgicaux, ont rendu de plus en plus fiables les reconstructions par allogreffe (5). Durant les 20 dernières années, la greffe osseuse est devenue une pratique courante à l’échelle mondiale et les banques d’os ont pris une importance sans cesse croissante. Au Maroc, les progrès réalisés dans le domaine médical et particulièrement, le développement de la chirurgie orthopédique, ont été le moteur principal de la création de la première banque d’os à l’échelle nationale à Casablanca.
Résumé:
A partir de 70 observations de métastases vertébrales de différentes origines, les auteurs ont discuté les indications du traitement dans l’arsenal thérapeutique actuellement disponible. L’âge moyen des patients est de 48 ans, le sexe masculin prédomine (64,5%). Les métastases vertébrales ont été révélatrices dans 59,1% des cas. Le cancer primitif est dominé par les carcinomes bronchogéniques et les cancers du sein. La majorité des patients (70%) ont été admis avec un déficit neurologique, ce qui témoigne du retard diagnostique. Le rachis dorsal constitue la première localisation dans 52,6% des cas suivi du rachis lombaire. La chirurgie de décompression et de stabilisation dans les métastases rachidiennes (44 cas) nous semble efficace sur le plan fonctionnel.
Résumé:
L’hydatidose atteint l’os dans à 0,5 à 2% des cas, les localisations rachidiennes représentent 44% des cas. But : décrire les caractéristiques radiologiques de l'hydatidose vertébrale. Matériel et méthodes : c'est une étude rétrospective de 22 patients (14 hommes et 8 femmes), âgés de 10 à 63 ans, avec une moyenne d'âge de 29 ans, explorés par radiographie standard dans tous les cas, myélographie dans 12 cas, TDM dans 15 cas, et IRM dans 3 cas. Résultats : l’imagerie a montré une lyse osseuse multi kystique. La localisation a été dorsale dans 13 cas, lombaire dans 5 cas, cervicale dans 2 cas et sacrée dans 2 cas. L’atteinte concernait 2 vertèbres contiguës dans 7 cas, trois vertèbres dans 5 cas, quatre vertèbres dans 2 cas et la totalité du sacrum dans les 2 cas. Un tassement vertébral a été noté dans 3 cas. L’extension endo-canalaire était présente 5 cas. D’autres localisations hydatiques ont été retrouvées, notamment au niveau du foie et la rate. Conclusion : l’aspect multikystique à l’imagerie de l’atteinte vertébrale et des organes de voisinage est très évocateur d’une hydatidose dans les pays endémiques.
Résumé:
Les auteurs rapportent une étude rétrospective concernant 42 cas de fractures sous trochantériennes colligées au service de chirurgie orthopédique et traumatologique de l'hôpital Ibn Rochd (aile 4), entre janvier 1993 et décembre 2003. Cette étude relate les particularités cliniques, anatomiques, biomécaniques et thérapeutiques des fractures de cette région, ainsi que les difficultés de leur prise en charge. L'âge moyen est de 47 ans avec deux pics l'un entre 20 et 29 ans, l'autre entre 60 et 69 ans. Une légère prédominance masculine a été notée, soit une proportion de 62%. Les circonstances étiologiques sont dominées par les traumatismes violents à haute énergie (58%). Ces fractures ont été traitées chirurgicalement dans 90,5% et orthopédiquement dans 9,5%. Les résultats fonctionnels globaux sont satisfaisants avec un taux d'excellents résultats à 55,3% et de bons résultats à 44,5%. La discussion porte sur la meilleure technique d'ostéosynthèse. Elle conclue en faveur des implants centromédullaires dits de deuxième génération.
Résumé:
Les auteurs se proposent d’étudier la fréquence de l’atteinte sacro-iliaque au cours de la polyarthrite rhumatoïde sur une série de 1000 cas colligés sur une période de 22 ans .Tous les patients ayant une sacro-iliite radiologique avec une sérologique avec une sérologie rhumatoïde positive. Résultats : 7 cas de sacro-iliite radiologique ont été retenus (0,7%). Le sex-ratio était de 5,42 ans. Tous les patients avaient une atteinte des mains et poignets, avec respect des interphalangiennes distales. La polyarthrite était déformante dans 6 cas et classée II clinique et III radiologique de Steinbrocker dans la majorité des cas. On notait 2 cas de coxite associée a la sacro-iliite et 2 cas de nodules sous-cutanés. La vitesse de sédimentation était élevée en moyenne à 78 mm. La sacro-illite était classée stade III dans 2 cas, IV dans un cas et stade II dans 4 cas. Parmi les 7 cas, une patiente présentait un tableau de spondylarthropathie (SpA) associée à une polyarthrite rhumatoïde nodulaire déformante et érosive; le diagnostic de spondylarthropathie était retenu selon les critères d’AMOR (7 points) et les critères du Groupe Européen (ESSG). Le traitement était à base de Salazopyrine. Conclusion : l’atteinte sacro-iliaque au cours de la polyarthrite rhumatoïde n’est pas rare et doit être recherchée devant tout signe d’appel clinique.
Résumé:
Les auteurs rapportent une série de 58 cas d’hallux valgus corrigés par ostéotomie de scarf du premier métatarsien au sein des services de chirurgie orthopédique et traumatologique des centres hospitaliers de Vienne et de Fès. C’est une étude rétrospective de 45 patients (58 pieds) avec un age moyen de 57 ans, un sex-ratio qui était de 4 femmes pour 1 homme, une atteinte du coté gauche dans 55% et du coté droit dans 45%. Le pied était égyptien dans 48%, de type carré dans 28% et de type grec dans 24%. Cette ostéotomie de scarf était associée à une ostéotomie de raccourcissement de la première phalange dans 17 cas (29%). Les résultats ont été évalués, après un recul moyen de 14 mois, sur des critères cliniques (douleur à la marche, gêne au chaussage, bursite, esthétique) en pré et postopératoire et sur des critères radiologiques (angle métacarpo-phalangien, angle M1-M2, A.A.D.M, angle M1-M5 et la congruence de la métacarpophalangienne) également en pré et post opératoire. Ils étaient très bons et bons dans 76% (44 cas), moyens dans 17% (10 cas) et mauvais dans 7% (4 cas).
Résumé:
Nous rapportons une étude rétrospective à propos de 100 patients hospitalisés et opérés pour hernie discale cervicale durant une période de 8 ans. La tranche d’âge la plus touchée est de 30 à 59 ans avec une moyenne de 45 ans, une prédominance masculine est constatée (64 hommes/36 femmes). La durée moyenne d’évolution avant l’hospitalisation est de 19 mois. La symptomatologie clinique est progressive dans 70% des cas et faite essentiellement d’un syndrome cervical dans 42% des cas, de névralgies cervico-brachiales dans 62% des cas. A l’examen clinique, un déficit moteur a été constaté chez 57% des patients et un syndrome pyramidal dans 47% des cas. L’IRM cervicale est l’examen le plus performant pour le diagnostic des hernies discales réalisé chez 89% des patients. Le traitement chirurgical par voie antérieure a été réalisé chez la majorité de nos patients (97%). L’évolution à court terme était bonne avec disparition totale ou partielle de la symptomatologie dans 57% des cas, l’évolution à long terme appréciée chez 40% des cas a objectivé une régression de la symptomatologie chez 33% des patients.
Résumé:
La station debout et la marche sont la résultante d’un équilibre musculo-articulaire parfait. Toute modification de cet équilibre, qu’il soit d’origine musculaire ou articulaire, a des conséquences sur le plan fonctionnel et sur la statique. L’intérêt de la rééducation est de permettre de restaurer au mieux cet équilibre musculo-articulaire. L’appareillage de suppléance pour les déficiences s’intègre dans le programme de rééducation. Nous avons proposé une orthèse stabilisatrice de genou déficitaire à un jeune patient de 49 ans, actif et présentant une dystrophie facio-scapulo-humérale. L’analyse posturographique a permis de préciser l’équilibre du patient avec et sans orthèse. Un enregistrement de la marche appareillée a été réalisé chez ce patient, puis il a été comparé à la marche sans orthèse. Véritable outil de rééducation, cette orthèse a permis la prévention des chutes engendrées par le déséquilibre musculoarticulaire et la précipitation vers la perte du schéma de marche et l’installation du handicap.
Résumé:
Les auteurs rapportent le cas d’une ostéite tuberculeuse tibiale, révélé par des douleurs et une tuméfaction de la jambe avec une peau en regard d’allure normale, et sans signes d’imprégnation tuberculeux. La radiographie standard et le scanner ont révélé un aspect pseudo tumoral. Le diagnostic de la tuberculose osseuse n’a été fait qu’à l’examen anatomopathologique après biopsie. Le malade a été mis sous antibacillaires pour une durée de 9 mois. Après 4 mois de recul, le patient a une bonne évolution clinique et une reconstruction osseuse à la radiographie standard.
Résumé:
Les arthropathies tabétiques (AT) sont des arthropathies neurogènes destructrices actuellement rares. La localisation à la hanche occupe la troisième place après celle du genou et du pied. Nous en rapportons une observation. Il s’agissait d’un patient âgé de 52 ans, hospitalisé pour une coxopathie chronique gauche, indolore, révélée par une lourdeur, boiterie et raccourcissement du membre inférieur gauche. L’examen clinique avait noté une conservation des amplitudes de la hanche gauche. Les mouvements du membre inférieur gauche étaient perçus dans la fosse iliaque externe. Il y avait une abolition des réflexes ostéotendineux des membres inférieurs et un signe d’Argyll Robertson positif. Les radiographies standard avaient montré une destruction de la tête fémorale gauche et du cotyle avec luxation postérieure de l’extrémité supérieure du fémur. La sérologie syphilitique était positive dans le sang et le liquide céphalo-rachidien. A la lumière de cette observation et à travers une revue de la littérature nous rappelons les différents aspects clinicoradiologiques et les difficultés thérapeutiques des arthropathies tabétiques en particulier la localisation à la hanche. Tout en insistant sur l’intérêt de la prévention et du traitement précoce de la syphilis évitant l’installation tardive de complications articulaires et neurologiques.
Résumé:
Les auteurs rapportent un cas de schwannome de l’avant pied développé au dépens du nerf pédieux, chez une fille de 12 ans qui présentait une masse sur la face dorsale de l’avant pied droit, sans signe neurologique. La radiographie standard du pied de face et de profil était normale. L’imagerie par résonance magnétique a identifié une lésion le long du trajet du nerf pédieux. L’exérèse de la tumeur était simple sans atteinte de l’intégrité du nerf. L’examen anatomopathologique a confirmé le diagnostic d’un schwannome bénin. Les suites opératoires étaient simples.
Résumé:
Nous rapportons deux cas d’associations lésionnelles rares traitées dans notre service. Il s’agissait d’une luxation de l’épaule associée à des lésions étagées du même membre supérieur témoignant de la violence du traumatisme initial. Le mécanisme lésionnel et la stratégie thérapeutique étaient discutés. Dans la première observation la luxation était associée à une fracture de la diaphyse humérale et une fracture sus et intercondylienne comminutive de la palette humérale, le patient avait bénéficié d’un traitement chirurgical avec en premier un abord du foyer diaphysaire qui nous a permis de manipuler le fragment proximal par un davier et de palper la tète humérale pour la réduction, ainsi la diaphyse a été fixée par une plaque vissée et l’épiphyse par une plaque prémoulée de Lecestre. Dans la seconde observation la luxation était associée à une fracture de la diaphyse humérale, une fracture simple du condyle interne de la palette humérale et une fracture communitive de tout le tiers inférieur du radius. Le patient avait bénéficié d’un abord du foyer diaphysaire permettant la réduction de la tète humérale, la diaphyse a été fixée par une plaque vissée et le condyle interne de la palette par un simple vissage. Pour la fracture du tiers inférieur du radius Nous avons opté pour l’association d’une plaque vissée diaphyso-métaphysaire à un fixateur pour la distraction épiphysaire. Le recul actuel est de plus de 1 an. Les résultats fonctionnels de nos patients sont corrects.
Résumé:
S. KADI, B. CHAFRY, E. KASMAOUI, M. BOUSSOUGA, D. BENCHEBA, A. JAAFAR, Kh. LAZREK
Résumé:
Le pied du diabétique est exposé à développer des troubles trophiques potentiellement graves et pouvant aboutir à l’amputation. Le risque est favorisé par la conjonction de complications neurologique, artérielle et infectieuse. La fréquence de ces lésions est très élevée. Il est donc indispensable de rechercher les diabétiques à risque podologique. La prévention chez ces patients particulièrement exposés, doit associer une éducation et un suivi spécialisé.
Résumé:
Les auteurs rapportent une série de 9 cas de prothèses totales de hanche sur SPA, posées au CHU Hassan II de Fès, entre Janvier 2002 et Janvier 2006. Il s’agit de 4 hommes et 3 femmes âgées de 27 à 42 ans. 2 patients ont été opérés de façon bilatérale. Les résultats cliniques de notre série ont été évalués selon le score de Merle d’Aubigné et Postel, avec un recul moyen de 2 ans. Le résultat fonctionnel de notre série est très satisfaisant essentiellement sur la douleur qui est passée en moyenne de 2 à 5.
Résumé:
Les fractures du col chirurgical de l’humérus sont fréquentes. Nous rapportons une série de 12 cas colligées au service de traumatologie orthopédie du CHU Hassan II de Fès, entre 2003 et 2004. L’âge moyen est de 44 ans avec une prédominance féminine, et le côté droit est le plus touché (71%). Toutes les fractures étaient sous tubérositaires déplacées et fermées sauf une qui était ouverte, stade I de Cauchoix et Duparc. L’installation est particulière en décubitus dorsal, et le bras pendu sur un appui gynécologique. L’ostéosynthèse était uniciste par embrochage en palmier selon la technique de Kapandji. Les résultats fonctionnels ont été bons après un recul moyen de 13 mois. A travers ce travail, nous mettons le point sur une technique facile et reproductible pour le traitement des fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus, et nous décrivons une installation particulière permettant la réduction et l’obtention de contrôles scopiques de face et de profil.
Résumé:
L’hématome spinal spontané est une pathologie rare et grave. A travers quatre observations colligées au service de neurochirurgie du CHU de Casablanca, sur une période de 10 ans, les auteurs rappellent les aspects topographiques, étiologiques et les principes de la prise en charge. Quatre types sont distingués selon la localisation par rapport aux enveloppes méningées ; l’hématome extradural, le sous dural, l’hémorragie sous arachnoïdienne et l’hématome intra médullaire. Les étiologies sont dominées par trois principales causes à savoir ; les troubles de la coagulation, les malformations artério-veineuses et l’hémorragie d’origine tumorale. La prise en charge commence par la correction d’éventuels troubles de la coagulation suivie le plus souvent par évacuation chirurgicale.
Résumé:
Ce travail rétrospectif concerne 22 cas de pseudarthroses septiques de la jambe colligés au service de Traumatologie- Orthopédie (Aile 4) du CHU Ibn Rochd de Casablanca durant une période de 10 ans allant de janvier 1992 à décembre 2001. 91% de nos patients sont de sexe masculin, avec un âge moyen de 36 ans. L'agent causal qui vient largement en tête est l'accident de la voie publique (86,4%). Il s'agit de pseudarthroses atrophiques dans 59% des cas, siégeant surtout au niveau des 2/3 inférieurs. Pour le traitement de ces patients, nous avons utilisé dans 20 cas le fixateur externe conception PR ZRYOUIL. Chez 1 patient, la technique d'ILIZAROV a été réalisée. Une greffe corticospongieuse a été nécessaire dans 11 cas. La méthode de PAPINEAU a été utilisée dans 7 cas. Les résultats obtenus ont été bons dans 11 cas, moyens dans 7 cas et mauvais dans 2 cas, avec un taux de consolidation de 90%.
Résumé:
L’ostéosarcome est la plus fréquente des tumeurs malignes primitives des os. Le but de cette étude est d’illustrer l’apport de l’imagerie dans le diagnostic mais surtout dans le bilan d’extension et le suivi thérapeutique. Trente cas furent colligés au Service Central de Radiologie dont 23 hommes et 7 femmes. L’âge moyen était de 24 ans. La localisation préférentielle était l’extrémité inférieure du fémur. La radiologie standard fut réalisée pour tous les malades. Dix patients ont eu une IRM et 3 une TDM osseuse. La radiographie standard avait montré une ostéolyse géographique mal limitée avec réaction périostée, rupture corticale et envahissement des parties molles dans 25 cas, une ostéolyse mitée dans 4 cas et une ostéolyse perméative dans 1 cas. La TDM a révélé la présence d’une ostéolyse avec rupture corticale et envahissement des parties molles dans les 3 cas. L’IRM a montré la présence d’un processus ostéolytique en hyposignal T1 hypersignal T2 et prise de contraste avec rupture corticale et envahissement des parties molles dans les 10 cas avec présence de skip métastases dans 1 cas et épanchement intra-articulaire dans 2 cas. Un bilan, à la recherche de métastases, a été réalisé chez tous les patients. La confirmation histologique a été obtenue par biopsie. Le traitement a consisté en une chimiothérapie première suivie d'une exérèse tumorale. Après un recul de 18 mois, 21 patients étaient guéris, 3 d'entres eux avaient présenté une récidive locale, 4 étaient perdus de vue et 2 avaient gardé des métastases pulmonaires. Bien que les clichés simples permettent de faire le diagnostic de tumeur maligne, l’IRM reste la technique à privilégier pour le bilan d’extension locorégional, établir le pronostic, évaluer la réponse tumorale à la chimiothérapie d’induction et la surveillance à long terme.
Résumé:
Une étude prospective randomisée a été réalisée chez 106 enfants de moins de 18 ans présentant une FDFF sur une période de 25 mois à Niamey. Le but de cette étude a été de rechercher ce profil épidémiologique de la FDFF chez l’enfant, de déterminer la place du traitement orthopédique et enfin de comparer le coût des différentes thérapeutiques utilisée. On retrouve que la survenue d’une fracture dépend de l’âge, mais également des conditions socio-économiques dans lesquelles évolue l’enfant ; la première cause des fractures est l’AVP. 77 enfants ont bénéficié d’un traitement orthopédique avec un taux de guérison sans séquelles de 97,4%. Le traitement orthopédique est 6 fois moins cher que l’ostéosynthèse. Le coût du traitement à Niamey est nettement moindre que dans les pays industrialisés, mais le patient au Niger supporte la totalité des frais médicaux. Le traitement orthopédique des FDFF chez l’enfant est à privilégier dans les pays en développement par rapport au traitement chirurgical.
Résumé:
L’ossification du tendon d’Achille est une entité clinique rare, qui est caractérisée par la présence d’une masse ossifiée située à l’intérieur de la substance fibrocartilagineuse du tendon. Les aspects microscopiques de cette entité n’ont pas été bien décrits dans la littérature. C’est une pathologie très rare, mais certainement sous diagnostiquée car souvent méconnue. Notre étude vise à attirer l’attention et à informer sur cette pathologie qui menace le pronostic fonctionnel. A partir d’un cas de l’ossification unilatérale droite du tendon d’Achille chez une patiente de 54 ans qui a été prise en charge au Service de Traumatologie-Orthopédie de Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina de Rabat, nous passons en revue les différents éléments nécessaires à la compréhension de cette pathologie très rare en nous aidant d’une revue de la littérature. Chez notre patiente, la radiographie de la cheville droite et l’échographie de la cheville en complément, ont permis un diagnostic précis confirmant l’importance de ces explorations dans cette pathologie. Le traitement chirurgical pour une plaie du tendon d’Achille droit à l’âge de 8 ans nous est apparu comme étant un facteur causal de cette ossification. Le traitement chirurgical n’a pas été décidé, car la patiente n’avait pas une grande gêne sur le plan fonctionnel. Mais mise sous anti-inflammatoire non stéroïdien pour sa douleur modérée. Nous avons opté pour cette patiente pour un simple suivi radio-clinique. Outre, il ne faut pas négliger le risque de rupture du tendon ou la fracture de l’ossification, d’accroissement graduel d’extension qui reste la principale difficulté dans l’exérèse de l’ossification.
Résumé:
Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de 40 ans présentant un ostéosarcome de l’extrémité distale du radius, chez qui nous avons réalisé une résection tumorale suivie d’une reconstruction par un greffon iliaque. Le but de notre étude était d’apprécier les résultats carcinologique, fonctionnel et radiologique de cette technique à un recul moyen de deux ans et demi. Le type histologique était un ostéosarcome de haut grade. Sur le plan fonctionnel, la flexion du poignet était de 35°, l’extension était de 10°, l’inclinaison radiale était de 5°, l’inclinaison cubitale était de 20°, la pronation était de 25°, et la supination était de 35°. Le patient était satisfait de la fonction du poignet opéré et menait une vie professionnelle normale. La force de préhension était subjectivement correcte.
Résumé:
La polyarthrite septique représente une urgence rhumatologique, et nécessite une prise en charge précoce afin d'éviter les séquelles fonctionnelles qui en résultent. Rare chez l'immunocompétent, elle survient surtout chez les sujets fragilisés, ayant un terrain particulier : polyarthrite rhumatoïde, endocardite, ... Nous rapportons un cas de polyarthrite septique chez un patient de 20 ans ayant présenté 20 jours avant son hospitalisation un furoncle au niveau du dos non traité, quinze jours plus tard le malade a développé une arthrite de la cheville gauche avec extension aux autres articulations (épaules, coude droit, les poignets et IPP du 5ème doigt gauche) évoluant dans un contexte d'amaigrissement et de fièvre. L'examen clinique avait noté un patient fébrile à 39°C, conjonctives légèrement décolorées, une polyarthrite, une perte de substance du talon gauche avec issue de pus, le reste de l'examen clinique était sans particularité. Le bilan biologique avait noté un syndrome inflammatoire et le prélèvement de pus avait identifié un Klebsiella. Le bilan radiologique avait noté des lésions d'ostéoarthrite. La scintigraphie osseuse avait conclu à une hyperfixation des grosses articulations. Le bilan à la recherche d'une autre porte d'entrée était négatif. Le patient était mis sous antibiothérapie pendant 3 mois avec une bonne évolution. A travers cette observation, nous insistons sur la rareté de cette affectation chez un sujet immunocompétent et la nécessité d'évoquer un tel diagnostic devant des tableaux de polyarthrite aiguë et atypique.
Résumé:
Les auteurs rapportent un cas de rupture spontanée négligée du tendon rotulien, survenue chez une patiente sous automédication par corticothérapie pour asthme. La réparation chirurgicale a consisté en une plastie de renforcement du vaste médial associé à un cerclage au fil d’acier. Malgré la rééducation immédiate entreprise chez la patiente, le résultat est jugé peu satisfaisant car elle présentait un déficit d’extension du genou. Après analyse de la littérature, les auteurs insistent sur la difficulté de prise en charge chirurgicale et rééducative des ruptures du tendon rotulien négligées, ce qui compromet le résultat fonctionnel.
Résumé:
La technique d’Emslie-Vidal est une autoligamentoplastie tendineuse de substitution dans le traitement de l’instabilité chronique de la cheville, elle a été décrite la première fois par Chrisman et Snook (3) en 1969, puis modifiée par Vidal. A travers une observation clinique les auteurs vont décrire cette technique chirurgicale, et à la revue de la littérature établir les avantages et les limites de cette technique.
Résumé:
Les tumeurs osseuses malignes primitives sont rares, elles ne représentent que 0,5 à 2% de l’ensemble des cancers. Les métastases osseuses sont beaucoup plus fréquentes. Le diagnostic d’une tumeur primitive ou secondaire repose sur la confrontation des données épidémiologiques, cliniques, radiologiques et anatomopathologiques. L’imagerie joue un rôle fondamental dans chaque étape ; elle approche la constitution identification tissulaire de la tumeur, suggère et parfois même pose un diagnostic de nature, oriente la biopsie osseuse, fournit un bilan d’extension aussi bien locorégional qu’à distance, et enfin surveille l’efficacité du traitement et l’apparition de récidive. Ce travail est une revue de la littérature dont le but est double, d’une part, une orientation dans l’approche diagnostique d’une tumeur osseuse maligne, d’autre part, une sensibilisation sur la nécessité d’une parfaite collaboration entre le radiologue, le chirurgien orthopédiste, l’anatomopathologiste et l’oncologue dès la prise en charge des tumeurs osseuses malignes. Toute approche séparée peut induire une erreur de diagnostic ou d’orientation thérapeutique engageant parfois le pronostic vital et souvent le pronostic fonctionnel.
Résumé:
Les auteurs rapportent une série de 18 Hallux valgus traités par ostéotomie Scarf du premier métatarsien au sein du service de traumatologie orthopédie du centre hospitalier de Verdun. Cette ostéotomie Scarf a été associée à une ostéotomie de raccourcissement de la 1ère phalange du gros orteil chez 7 patients. 15 femmes et 3 hommes ont été opérés à un âge moyen de 54 ans. Le métatarsus varus moyen préopératoire était de 16,4°, l’étalement de la palette métatarsienne était en moyenne de 33,53°. L’articulation cunéo-métatarsienne était sphérique dans 9 cas et plane dans 9 cas. Le valgus métatarso-phalangien du gros orteil était en moyenne de 34,46°. Les résultats ont été appréciés avec un recul minimum de 1 an et demi selon les trois critères de Groullier (correction de la déformation, les troubles statiques et activité fonctionnelle). Le métatarsus varus était amélioré avec une valeur moyenne de 11,5° ainsi que l’étalement de la palette métatarsien qui était de 25,9°. La moyenne post-opératoire du valgus phalangien était de 18,5°. Le résultat global comportait 68% de très bons et bons résultats, 21% de résultats passables et 11% de mauvais résultats.
Résumé:
La maladie de Von Recklinghausen est une affection héréditaire à transmission autosomique dominante. Elle est caractérisée par son polymorphisme clinique. Les manifestations osseuses sont les plus fréquentes (70%). Objectif : décrire les aspects radiologiques des manifestations osseuses de la maladie de Von Recklinghausen. Matériel et méthodes : notre étude porte sur 30 cas de manifestations osseuses de la maladie de Von Recklinghausen, explorés par radiographie conventionnelle dans 29 cas et par TDM dans 3 cas. Résultats : l’âge moyen était de 21 ans. Des lésions cutanées ont été présentes dans 22 cas. Des neurofibromes dermiques ont été retrouvés dans 8 cas et une exophtalmie a été notée dans un cas. La radiographie standard a objectivé des anomalies osseuses dans tous les cas. La TDM a montré un neurofibrome dans 2 cas, une dysplasie crânio-orbitaire dans un cas. Conclusion : la radiographie conventionnelle est suffisante pour détecter la plupart des lésions osseuses. La TDM et l’IRM sont recommandées en cas de présence de signes neurologiques évocateurs d’anomalies cérébrales ou rachidiennes.
Résumé:
Du 07 juillet 2002 au 07 avril 2003, 313 cas de traumatismes obstétricaux ont été colligés à la Maternité ISSAKA GAZOBY. Les traumatismes obstétricaux des membres (POPB et les fractures néonatales) représentent 2,22%. Les 4 POPB et les 2 fractures font suite à des présentations céphaliques (soit 6,17%). Sur les 4 POPB 2 font suite à une application de forceps et 1 suite à une ventouse. Les 3 fractures des membres font suite respectivement à 1 accouchement eutocique, 1 césarienne et une application de forceps. Ces traumatismes font l’objet d’une prise en change spécifique.
Résumé:
Ce travail présente les résultats de 69 ligamentoplasties du ligament croisé antérieur du genou selon la technique de Kenneth-Jones modifiée. La forme trapézoïdale de la baguette rotulienne et sa fixation en compression os à os dans le tunnel fémoral a été utilisée pour tous les patients. Le recul moyen est de 39 mois. Selon la cotation d’Arpege utilisant la classification CLAS, on a noté de très bons résultats dans 74,9% des cas. Dans 15,1% des cas, la stabilité du genou a été acquise mais au prix de complications mineures où les sujets sportifs ont été déclassés d’un niveau d’activité.
Résumé:
Nous rapportons un cas exceptionnel de localisation primitive du kyste hydatique au niveau du mollet. Les données clinique, biologique et radiologique (échographie et tomodensitométrie) permettent d’évoquer le diagnostic et d’éviter une ponction intempestive. Le traitement est exclusivement chirurgical emportant le kyste sans effraction de ce dernier.
Résumé:
Les auteurs rapportent un cas de fracture comminutive de l’extrémité inférieure de l’humérus avec un défect ostéo-cartilagineux trochléen, chez un patient informaticien de profession. L’arthroplastie modelante par un greffon cortico-spongieux iliaque périosté a permis une reconstruction assurant un résultat fonctionnel acceptable. Les auteurs soulignent la gravité de telles lésions, et rapportent l’effet bénéfique de cette solution de sauvetage palliative d’une chirurgie de remplacement prothétique.
Résumé:
La pseudarthrose complique rarement les fractures de la clavicule. Elle est secondaire à l’ouverture cutanée initiale et une durée d’immobilisation courte. Nous rapportons dans ce travail l’expérience du service dans le traitement de ce type de complications. Matériel et méthodes : C’est une étude rétrospective sur une durée d’un an à propos de 3 cas pseudarthrose de la clavicule, colligés au CHU Hassan II de Fès. Il s’agit de 3 hommes dont l’âge moyen est de 47 ans. La fracture était négligée chez deux patients et chez le troisième elle était immobilisée par un bandage en huit pendant deux semaines seulement. Le traitement a consisté à faire un avivement des berges fracturaires, et une ostéosynthèse. Un bandage thoraco-brachial y était associé. Résultat : Le délai de consolidation était compris entre six et huit semaines avec un bon résultat fonctionnel de l’épaule. Conclusion : La rareté de cette complication explique le recours fréquent au traitement orthopédique dans les fractures de la clavicule. L’embrochage centro-médullaire est de réalisation facile et permet d’obtenir de bons résultats fonctionnels.
Résumé:
La fracture luxation trans-scapho-rétro-lunaire du carpe représente une des formes cliniques des luxations rétro lunaires du carpe, c’est une lésion rare, 5% dés traumatismes du poignet. Il s'agit d'une lésion sévère, complexe du poignet, parfois peut passer inaperçue, survenant le plus souvent chez des adultes jeunes. Son diagnostic est clinico-radiologique. Les auteurs rapportent deux cas présentant une fracture luxation trans-scaphorétro- lunaire bilatérale du carpe.
Résumé:
Les pertes de substance du talon ont longtemps été « le talon d’Achille » du chirurgien du fait des singularités anatomiques de la coque talonnière. La reconstruction doit non seulement apporter une solution de couverture mais conférer solidité, stabilité et si possible sensibilité de cette zone à la fois portante et sollicitée à la marche et lors du chaussage. Le lambeau plantaire interne (LPI) permet quant il est prélevable de remplir à cahier des charges.
Résumé:
L'ostéonécrose consiste en une dégénérescence puis une disparition des cellules corticales et médullaires aboutissant à une trame osseuse déshabitée. Le foyer nécrotique est cerné par un tissu de granulation à partir duquel des bourgeons conjonctivo-vasculaires prolifèrent pour recoloniser la zone mortifiée. La mort cellulaire préserve la charpente minérale et l'os mort conserve au départ un aspect normal. Les secteurs nécrosés n'étant pas réparés, la réaction des secteurs sains adjacents et l'inadaptation aux contraintes mécaniques font apparaitre les modifications radiologiques de l'ostéonécrose. La nécrose peut évoluer vers un séquestre osseux. L'ostéonécrose est de pathogénie discutée. On oppose une théorie vasculaire avec ischémie osseuse et une théorie mécanique liée à des microfractures trabéculaires. Le terme d'ostéonécrose aseptique est réservé à l'ostéonécrose épiphysaire. Quand la nécrose épiphysaire est de petite taille (< 1 cm), on parle d'ostéochondrite disséquante. L'ostéonécrose métaphysaire ou diaphysaire est appelée infarctus osseux. Chez l'enfant la nécrose du noyau épiphysaire est appelée ostéochondrose. Le terme d'ostéonécrose aseptique est par convention réservé aux régions épiphysaires et le terme d'infarctus osseux aux ischémies métaphysaires et diaphysaires. La nécrose d'un noyau épiphysaire est appelée ostéochondrose. Chez l'adulte, une nécrose épiphysaire de petite taille, inférieure à 1 cm est dénommée ostéochondrite disséquante . On différencie les ostéonécroses septiques survenant au cours d'une infection, des ostéonécroses aseptiques secondaires à une oblitération vasculaire dont le mécanisme est encore discuté. Les ostéonécroses peuvent être secondaires, idiopathiques ou survenir sur un terrain favorisant (éthylisme chronique, diabète, hyperlipidémie, hyperuricémie ....).
Résumé:
L'ostéome ostéoïde (OO) est une tumeur osseuse bénigne, de pathogénie mystérieuse, caractérisée par une symptomatologie douloureuse particulière. Elle touche toutes les tranches d’âge notamment le sujet jeune (20- 30 ans). La localisation la plus fréquente reste le fémur et le tibia. Nous rapportons quatre cas d’OO de localisation inhabituelle, et dont le diagnostic a été suspecté sur les radiographies standards et confirmé sur la tomodensitométrie (TDM). Le diagnostic d’un OO repose sur la radiographie standard et sur la TDM qui montre une image en cocarde spécifique. La scintigraphie osseuse met en évidence un foyer d’hyperfixation. L’IRM (imagerie par résonance magnétique) permet une meilleure étude des phénomènes inflammatoires autour de la lésion (intramédullaire, articulaire et extra-osseux). Le traitement de cette tumeur est chirurgical. C’est l'exérèse en bloc qui apporte un soulagement immédiat au patient et prévient la récidive.
Résumé:
Le traitement arthroscopique des fractures des plateaux tibiaux est une technique récente et les résultats à long terme ne sont pas encore évalués. Afin d’évaluer les avantages de cette technique nous présentons notre série comparative aux traitement a foyer ouvert. Les objectifs du traitement arthroscopique sont l’obtention d’une réduction anatomique, le traitement des lésions intra articulaires associées par des voies d’abords réduites et espérer diminuer le taux élevé des complications observées après chirurgie a ciel ouvert. Les auteurs rapportent une série de 28 cas de fracture des plateaux tibiaux types I,II et III de Shatzker dont 10 ont été traité par arthroscopie,colligés au service de Traumatologie orthopédie de l’hôpital Simone Veil à Paris entre janvier 2001 et avril 2006. Il s’agissait de 17 femmes et 11 hommes avec un age moyen de 57,5 ans. A l’issue de cette étude comparative nous avons constaté l’égalité des résultats concernant la durée d’intervention et la récupération de la fonction du genou, et la supériorité du traitement arthroscopique quant aux avantages de la chirurgie mini invasive et la durée d’hospitalisation.
Résumé:
L'enclouage centromédullaire élastique stable représente un nouveau principe de fixation endomédullaire qui s'adapte aux nécessités de la traumatologie infantile, sans souffrir des inconvénients que l'on peut opposer à la plupart des autres moyens d'ostéosynthèses. Les auteurs rapportent une série de 24 cas de fractures diaphysaires du fémur de l'enfant traités par ECMES. Il s'agit de 6 filles et de 18 garçons, âgés en moyenne de 12 ans (8 à 16 ans). L'embrochage a été rétrograde chez 21 malades, antérograde chez 3 malades. L'évolution de nos malades était favorable avec une reprise rapide de l'activité. Certaines complications mineures ont été noté, notamment l'extériorisation des broches, la raideur du genou qui ont disparu après l'ablation des broches.
Résumé:
L'objectif de ce travail est d'évaluer les résultats du traitement par plaque vissée associée à une greffe osseuse des pseudarthroses aseptiques de la diaphyse humérale, en examinant les modalités de consolidation et les facteurs d’échecs. Avec une comparaison des autres moyens d’ostéosynthèse. L’étude rétrospective comportait 15 patients, d’âge moyen de 42 ans (86,6%), de sexe masculin (80%), dont la fracture initiale était souvent secondaire aux accidents de la voie publique (60%). Le traitement chirurgical consistait, à un avivement du foyer suivi d’une ostéosynthèse par plaque vissée associée à une autogreffe osseuse spongieuse chez 6 cas (40%), ou à une décortication ostéo-musculaire 3 cas (20%), ou l’association des deux (13,3%). On a eu 13 cas de consolidations (soit 86,6%), avec un bon résultat anatomique et fonctionnel dans un délai moyen de 3,7 mois. les 2 cas d’échec n’avaient pas bénéficiées d’apport osseux.
Résumé:
Durant une période de trois ans, allant de 2000 jusqu'à 2002, 71 cas de fractures cervicales vraies chez des sujets âgés de plus de 60 ans, ont été hospitalisés au Service de Traumatologie-Orthopédie du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Notre étude rétrospective a concerné les patients dont l'index de Singh (SI) est inférieur ou égal à 3 et qui étaient au nombre de 57. La moyenne d'âge est de 76,3 ans avec une nette prédominance du sexe féminin dont la population est de 75,4%. 91,2% des fractures sont survenues suite à une chute banale. Les facteurs de risque de l'ostéoporose trouvés, sont représentés principalement par la ménopause non traitée chez 90,7% des femmes; les autres facteurs de risques de fragilité osseuse sont présents avec des taux moins importants. Toutes les fractures ont été traitées par chirurgie associée à un traitement anti-ostéoporotique. Nos résultats globaux sont satisfaits dans 60,5% des cas.
Résumé:
Les fractures du pilon tibial sont la conséquence de traumatisme à haute énergie. Les complications cutanées associées sont fréquentes, comme celles engendrées par l’abord chirurgical. Ainsi nous procédons par fixation externe au traitement de ces fractures. Les auteurs rapportent une étude rétrospective de 15 fractures fermées du pilon tibial, type C de Ruedi et Heim traitées par ostéotaxis utilisant un fixateur externe de type Hoffmann, associé à une ostéosynthèse du péroné par plaque vissée. Nous avons recensé 10 hommes et 5 femmes avec une moyenne d’age de 34 ans. Le côté droit était prédominant avec 11 patients. Des lésions cutanées à type de phlyctènes étaient présentes chez 5 patients. Le délai d’intervention ne dépassait pas 72 heures. Nous avons procédé à la réduction fermée de la fracture du pilon tibial après ostéosynthèse du péroné par plaque vissée. Les résultats ont été évalués après un recul moyen 24 mois. L’infection des fiches a été vue chez 3 patients. La réduction était satisfaisante, nous avons relevé 1 cas de recurvatum, 1 cas de valgus, un cas d’algodystrophie et trois cas d’arthrose, la mobilité était réduit de 30% mais sans attitude vicieuse. Le fixateur externe parait une alternative intéressante dans le traitement des fractures complexes du pilon tibial qui échappe à l’ostéosynthèse et qui permet d’éviter les complications cutanées au pris d’une réduction de la mobilité.
Résumé:
La localisation des tumeurs à cellules géantes au niveau de l’humérus distal est exceptionnelle. Nous rapportons l’observation d’un cas de cette tumeur développée au niveau de l’épitrochlée chez une jeune femme traitée avec succès par curetage et comblement par du ciment acrylique.
Résumé:
Le kyste du ménisque latéral est une affection rare, bien particulière qui associe une lésion méniscale et un kyste, qu'il soit palpable ou non. L'étiologie dégénérative est la plus rapportée. La lésion atteint en règle, le segment moyen du ménisque latéral. Le diagnostic repose sur la clinique et sur l'IRM. Cette dernière montre dans les cas typiques, un clivage horizontal se prolongeant en périphérie par l'image du kyste. L'arthroscopie est une méthode de choix pour traiter le kyste du ménisque externe par une méniscectomie permettant de perméabiliser le kyste vers l'intérieur du genou. Le pronostic des kystes du ménisque externe est généralement bon. Le but de notre travail est de mettre le point sur cette affection rare à travers une observation de kyste méniscal externe d’origine traumatique chez une patiente de 37 ans, en insistant sur le rôle de l’IRM dans le diagnostic de la pathologie méniscale.
Résumé:
Les tumeurs à cellules géantes sont des tumeurs généralement bénignes des os longs. La localisation costale est rare. Nous rapportons le cas d’une femme de 33 ans, hospitalisée pour une tuméfaction d’environ 7cm de diamètre para sternale droite évoluant depuis 5 mois. La radiographie thoracique et la TDM thoracique montrent une formation tissulaire soufflant l’arc antérieur de la 3ème côte droite. La biopsie chirurgicale de la masse a montré qu’il s’agit d’un aspect morphologique évoquant en premier lieu une tumeur à cellules géantes de l’os, sans signes de malignité. La cure chirurgicale a consisté en une résection ablation en bloc du segment costal atteint puis rapprochement des côtes sus et sous jacentes. L’étude anatomopathologique de la tumeur a confirmé le diagnostic de tumeur bénigne à cellules géantes. L’évolution est bonne avec 6 mois de recul, sans signes de récidives.
Résumé:
Le tibia vara de l’adolescent individualisé par Blount est plus rare que le tibia vara infantile. Il comporte de grandes similitudes avec l’épiphysiolyse de la hanche. C’est un varus métaphysaire avec une angulation abrupte de l’épiphyse tibiale supérieure interne secondaire à une anomalie du cartilage de croissance. La prédominance pour le sexe masculin est nette, ainsi que l’obésité. L’atteinte est souvent unilatérale. Cliniquement la douleur est le motif de consultation le plus fréquent, et le diagnostic est radiologique. L’évolution spontanée se fait vers l’aggravation et la survenue des lésions dégénératives arthrosiques avant 30 ans. Plusieurs moyens de traitement sont proposés : l’épiphysiodèse externe, l’ostéotomie de valgisation, l’ostéotomie de relèvement, la distraction épiphysaire asymétrique. Nous rapportons deux cas traités par ostéotomie de valgisation curviligne, avec un bon résultat sur un recul moyen de deux ans.
Résumé:
L’association d’une fracture du col fémoral et d’une fracture de l’acétabulum sans luxation de hanche, est une lésion exceptionnelle. Nous rapportons une telle lésion qui a été traitée par une prothèse totale de hanche cimentée.
Résumé:
La tumeur fibreuse solitaire est une affection rare dont le diagnostic et le traitement sont chirurgicaux. Les critères classiques de bénignité/malignité sont peu discriminants tant pour la symptomatologie, que pour l'évolution. Le test à l'anticorps CD34 permet un diagnostic positif assez spécifique. Son immunomarquage négatif pour les hauts grades malins offre une nouvelle perspective de classement pronostique. La chirurgie d'exérèse guérit quasiment toutes les formes bénignes, et la moitié des formes malignes. Le pronostic vital est principalement tributaire du risque de récidive locale, justifiant une régulière et prolongée surveillance de la maladie. Dans ce travail, les auteurs rapportent l'observation d'une tumeur fibreuse solitaire qui a été diagnostiquée au niveau des parties molles. Une revue de la littérature a permis de confirmer la rareté de cette localisation et la difficulté de son diagnostic.
Résumé:
La prothèse totale de hanche procure un accroissement de la mobilité et de la fonction de la hanche avec des suites opératoires le plus souvent simples. Ce fait est responsable d'un engagement, aussi bien des malades que des chirurgiens, pour les prothèses totales avec un élargissement des indications. Mais le revers de cette situation est la survenue à plus ou moins long terme de complication dont le chef de file est le descellement. Déjà J. Charnley, en 1982, annonçait que le descellement sera la préoccupation principale aussi bien des chirurgiens futurs que des malades. En effet, les reprises sont le plus souvent difficiles aussi bien sur le plan anesthésique (hémorragie) que sur le plan tactique chirurgical d'autant plus qu'il s'agit le plus souvent de sujet âgé dont les résultats souvent incertains. Dans notre pays, il convient de ressortir ce problème qui devient l'actualité. En effet, nos premières prothèses totales de hanche sont arrivées au stade de descellement par usure et il est important d'établir une stratégie adéquate afin d'instaurer un traitement adapté à nos patients, de niveau socio-économique faible, et à notre contexte (pas de banque d'os, matériel pas disponible...).
Résumé:
Les auteurs rapportent une étude rétrospective à propos de 20 cas de syndrome de canal carpien chez l'hémodialysé traités chirurgicalement au service de Traumato- Orthopédie durant une période de 9 ans de Janvier 1997 à Décembre 2005. L'âge moyen de nos patients est de 45 ans avec des extrêmes (30-65 ans). Nous avons noté une nette prédominance féminine (4 femmes pour 1 homme). La bilatéralité a été trouvée dans plus de 70% des cas, tous traités chirurgicalement. Le résultat de notre série était très satisfaisant après un recul moyen de 18 mois.
Résumé:
Les fractures comminutives de l’extrémité distale du radius sont des fractures fréquentes qui engagent le pronostic fonctionnel du poignet. Elles intéressent aussi bien la population jeune que le troisième âge. Leur prise en charge est difficile et fait appel à plusieurs procédés thérapeutiques. Notre travail est une étude rétrospective de 17 dossiers de fractures comminutives de l’extrémité inférieure du radius traitées par ligamentotaxis associé à un embrochage. L’âge moyen de nos patients était de 38 ans, avec une légère prédominance masculine (sexratio : 1,7). Le recul moyen a été de 32 mois. L’analyse des résultats a été faite selon des critères fonctionnels et radiologiques. L’association du fixateur externe et embrochage a donné de bons résultats anatomiques. Les résultats fonctionnels, grâce au recours à la rééducation, étaient satisfaisants.
Résumé:
Les traumatismes du rachis cervical est un sujet d'actualité. Leur fréquence reste élevée (10-15% des traumatismes du rachis). Les complications sont redoutables dans10 à 15% des cas. Les circonstances du traumatisme sont variables : accident de la voie publique (AVP), accident de travail, accident du sport (alpinisme, accident de plongeon). L’apport de l’imagerie reste primordial dans le diagnostic et l’évaluation pronostique des lésions surtout intrarachidiennes (compression osseuse, lésion discale, contusion médullaire...) Le but du travail est de mettre en évidence le rôle de la TDM et des reconstructions 3D dans le diagnostic et la prise en charge des traumatisés du rachis cervical.
Résumé:
La paralysie radiale initiale survenant sur une fracture de la diaphyse humérale est non exceptionnelle. Elle s’observe dans 10 à 15% des cas avec une récupération spontanée dans 80% des cas. Les auteurs rapportent une étude rétrospective à propos de 39 cas de fractures de la diaphyse humérale compliquées de paralysie radiale initiale, colligés sur une période de 14 ans (1990 à 2004). Le but de ce travail est d’analyser le profil épidémiologique des patients, les différents types de fractures les plus pourvoyeuses de paralysie radiale, les profils lésionnels du nerf radial, et les résultats obtenus après différents types de traitement. Les fractures de la diaphyse humérale compliquées de paralysie radiale initiale, surviennent surtout chez le sujet jeune, masculin, actif, suite à des traumatismes violents à haute énergie L’ouverture cutanée classée selon Gustilo a été retrouvée chez 7 patients, dans 4 fois elle était de type I. La majorité des fractures était localisée au 1/3 moyen, et à la jonction 1/3 moyen 1/3 distal. Selon la classification de l’AO , les fractures étaient classées A1 dans 3 cas, A2 dans 6 cas, A3 dans 18 cas, B2 dans 8 cas, et C1 dans 3 cas ; les fractures ont entraîné un déplacement important du fragment distal en haut, en avant, et en dehors. Le diagnostic de la paralysie radiale est parfois difficile en urgence, il faut alors savoir prendre le temps d’examiner les patients. Le diagnostic de l’atteinte motrice porte sur l’atteinte des trois fonctions principales du nerf radial. Le traitement chirurgical a été réalisé dans 36 cas, avec un nombre plus élevé d’ostéosynthèse par plaque. L’aspect peropératoire du nerf a montré une prédominance de la contusion (12 cas) et de l’aspect normal (12 cas), le nerf a été neurolysé dans 26 cas et suturé dans 2 cas. Selon la cotation fonctionnelle de Stewart et Hundley les résultats ont été jugés très bons dans 27 cas, bons dans 2 cas, assez bons dans 3 cas, et mauvais dans 7 cas. Pour la paralysie radiale, les résultats ont été appréciés par une cotation chiffrée basée sur une évaluation essentiellement motrice des 5 groupes musculaires (Alnot). Les résultats ont été jugés très bons dans 31 cas, bons dans 1 cas, mauvais dans 7 cas. A la lumière de ce travail et des publications nombreuses, nous retenons que l’attitude logique est d’explorer systématiquement le nerf radial devant toute paralysie compliquant les fractures siégeant au 1/3 moyen 1/3 distal à grand déplacement en haut en avant et en dehors ou après traumatisme ayant entraîné un déplacement important, et ceci quel que soit le trait de fracture.
Résumé:
Les auteurs rapportent une étude rétrospective concernant 36 patients avec 37 fractures des plateaux tibiaux opérés dans le service de Traumatologie-Orthopédie de l'Hôpital Militaire d'Instruction Mohammed V de Rabat, durant la période s'étalant du mois de janvier 2000 au mois de décembre 2004. Le but est d'étudier les caractéristiques épidémiologiques, anatomo-pathologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives, ainsi que l'analyse des résultats obtenus. Ces fractures articulaires intéressent principalement le plateau tibial externe (70%) et sont dues dans plus de la moitié des cas à des accidents de la circulation. L'analyse radiographique permet de bien les codifier selon la classification de Duparc et Ficat. Le traitement chirurgical s'impose devant les formes déplacées. Le vissage percutané semble donner les meilleurs résultats tout en permettant d'éviter les complications de la chirurgie à foyer ouvert. Nos résultats ont été évalués en se basant sur des critères anatomiques et fonctionnels. Ils étaient satisfaisants dans 80% des cas, et restent ainsi en accord avec les données de la littérature internationale. Malgré cela, il faudrait penser à développer nos moyens thérapeutiques en particulier les techniques d'abord mini invasives afin d'améliorer nos résultats. Pour diminuer l'incidence des fractures des plateaux tibiaux et la gravité des lésions rencontrées, il faut prévenir les accidents de la voie publique et améliorer les moyens de protection en pathologie routière.
Résumé:
De février 2001 à octobre 2004, 89 cas de complications des fractures membres (initialement traité par les tradipraticiens) ont été opérés chez 61 patients. L'âge moyen est de 33 ans, avec des extrêmes allant de 6 à 93 ans. Le sexe masculin est prédominant avec 78,69% des cas avec un sex-ratio de 3,69. Toutes les couches professionnelles font recours au rebouteux. Le résultat du traitement a été jugé bon chez 53 patients (86,88%) et moyen chez 4 patients (6,56%), 4 patients (6,56%) ont été perdus de vue. La durée moyenne du séjour hospitalier est de 18 jours. Les rebouteux semblent obtenir de meilleurs résultats avec les fractures de l'humérus, de la jambe, de la main et du pied.
Résumé:
Le sarcome d’Ewing est une tumeur osseuse maligne à petites cellules rondes, qui fait partie des tumeurs neuroectodermiques. Il représente 10% des tumeurs malignes primitives des os et touche tout le squelette. Le rachis est rarement atteint (7%) avec une prédominance pour le sacrum (3%). Nous rapportons l’observation d’une patiente âgée de 22 ans, sans antécédents pathologiques particuliers qui a présenté 8 semaines avant sa consultation des lombosciatalgies bilatérales intenses qui se sont rapidement compliquées d’un déficit neurologique. Les Radiographies standard du rachis lombaire ont permis de retrouver une ostéolyse et un tassement du corps vertébral de L4. La tomodensitométrie du rachis lombaire a objectivé un tassement ostéolytique du corps vertébral de L4 par un matériel de densité tissulaire avec extension à l’arc postérieur, à l’espace épidural et aux parties molles périvertébrales. Une imagerie par résonance magnétique a permis une bonne analyse de l’extension aux parties molles et à l’espace épidural. La biopsie scanoguidée du corps vertébral de L4 a conclu après l’étude immunohistochimique à un sarcome d’Ewing. Le traitement était basé sur une polychimiothérapie. Un complément chirurgical est prévu selon l’évolution. A la lumière de cette observation, les auteurs rappellent le profil radiologique de la localisation vertébrale primitive du sarcome d’Ewing qui est rare.
Résumé:
L'ostéogenèse imparfaite (OI) est un groupe d'affections héréditaires de transmission autosomique dominante, reliées à une anomalie de la synthèse du collagène. La fragilité osseuse avec fractures multiples et déformations osseuses sont les expressions les plus fréquentes de la maladie. Leur prise en charge en phase de croissance fait appel le plus souvent au clou télescopique. Nous rapportons l’observation d’un patient de 17 ans, ayant comme antécédents des fractures multiples (onze fractures) toutes traitées orthopédiquement. Le diagnostic d’OI n’a jamais été posé chez lui. Ce n’est que devant l’accentuation des déformations au niveau des tibias que le patient nous a été adressé. Le bilan a révélé une pseudarthrose serrée aseptique sur incurvation des os de la jambe gauche. Le traitement a consisté en un enclouage centromédullaire verrouillé, après ostéotomies étagées « à la carte » du tibia et de la fibula. Les suites opératoires ont été simples, avec consolidation osseuse et rétablissement de l’axe jambier sur la radiographie de contrôle de quatre mois. Le but de notre travail est de montrer la place de l’enclouage centromédullaire classique dans la prise en charge des fractures et pseudarthroses sur incurvations diaphysaires au cours des OI, surtout dans notre contexte où le diagnostic de ce type d’affection n’est généralement fait qu’en fin de croissance.
Résumé:
Les auteurs rapportent un cas rare de luxation irréductible de la hanche dans sa variété obturatrice, où la tête fémorale est engagée à travers le foramen obturateur. Il s'agit d'un patient âgé de 24 ans qui a présenté une luxation traumatique obturatrice de la hanche droite qui est restée irréductible après deux tentatives de réduction dont la première était orthopédique et la deuxième chirurgicale. Le patient nous fût adressé après 9 mois d'évolution. Après ostéotomie sous capitale et arthroplastie totale de hanche, le résultat fonctionnel est très bon selon le score de Postel-Merle D’Aubigné à un recul de trois ans. L’intérêt d’une analyse à la lumière d’une revue de la littérature est appuyé par le caractère exceptionnel de cette observation et les difficultés thérapeutiques que pose cette pathologie.
Résumé:
Les auteurs rapportent le cas d’un lipome arborescent chez une femme âgée de 42 ans, qui a été suivie depuis 13 ans pour polyarthrite rhumatoïde. Les manifestations cliniques ont été faites d’une augmentation progressive du volume du genou gauche, accompagnée de douleurs d'intensité variable et de la survenue intermittente d'épanchements articulaires. La radiographie standard a montré déjà des signes de destruction articulaire. La confirmation du diagnostic était basée sur la biopsie. Le traitement a consisté en une synovectomie totale par arthrotomie. A 6 mois de recul il n’y a pas eu de récidive tumorale, mais sur le plan fonctionnel l’articulation était déjà endommagée lors du diagnostic.
Résumé:
Notre étude rétrospective comprend 40 observations colligées au service de traumatologie-orthopédie du CHU Avicenne de Rabat, entre 1997 et 2005. La tranche d’âge la plus touchée était de 20 à 50 ans avec une nette prédominance masculine (92,5%). Les accidents de la voie publique représentaient la principale cause (85%). Sur le plan diagnostique, la radiographie standard avec ses trois incidences (bassin face, 3/4 alaire et 3/4 obturateur) étaient demandées systématiquement, et par défaut de moyen, la TDM n’a été demandée que rarement (15%) devant des lésions complexes. Ainsi, nous avons constaté la plus grande fréquence des luxations postérieures avec fracture de la paroi postérieure du cotyle (62,5%). La notion classique de l’urgence de la réduction a été bien respectée et tentée dans tous les cas dès l’arrivée du blessé au service des urgences. Le traitement de la fracture dépendait du résultat de la réduction de la luxation et du type de la fracture, il était soit orthopédique (37,5%), soit chirurgical (62,5%) utilisant la voie d’abord postérieure de Kocher- Langenbeck. L’ostéosynthèse a été soit un vissage simple soit des plaques vissées. Nous avions eu 58,8% de très bon et bon résultats, 25% de moyen résultat et 16,7% de mauvais résultat. Nous avions eu comme complications tardives trois cas d’ossification péri-articulaire.
Résumé:
Les para-ostéo-arthropathies neurogènes (POAN) sont des atteintes calcifiantes des tissus périarticulaires, pouvant entraîner une limitation de l’amplitude des mouvements articulaires. But du travail : préciser les aspects scintigraphiques et l’apport de la scintigraphie osseuse dans les POAN. Patients et méthodes : notre étude rétrospective concernait 16 patients (12 hommes et 4 femmes), d’une moyenne d’âge de 33 ans (10-54 ans). Les ostéomes étaient secondaires à un traumatisme crânien avec coma dans 7 cas, un polytraumatisme (4 cas), une fracture du coude négligée (2 cas), une méningo-encéphalite tuberculeuse (1 cas), une dépression stuporeuse avec catatonie (1 cas) et une myélinolyse centro-pontique (1 cas). Leur siège était unique ou multiple : au niveau du coude (11 cas), épaule (3 cas), hanche (7 cas) et genou (4 cas). L’examen scintigraphique a été réalisé en deux temps précoce et tardif, centrés sur les régions d’intérêt. L’interprétation est faite sur l’analyse et la comparaison de la fixation aux 2 temps. Une captation du traceur précoce et intense de la région péri-articulaire, persistant au temps tardif, traduirait le caractère actif du processus. Par contre, l’absence de captation du traceur au temps précoce avec exagération de la captation tardive serait en faveur d’un processus peu actif. Résultats : l’aspect scintigraphique en faveur du caractère peu actif ou mature des ostéomes est retrouvé au niveau des coudes et/ou de la hanche dans 4 cas. L’aspect d’un processus actif a été retrouvé au niveau des coudes et/ou épaules, hanches et/ou genoux dans 12 cas. Le traitement chirurgical a été indiqué chez 4 patients. Conclusion : outre son apport dans le diagnostic précoce, la scintigraphie osseuse a un grand intérêt dans l’évaluation de la maturité osseuse des ostéomes, nécessaire pour l’indication opératoire, afin d’éviter la récidive.
Résumé:
Les traumatismes du bassin deviennent de plus en plus fréquents de nos jours avec la recrudescence des accidents et représentent une cause importante de mortalité particulièrement chez l’adulte jeune. Le but de notre travail est de déterminer l’apport du scanner avec reconstructions bi et tridimensionnelles dans le diagnostic et les complications du traumatisme du bassin et ce à travers une série de malades colligés au Service de Radiologie des Urgences. Notre série comporte 20 malades explorés sur une période de 8 mois (entre janvier et août 2006). L’âge de nos patients varie de 19 à 61 ans, avec un sex-ratio M/F de 15/5. Dans 18 cas, le traumatisme était secondaire à un accident de la voie publique, dans 2 cas à une tentative de suicide (chute d’un lieu élevé). L’examen est réalisé en coupes axiales millimétriques en mode hélicoïdal sans et avec injection de produit de contraste avec reconstructions en mode bi-(coronales) et tridimensionnelles. Les radiographies standards et la tomodensitométrie du bassin ont été réalisées chez tous nos patients. Grâce à l’acquisition spiralée et aux reconstructions bi et tridimensionnels, une fracture sacrée a été retrouvée chez 3 patients (15%), une fracture du cotyle chez 2 patients (10%), une fracture des branches ilio ou ischio-pubiennes chez 2 patients (10%), une fracture-disjonction des sacro-iliaques chez 1 patient (5%), alors que les fractures complexes intéressant cotyle, ailes iliaques et branches iliaques ont été retrouvées chez 12 patients (60%). Les deux patients qui ont reçu une injection de produit de contraste présentaient des complications urinaires. La tomodensitométrie hélicoïdale joue un rôle fondamental dans la prise en charge des traumatisés du bassin, permettant un bilan lésionnel précis, à la fois des lésions osseuses pelviennes, vasculaires, mais également du bas appareil urinaire.
Résumé:
Les instabilités du genou représentent un handicap majeur en raison de ses répercussions sur le plan professionnel et sportif étant donné l’âge jeune des patients. Les laxités antérieures par rupture ancienne du ligament croisé antérieur sont les plus fréquentes. L’examen clinique suffit en général pour poser le diagnostic. L’RM est la méthode d’imagerie la plus sensible et la plus spécifique pour confirmer le diagnostic et en même temps pour rechercher des lésions associées (osseuse ou méniscoligamentaire). L’objectif de notre travail est de rapporter une série de 20 malades présentant une laxité antérieure de genou, tous ont bénéficié d’un examen IRM. Après avoir rappelé la technique d’examen, nous décrirons les différents aspects normaux et pathologiques.
Résumé:
Les fractures de cotyle sont des solutions de continuité dont le trait intéresse la surface articulaire de l’acétabulum, réputées de mauvais pronostique quel que soit le type de prise en charge. Notre travail porte sur l’étude de 45 cas de fracture de cotyle, colligés au Service de Traumatologie-Orthopédie du CHU Ibn Rochd de Casablanca (P32), durant une période de 13 ans allant de 1991 à 2003, traités orthopédiquement. L’âge moyen de nos patients était de 38 ans avec une nette prédominance masculine (sex-ratio = 2,75). Les accidents de la voie publique ont représenté la principale étiologie (65%). Le bilan lésionnel a été basé sur la radiographie standard, complétée par une tomodensitométrie. Les fractures ont été typées selon la classification de Judet et Letournel. La congruence articulaire quant à elle, a été étudiée selon les critères du symposium de la SOFCOT de 1981. Tous nos patients ont bénéficié d’une traction (transcondylienne dans 60% des cas), complétée d’une décharge jusqu’à consolidation. Le recul moyen a été de 7 ans avec des extrêmes de 2 et 12 ans. Les résultats fonctionnels ont été bons à excellents dans 60% des cas selon la cotation de Postel et Merle d’Aubigné, moyens dans 27% des cas et mauvais dans 13% des cas. A travers notre série et une revue de la littérature, le but de notre travail est de retrouver la place réelle du traitement non chirurgical dans la prise en charge des fractures de l’acétabulum.
Résumé:
Le traumatisme artériel des membres est une situation fréquente en pratique d’urgence mettant en jeu le pronostic vital du membre atteint. Il peut être secondaire à une plaie pénétrante ou à un traumatisme ostéoarticulaire de proximité. Le diagnostic et la prise en charge ont bénéficié des progrès de la radiologie vasculaire : principalement l’angiographie numérisée qui reste l’examen de référence. Nous proposons à travers 6 cas colligés au Service de Radiologie des Urgences entre mars 2005 et octobre 2006, et une revue de la littérature de faire le point sur cette pathologie et d’en évaluer l’intérêt de l’imagerie vasculaire. Il s’agit de 6 patients âgés de 17 à 46 ans. Trois d’entre eux présentaient un traumatisme du membre supérieur, deux du membre inférieur et un patient ayant eu un traumatisme du bassin avec contusion de l’artère fémorale. Une artériographie a été réalisée chez tous nos patients, auparavant 3 patients furent examinés par un doppler artériel et veineux, pour les trois autres l’angiographie a été indiquée d’emblée devant la gravité des signes cliniques. Différents aspects angiographiques ont été observés : faux anévrysme dans 4 cas, dont un associé à une fistule artérioveineuse et occlusion artérielle dans deux cas. Les modalités du traitement ont été variables. Le traumatisme vasculaire des membres constitue une véritable urgence vasculaire. C’est une pathologie aux conséquences parfois graves, car se compliquant de thrombose ou d’embolie distale et peut conduire à une amputation, le rétablissement du flux artériel doit être précoce. L’echo-doppler peut donner des renseignements hémodynamique et morphologique précieux. L’affirmation d’une atteinte artérielle ainsi qu’une cartographie précise des différentes lésions doit être réalisée au mieux par une angiographie, sinon par un angioscanner volumique. La radiologie interventionnelle vasculaire vient de plus en plus souvent simplifier le traitement.
Résumé:
La maladie de Gaucher est une maladie génétique rare de transmission autosomique récessive, due à un déficit en bêtaglucocérébrosidase. Le déficit enzymatique conduit à une accumulation du substrat non dégradé (glucosylcéramide) dans les lysosomes de différents organes à l’origine d’une hépato-splénomégalie et des lésions osseuses. L’ostéonécrose aseptique constitue la complication la plus grave de ces dernières. Nous rapportons l’observation d’une patiente âgée de 28 ans suivie pour une maladie de gaucher depuis l’âge de 18 ans, ayant subi une splénectomie, hospitalisée pour une douleur de la hanche droite. La radiographie était en faveur d’une ostéonécrose aseptique de la tête fémorale droite stade 4 de Ficat. La radiographie des fémurs a objectivé un aspect en flacon d’Erlenmeyer et la scintigraphie osseuse a objectivé plusieurs sites d’hyperfixation. La patiente a bénéficié d’une prothèse totale de la hanche droite. Les manifestations osseuses de la maladie de Gaucher sont polymorphes et conditionnent le pronostic fonctionnel. L’avènement de l’enzymothérapie substitutive a transformé son pronostic faisant améliorer les paramètres cliniques et hématologiques, la réponse osseuse est plus longue à obtenir.
Résumé:
Les acrométastases du pied sont exceptionnelles. Leur localisation distale et superficielle rend la biopsie facile et par conséquent le diagnostic de la tumeur primitive (souvent pulmonaire). Leur pronostic est assez mauvais en fonction de l’origine primitive de la tumeur. Leur traitement est habituellement palliatif visant à lutter contre la douleur. Nous rapportons une observation d’acrométastase au niveau de l’os cuboïde d’une tumeur vésicale connue et traitée chez une femme de 51 ans.
Résumé:
La rupture bilatérale des tendons rotuliens est très rare, elle se voit essentiellement chez les sujets atteints d’une affection de système, d’une maladie métabolique ou sous corticothérapie. Les auteurs rapportent un cas de rupture bilatérale des tendons rotuliens chez un patient âgé de 40 ans, suivi pour une tendinite rotulienne bilatérale et sous corticothérapie locale. La rupture a été diagnostiquée par la radiographie standard, l’échographie et l’IRM.
Résumé:
Les manifestations ostéoarticulaires de la tuberculose sont actuellement peu fréquentes et l’arthrite tuberculeuse est considérée comme rare. Le but de notre travail est de revoir les particularités de la tuberculose du coude à travers une observation colligée au Service de Rhumatologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca. L’observation concerne une patiente de 30 ans, suivie depuis février 1998, pour une spondylodiscite tuberculeuse L5-S1. Cinq mois plus tard, elle avait présenté une douleur mixte du coude droit. L’examen retrouvait une tuméfaction fluctuante sans signes inflammatoires du coude droit et une limitation de la flexion. Les radiographies du coude avaient montré un pincement de l’interligne articulaire. La ponction de l’abcès froid du coude a été réalisée et l’étude bactériologique avait mis en évidence du Mycobacterium tuberculosis à l’examen direct et à la culture. La biopsie osseuse avait montré un granulome tuberculoïde sans nécrose caséeuse. La patiente a été mise sous antituberculeux. L’évolution était favorable. L’atteinte du coude est rare, bien que représentant la localisation la plus fréquente au membre supérieur. Sa fréquence est estimée à 6% .
Résumé:
L’ostéome ostéoïde est une tumeur osseuse bénigne caractérisée histologiquement par la production d’un tissu osseux dense au sein duquel on identifie une structure particulière : le nidus, tumeur qui se situe préférentiellement sur les os longs. Les auteurs rapportent un cas exceptionnel d’ostéome ostéoïde à localisation acromiale chez un sujet de 36 ans. Le diagnostic est posé tardivement en raison d’une symptomatologie initiale trompeuse. La tomodensitométrie a fait évoquer le diagnostic devant l’image caractéristique en cocarde. Une exérèse acromio-claviculaire a permis au patient de retrouver une épaule indolore. L’examen anatomopathologique de la pièce d’exérèse confirmait le diagnostic.
Résumé:
Nous rapportons un cas de compression du nerf ulnaire au canal de Guyon chez un militaire de 27 ans pratiquant l’équitation. La symptomatologie clinique était représentée par des paresthésies palmaires des 4ème et 5ème doigts droits évoluant depuis 9 mois associées à une diminution de la force de prise et à la présence d’une tuméfaction antéro-interne du 1/3 distal de l’avant-bras. L’exploration électrophysiologique retrouvait une souffrance du nerf ulnaire. L’exploration chirurgicale a permis l’exérèse d’un flexor digiti minimi accessoire et l’amélioration de la symptomatologie clinique. Les auteurs discutent la rareté de l’affection et l’intérêt de l’exploration chirurgicale devant un tableau clinique évocateur.
Résumé:
La sarcoïdose est une granulomatose systémique d’étiopathogénie inconnue. L’atteinte osseuse est estimée entre 1 et 10%. Les lésions peuvent intéresser tout le squelette mais l’atteinte prédomine au niveau des mains et des pieds, en particulier sur les phalanges moyennes et distales. La sémiologie radiologique est caractérisée par la présence de petites images lacunaires rondes donnant un aspect réticulé en maille à la trame osseuse. Une érosion, une soufflure corticale sont parfois observées. L’atteinte du rachis est possible sous forme de lésions destructrices du corps ou du pédicule vertébral (rarement condensantes). Des lésions d'ostéolyse ou de condensation sont également possibles au niveau de la face, du pelvis ou des côtes. L’arthrite sarcoïdosique est rare et un gonflement des parties molles, une ostéopénie locale et un épanchement articulaire sont souvent observés. Les atteintes musculaires sont par contre fréquentes mais peu symptomatiques. Il s’agit de lésions de myosites aiguës, parfois nodulaires ou de lésions chroniques évoluant vers l’amyotrophie. Le but de notre travail est de rapporter les différents aspects radiologiques de la sarcoïdose ostéo-articulaire, et ce à travers une revue de la littérature, afin de pouvoir évoquer le diagnostic devant des lésions des mains ou devant une ostéocondensation du squelette axial.
Résumé:
L’offset ou la latéralisation représente un critère fondamental de la reconstruction prothétique de la hanche. Il correspond à la distance entre le centre de la tête fémorale et l’axe de la diaphyse fémorale. Sa restitution conditionne l’efficacité des muscles fessiers. Afin d’étudier la restitution de cette latéralisation, nous avons analysé rétrospectivement 30 dossiers de prothèses totales de la hanche (PTH) réalisées dans le Service de Traumatologie-Orthopédie de l’Hôpital Ibn Sina de Rabat entre 2003 et 2004.
Résumé:
Les auteurs rapportent une étude concernant quatre cas de tumeurs de l’extrémité supérieure du fémur traités par résection-reconstruction par prothèses massives de la hanche au Service de Traumatologie-Orthopédie au CHU Ibn Sina de Rabat. Il s’agit de 2 hommes et 2 femmes, d’âge moyen de 48 ans avec des extrêmes allant de 30 à 66 ans. Les tumeurs étaient primitives dans deux cas : un chondrosarcome et une tumeur à cellules géantes (stade III), et étaient des métastases dans 2 cas, secondaires à un néo du sein dans un cas, et à un néo de la prostate dans le deuxième cas. Le bilan d’extirpabilité et d’extension a montré que les tumeurs étaient résécables et ne montre pas de métastases à distance, et qu’en aucun cas les malades ne présentaient un pronostic fatal à court terme. La biopsie était l’élément de confirmation du diagnostic et du type histologique de la tumeur. La voie d’abord postéro-externe fut la plus préconisée, avec résection de la cicatrice et du trajet de la biopsie. Les exérèses ont été les plus carcinologiques possibles nécessitant une résection osseuse de 120 mm en moyenne, et souvent une résection musculaire importante. La reconstruction a été faite par prothèse massive de la hanche sans allogreffe, par défaut de banques d’os au Maroc. Nous avons utilisé des cupules de 32 mm de diamètre. Les muscles fessiers ont été insérés dans tous les cas directement sur la prothèse. Le résultat fonctionnel à court terme était excellent puisque tous les patients ont repris la marche rapidement avec béquilles, et la disparition de la douleur a été constante. A moyen terme, une des patients a présenté une luxation post-traumatique sur prothèse, elle a été réduite avec bonne évolution. A long terme, les deux patients présentant des tumeurs métastatiques sont décédés environ un an après par la généralisation de leurs carcinoses, les autres gardent un bon résultat fonctionnel, et le plus ancien d’entre eux présente un petit liseré fémoral.
Résumé:
les traumatismes du rachis cervical représentent une pathologie fréquente qui touche le sujet jeune. L’imagerie par résonance magnétique est l’examen de référence dans l’exploration à la phase aiguë de ces traumatismes en présence de signe neurologique. Le but de notre travail est de rapporter les aspects en IRM des lésions traumatiques initiales vertébro-médullaires. Matériel et méthodes : étude prospective de 25 patients, réalisée au Service de Radiologie, étalée du 1er janvier 2005 au 31 janvier 2007. Les patients inclus dans cette étude avaient tous un déficit neurologique ayant amené à pratiquer rapidement un examen IRM. Résultats : l’âge moyen des malades est de 30 ans. Le tableau clinique est dominé par une tétraplégie dans 15 cas, une tétraparésie dans 5 cas, des troubles neurovégétatifs dans 4 cas, une monoparésie dans 2 cas. Le niveau lésionnel intéressait C4-C5 dans 6 cas, C5-C6 dans 5 cas, C3-C4 dans 5 cas, C1- C2 dans 3 cas et une atteinte pluri-étagée dans 6 cas. Les lésions médullaires étaient de type oedème médullaire dans 16 cas, l’hémorragie intra-médullaire dans 4 cas et l’association oedème-hémorragie dans 2 cas. L’atteinte discale a été objectivée dans 12 cas avec rupture discale totale dans 10 cas et hernie discale post-traumatique dans 2 cas. La rupture du LLP a été présente dans 4 cas et un hématome épidural dans 1 cas. Les lésions osseuses associées étaient objectivées dans 10 cas. Elles étaient de type subluxation dans 6 cas, fracture tassement dans 4 cas et fracture de l’arc postérieur dans 6 cas. Les lésions osseuses étaient responsables d’un recul du mur postérieur avec compression médullaire dans 20 cas. Conclusion : les traumatismes médullaires représentent une pathologie fréquente qui intéresse essentiellement les adultes jeunes mais aussi des adultes plus âgés. L’IRM est désormais l’examen de choix dans l’exploration des lésions traumatiques à la phase aiguë en apportant à la fois des arguments diagnostiques et pronostiques.
Résumé:
Douze tumeurs glomiques péri-unguéales confirmées histologiquement ont été colligées au Service de Traumato-Orthopédique de l’Hôpital Ibn Sina de Rabat sur une période de 6 ans. Le diagnostic a été porté cliniquement devant des douleurs unguéales déclenchées par le contact et le froid. Le traitement a été chirurgical dans tous les cas et a consisté en une résection complète. Au recul de 3 ans, nous n’avons pas noté de récidive ni de dystrophie unguéale.
Résumé:
Les auteurs rapportent 7 cas de synovite villonodulaire du genou durant une période de 5 ans (1998-2002). L’âge moyen de nos patients est de 43,5 ans (30-60 ans). L’atteinte était mono-articulaire dans tous les cas. Il s’agit de forme diffuse dans 5 cas et de forme localisée dans 2 cas. Le traitement a consisté en une synovectomie la plus large possible, soit sous arthroscopie, soit sous arthrotomie. Les résultats étaient bons et très bons dans 85% des cas avec un seul cas de récidive.
Résumé:
Le syndrome d’Ehlers Danlos (EDS) est une maladie héréditaire fréquente. Il est caractérisé par une hyperextensibilité cutanée et hyper-mobilité articulaire. Nous rapportons un nouveau cas de syndrome d’Ehlers Danlos, et nous rappelons la classification récente de cette affection. Il s’agissait d’un patient âgé de 31 ans, de parents cousins. Il présentait depuis l’enfance un tableau fait d’hyperextensibilité cutanée, peau mince et fragile avec des cicatrices dystrophiques, hyperlaxité articulaire et une tendance anormale au saignement sous forme de contusions, d’ecchymoses et d’hématomes. On notait par ailleurs une hernie ombilicale. Le bilan radiologique objectivait des luxations multiples et une scoliose. Chez notre patient, le tableau clinique nous permet de le classer comme un type I gravis selon la classification de Berlin. Alors qu’il est considéré comme un type classique dans la nouvelle classification.
Résumé:
La tuberculose ostéo-articulaire représente 2 à 5% de l’ensemble des tuberculoses, la principale localisation est la tuberculose vertébrale (50%). L’atteinte articulaire périphérique vient en second lieu affectant surtout les articulations portantes (hanche et genou), l’atteinte du poignet est rare (< 1%). La forme multifocale est peu commune représentant moins de 5% de l’ensemble des atteintes osseuses. Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 51 ans ayant présenté une tuberculose ostéoarticulaire multifocale : ostéo-arthrite du poignet gauche avec ténosynovite des fléchisseurs associée à une spondylodiscite lombaire étagée évoluant depuis 4 ans, le diagnostic a été confirmé par l’étude histologique du tissu synovial du poignet et le bilan d’extension a montré une localisation pulmonaire et urinaire. Un traitement a été démarré à base d’une chimiothérapie antituberculeuse de longue durée. Cette observation rend compte de l’ampleur du problème de santé publique posé par la tuberculose dans notre pays et qui est loin d’être éradiquée.
Résumé:
Le kyste anévrysmal est une lésion osseuse bénigne, ostéolytique et trabéculée, survenant le plus souvent dans la métaphyse des os longs et l’arc postérieur des vertèbres. La localisation au niveau du bassin est rare et ne constitue que 10 à 15% des cas. Les auteurs rapportent 3 cas de kyste anévrysmal du bassin colligés au Service de Radiologie Centrale du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Il s’agissait de 3 femmes de 13, 29 et 66 ans qui ont consulté pour des douleurs pelviennes. La TDM et l’IRM ont orienté le diagnostic dans 2 cas par la découverte de niveaux liquides-liquides. Dans le dernier cas, l’aspect était moins spécifique.
Résumé:
Les fractures complexes de l’extrémité supérieure de l’humérus s’accompagnent dans 5 à 30% des cas de lésions vasculo-nerveuses (4). Le but de notre travail est d’exposer les problèmes diagnostiques de ces lésions qui peuvent passer inaperçues surtout chez le polytraumatisé et les modalités de leur prise en charge. Nous rapportons le cas d’un malade présentant une fracture céphalotubérositaire de l’extrémité supérieure de l’humérus droit associée à une lésion de l’artère axillaire avec des signes d’ischémie relative du membre supérieur droit. L’angioscanner a objectivé une thrombose étendue de l’artère axillaire. La prise en charge thérapeutique a consisté en une réduction et stabilisation osseuse par une plaque associée à une revascularisation par une mise en place d’un greffon de la veine saphène interne. L’évolution a été favorable avec récupération des pouls en aval. Les fractures complexes de l’extrémité supérieure de l’humérus peuvent se compliquer de lésions vasculo-nerveuses en raison de la proximité du plexus brachial et de l’artère axillaire, d’où l’intérêt d’une démarche diagnostique rigoureuse afin de permettre une prise en charge adéquate dans les plus brefs délais.
Résumé:
Les traumatismes du bassin sont fréquents et graves, ils sont généralement secondaires à des accidents de la voie publique à cinétique violente ou à des chutes de grande hauteur expliquant ainsi la fréquence des lésions associées. Les complications vasculaires sont les principales causes de mortalité dans les fractures graves du bassin, survenant surtout dans les lésions par cisaillement. L’embolisation au cours de l’artériographie artérielle est un moyen sûr et efficace d’arrêter un saignement pelvien d’origine artérielle. Les résultats de cette technique sont très encourageants puisque certains travaux rapportent un taux d’hémostase réussie de près de 100% avec des taux de survie de 50 à 80% chez des patients présentant des traumatismes graves du bassin.
Résumé:
Les tumeurs osseuses bénignes (TOB) sont beaucoup plus fréquentes que les tumeurs malignes primitives. Tout au long de cet exposé, nous essayons de donner une approche diagnostique des tumeurs osseuses bénignes en insistant sur l’apport de l’imagerie et de la confrontation radioclinique. Les TOB sont de différents types histologiques : osseux, cartilagineux, fibreux et autres. Les signes révélateurs sont représentés par des douleurs, une tuméfaction, une fracture pathologique, une boiterie ou lors des complications vasculo-nerveuses. Les radiographies simples représentent un temps essentiel dans la découverte et le diagnostic d’une tumeur osseuse. Il s’agit le plus souvent d’une image lytique, parfois ostéocondensante ou mixte. Le caractère bénin est évoqué devant une ostéolyse bien limitée, un amincissement de la corticale sans rupture, une réaction périostée homogène sans atteinte des parties molles. A l’issue de cette confrontation radioclinique, certains diagnostics sont évidents et ne nécessitent pas d’autres investigations. D’autres lésions peuvent nécessiter un traitement chirurgical précédé par un complément d’imagerie. La TDM et l’IRM permettent de mieux analyser les lésions osseuses dans les régions complexes (bassin, rachis, omoplate) et de détecter des signes de dégénérescence maligne. La scintigraphie osseuse permet de visualiser les lésions squelettiques sous forme d’un foyer d’hyperfixation. L’étude anatomopathologique permet d’étudier les caractères morphologiques des tumeurs. La biopsie préalable reste indispensable au moindre doute, et le traitement sera décidé en fonction du résultat de cette biopsie.
Résumé:
La sciatique vertébrale commune par une hernie discale est une pathologie du sujet jeune, sa fréquence diminue avec l’âge où d’autres phénomènes arthrosiques rentrent en jeu. Notre étude est rétrospective étalée sur 11 ans et portant sur 55 cas de sciatique par hernie discale chez des patients âgés de plus de 60 ans, représentant 6,04% de toutes les sciatiques confondues. L’âge moyen était de 68 ans avec des extrêmes allant de 60 à 79 ans. La sciatique était de type L5 chez 56% des patients, un déficit neurologique a été présent chez 16 patients dont 9 de type sensitif (16%) et 7 de type moteur (12%). Quarante huit patients ont été opérés dont 26 par un abord intermyolamaire (58%), 14 laminectomies (31%) et 5 hémilaminectomies (11%). L’évolution à long terme a été marquée par une amélioration dans 42 cas, une persistance de sciatalgies intermittentes dans cinq cas, des lombalgies chroniques dans cinq cas et trois patients ont gardé un déficit moteur gênant la marche. A travers cette série et une revue de la littérature, les auteurs discutent les différentes particularités physiopathologiques, cliniques et thérapeutiques chez le sujet âgé.
Résumé:
L’instabilité rotulienne objective est une pathologie qui, sans être rare, est peu commune. C’est l’apanage de l’adolescent et l’adulte jeune, avec une prédominance féminine. Elle est la conséquence de facteurs multiples d’ordre osseux, capsulo-ligamentaires et musculaires. Elle regroupe deux entités cliniques : la luxation récidivante et la luxation traumatique suivie de troubles. Par la présente étude, nous rapportons l’analyse des dossiers médicaux de cinq patients pris en charge au Service de Traumatologie-Orthopédie II de l’HMIMV de Rabat, pour une instabilité rotulienne objective, pendant 2 années (2004 - 2005), et nous faisons une approche de cette affection, et ce pour démontrer à travers les résultats acquis l’importance d’une analyse radiologique précise dans le choix d’une stratégie chirurgicale, associant des gestes osseux et d’autres sur les parties molles, tout en tenant compte de l’âge des patients et du degré du dysfonctionnement. Le pronostic est dominé par l’apparition d’une arthrose fémoropatellaire à un âge précoce.
Résumé:
Nous avons mené un travail rétrospectif concernant 50 patients pendant une durée de 10 ans, traités chirurgicalement pour fracture de la palette humérale dont le but est de montrer leurs particularités cliniques, thérapeutiques et évolutives, ainsi que les difficultés de prise en charge des fractures complexes et d’évaluer les résultats. L’âge moyen de nos patients était de 29,38 ans (16 - 75 ans), avec prédominance masculine dans 78% des cas. Les étiologies étaient dominées par les chutes et les AVP. Nos résultats étaient satisfaisants (bons et très bons) dans 83%. Les complications étaient dominées par la raideur (8%) et les infections (8%).
Résumé:
Vingt neuf patients traités pour des fractures du rachis dorsal et lombaire par fixateur interne de type USS et arthrodèse limitée à un seul étage discal, ont été revus après un recul moyen de 85 mois, 18 cas seulement ont bénéficié d’une ablation du matériel de synthèse (AMO). Les résultats étaient basés sur l’analyse des données cliniques (douleur et signes neurologiques déficitaires), et radiologiques (Radiographies simples et IRM du disque remis en charge après AMO). Les auteurs discutent l’intérêt de l’arthrodèse limitée à un seul étage vertébral après synthèse par fixateur interne de type USS, et soulignent l’effet bénéfique de l’ablation du matériel sur le devenir fonctionnel et sur la douleur.
Résumé:
Ce travail rétrospectif a porté sur l’étude de 1637 victimes d’agression ayant des lésions traumatiques des membres. Nos blessés étaient de sexe masculin dans 78% des cas et avaient un âge moyen de 21 ans. Ils provenaient de la banlieue dans 70% des cas. Les agressions prédominaient durant les mois d'été et les vendredi, samedi et dimanche et durant les tranches horaires 18 heures - minuit. Les agressions par arme blanche étaient retrouvées dans 44%, par coup de poing 27% et par coup de bâton 18%. Le membre supérieur était touché dans 76% des cas. Les lésions étaient complexes dans 52% des cas. Le traitement était orthopédique ou chirurgical selon le principe du tout en un temps avec mobilisation précoce. Les résultats fonctionnels étaient globalement bons sauf en cas de lésions nerveuses avec ou sans lésions vasculaires et tendineuses complexes. Le mode d’agression était dominé par les coups de couteaux et les coups de poing. Les lésions prédominaient au niveau du membre supérieur (76%) où elles étaient essentiellement distales. A l’inverse, au niveau du membre inférieur, elles étaient essentiellement proximales. La défénestration et la projection d’un véhicule ont été rapportées dans 5 cas. Le traitement était fait en urgence ou en semi-urgence dans 83% des cas. Il s’agissait avant tout de plaies qui saignaient. Le traitement était adapté à chaque cas et le principe du tout en un temps était particulièrement respecté dans la réparation des plaies. Quatre vingt treize pour cent des blessés étaient traités en hôpital de jour. Le traitement était chirurgical dans 77% des cas et orthopédique ou médical dans 23% des cas. La rééducation a été souvent non ou mal suivie en raison de son inaccessibilité, son coût ou de la non coopération des blessés. Nos résultats sont comparables à ceux des autres séries. La violence est un phénomène d’une grande ampleur qui a amené à la réflexion sur les solutions possibles pour réduire ce fléau, notamment par le renforcement des dispositifs de sécurité, la limitation de la consommation d’alcool et des stupéfiants et l’amélioration des conditions socio-économiques en particulier dans les banlieues sensibles.
Résumé:
Le lipome arborescent est une pseudotumeur rare et d’étiologie inconnue, qui touche aussi bien l’homme que la femme et survient souvent entre les 4ème et 5ème décades de la vie. La localisation au genou est la plus fréquemment rapportée. La clinique n’est pas spécifique et se limite souvent à un gros genou douloureux. L’IRM représente actuellement l’examen radiologique le plus performant permettant d’orienter le diagnostic. La chirurgie d’exérèse reste le moyen thérapeutique permettant la guérison, la récidive est exceptionnelle. Les auteurs rapportent un cas de lipome synovial géant du genou gauche, particulier par son aspect envahissant toute l’articulation du genou, et par sa présentation clinique sous la forme d’une masse d’aspect herniaire sous-cutanée latéropatellaire externe. L’imagerie s’était limitée à la radiologie simple et à l’échographie, la biopsie a permis de poser le diagnostic. L’exérèse chirurgicale par une synovectomie à ciel ouvert a amené à la guérison sans récidive à 10 ans de recul.
Résumé:
Le léiomyome vasculaire est une tumeur bénigne douloureuse qui siège classiquement au membre inférieur. Nous en rapportons un cas inhabituel siégeant à la paroi d’une veine superficielle de la cuisse. Seule l’exérèse chirurgicale permet d’établir le diagnostic histopathologique.
Résumé:
Les auteurs rapportent un rare cas de calcinose tumorale idiopathique intéressant les deux régions trochantériennes chez un jeune adolescent. Affection d’éthiopathogénie imprécise, son diagnostic différentiel se pose avec les autres causes des calcifications des tissus mous périarticulaires. L’exérèse chirurgicale est le traitement de choix. Le pronostic est toujours favorable.
Résumé:
Les tumeurs à cellules géantes sont fréquentes, représentant l’une des tumeurs les plus problématiques dont le comportement est souvent déroutant. Elles atteignent l’adulte jeune sont de siège métaphysoépiphysaire des os longs, le plus souvent près du genou. La localisation au niveau du coude est exceptionnelle. Très récidivantes, souvent bénignes, leur traitement est presque exclusivement chirurgical mais non univoque. Les auteurs rapportent une observation à propos d’une localisation bifocale : extrémité distale de l’humérus et proximale du cubitus, amenant à discuter les différents aspects de la localisation multiple de cette tumeur.
Résumé:
Les fractures concomitantes et bilatérales de la tête radiale et du scaphoïde carpien sont des fractures rares. Notre observation est le premier cas décrit dans la littérature. Nous rapportons le cas d’un jeune patient, âgé de 28 ans, droitier, qui a présenté à la suite d’une chute d’un lieu élevé avec réception sur les deux membres supérieurs, un traumatisme fermé des deux poignets et des deux coudes. L’examen clinique a objectivé un oedème et une douleur en regard des deux tabatières anatomiques avec douleur à la mobilisation des deux coudes. Le bilan radiologique a objectivé une fracture bilatérale des têtes radiales classées type 2 à gauche et type 3 à droite selon la classification de Mason et une fracture bilatérale des scaphoïdes carpiens classée type B2 à gauche et B5 à droite selon la classification de Herbert. Les 4 lésions ont été traitées chirurgicalement à foyer ouvert par vissage type Herbert pour les scaphoïdes carpiens et vissage des têtes radiales. L’évolution clinique et radiologique à huit mois de recul, a été bonne. Le but de notre travail est de rapporter notre expérience, décrire le mécanisme causal et surtout insister sur la nécessité d’un examen soigneux de tout le membre traumatisé.
Résumé:
La prise en charge de la sciatique par hernie discale est essentiellement médicale. Dix à 15% des sciatiques nécessitent une cure chirurgicale de la hernie discale vu le retentissement fonctionnel et socio-économique. Le tableau clinique doit être concordant avec les données de l’imagerie. Cette dernière a connu dernièrement un progrès extraordinaire dans l’exploration neuroradiologique. L’acte chirurgical consiste en la libération de la racine. Cette libération pourrait être faite soit par une méthode chirurgicale conventionnelle, soit par une chirurgie mini-invasive (endoscopie). Les bons résultats chirurgicaux dépassant 85% des cas.
Résumé:
L’algodystrophie est un syndrome douloureux ostéoarticulaire à prédominance distale, évoluant en deux phases avec troubles vasomoteurs et tendance à la rétraction capsulo-ligamentaire, d’évolution spontanée favorable mais très prolongée. Le but de notre travail est d’évaluer l’apport de la scintigraphie osseuse (SO) et de décrire les aspects scintigraphiques dans l’algodystrophie chez 30 malades examinés au Service de Médecine Nucléaire. La moyenne d’âge de nos patients est de 41 ans (11- 68 ans). Le facteur déclanchant prédominant était posttraumatique dans 16 cas. La SO en trois temps a été réalisée chez tous les malades. Elle était en faveur d’algodystrophie en phase chaude chez 11 patients dont 1 cas parcellaire au niveau du genou et de la cheville, d’algodystrophie secondairement froide chez 7 malades et normale dans 10 cas. L’origine inflammatoire non spécifique a été retrouvée dans 2 cas et aucun cas d’algodystrophie en phase froide n’a été décelé. La SO est d’une grande sensibilité dans l’algodystrophie, elle assure le diagnostic de la maladie devant un doute clinique et élimine les pathologies osseuses ou extraosseuses pouvant égarer le clinicien.
Résumé:
les tumeurs glomiques ou glomangiomes sont des tumeurs bénignes rares développés aux dépens du glomus neuromyoartériel. Elles siègent avec prédilection aux extrémités des doigts et surtout sur le lit unguéal. Le but de notre travail est de soulever les problèmes diagnostiques de ces tumeurs, de montrer l’apport de l’imagerie moderne dans le diagnostic, de souligner l’intérêt du geste chirurgical et enfin d’évaluer nos résultats et de les comparer aux données de la littérature récente. Matériel et méthodes : notre travail est une étude rétrospective portant sur dix cas de tumeurs glomiques de la main colligées au Service de Traumatologie- Orthopédie II de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohamed V de Rabat sur une période de six ans, entre janvier 2000 et décembre 2006. Les méthodes d’étude ont été basées sur l’exploitation des dossiers médicaux avec recueil des données détaillées sur l’examen clinique, les données radiologiques, chirurgicales et anatomopathologiques réalisées chez ces patients. Résultats : l’âge moyen de nos patients était de 42 ans, avec une nette prédominance féminine (85%). La douleur était le motif principal de consultation. Les examens complémentaires se sont basés sur la radiographie standard, qui a montré une empreinte osseuse chez 2 patients (20%), sur l’échographie, faite chez 2 patients (20%) et sur l’IRM qui a été pratiquée chez 8 patients (80%). Le traitement a été chirurgical dans tous les cas avec résection complète. L’étude anatomopathologique, pratiquée dans tous les cas, a confirmé le diagnostic. On a noté 2 cas de récidive (20%), qui ont été repris favorablement. Les résultats étaient satisfaisants dans tous les cas avec disparition spectaculaire de la douleur. Discussion : la tumeur glomique apparaît comme une pathologie déroutante, d’abord du fait de sa rareté, ensuite de son expression clinique particulière. La douleur est le symptôme le plus précoce, le plus constant et le plus caractéristique dans la tumeur glomique évoluant sur un mode paroxystique, son caractère fulgurant et atroce contraste avec la discrétion ou l’absence des signes locaux. Les examens complémentaires se basent sur la radiographie standard, l’échographie et l’échodoppler mais surtout sur l’IRM, qui donne plus de détails sur le volume et le site de la tumeur. Le diagnostic positif de certitude ne peut être posé que par l’histologie. Le traitement est exclusivement chirurgical, celui-ci doit être exécuté en milieu spécialisé, en employant la microchirurgie. La possibilité de récidive est rare et les résultats sont généralement jugés excellents.
Résumé:
L’amputation est vécue comme un drame humain, quel que soit son niveau, elle touche le patient dans son intégrité physique pour laquelle il n’existe aucun remède, le traitement ne peut être que palliatif. Notre étude s’est basée sur 103 cas d’amputations des membres supérieurs (69%) et inférieurs (31%) colligés au Service de Traumatologie-Orthopédie du CHU Ibn Sina de Rabat sur une période de six ans allant de 1997 jusqu’à 2002. Les étiologies étaient dominées par les traumatismes graves (71,5%). La prédominance masculine était nette (90%). L’âge moyen des patients était de 47,5 ans. A travers l’examen de 23 patients revus avec plus de 3 ans de recul, nous avons noté que l’amyotrophie et la déminéralisation osseuse étaient les principales complications, certes très influencées par l’appareillage et la technique d’amputation. Les autres complications étaient à type de névrome, de rétractions musculaires et de lésions cutanées. Nous avons établi des critères d’appréciation basés sur un bilan subjectif et objectif. Notre étude nous a permis de distinguer le bon moignon du mauvais moignon, il existe une pathologie spécifique au moignon qu’on peut différencier en moignon défectueux et moignon douloureux.
Résumé:
La dégénérescence des ostéomyélites chroniques est une complication loco-régionale évolutive, rare, tardive et méconnue de l’ostéomyélite chronique touchant dans la majorité des cas le membre inférieur, survenant après une longue période d’évolution, et à prédominance masculine. Le diagnostic est posé sur les données cliniques et radiologiques, et confirmé histologiquement. Le traitement est dominé par des gestes d’amputation ou une exérèse élargie au stade précoce associée à une radiothérapie complémentaire. Sept cas de dégénérescence carcinomateuse sur ostéite fistulisée ont été colligés au Service de Traumato-Orthopédie du CHU Ibn Sina de Rabat.
Résumé:
Les auteurs rapportent 14 cas de synovite villo-nodulaire (SVN) des grosses articulations, sur une période de 1982- 2001. Le diagnostic a été suspecté sur les données cliniques (hémarthroses à répétition). La confirmation historique a été obtenue dans les 14 observations, Tous nos patients sont opérés : arthrotomie et synovectomie subtotale. Les résultats obtenus sont satisfaisants 8 bons et très bons résultats. Pour les 12 patients suivis avec un recul moyen de 3 ans : 2 récidives sont apparues dans un délai de 8 mois (genou) et 12 mois (épaule), après traitement des formes diffuses. La SVN nécessite un traitement rapide, le diagnostic est parfois difficile et l’IRM est un examen indispensable pour le diagnostic, la surveillance et le dépistage des récidives.
Résumé:
L’hydatidose vertébrale est rare. Elle représente la forme la plus fréquente et la plus grave des atteintes osseuses de l’échinococcose. Les lésions osseuses sont extensives avec une évolutivité très progressive vers des complications neurologiques. La valeur du traitement médical est incertaine et le traitement curatif se heurte à des récidives très fréquentes. Nous rapportons trois observations de kystes hydatiques à localisations vertébro-médullaires ; et nous discutons l’apport des moyens d’imagerie moderne au diagnostic positif.
Résumé:
L’ostéochondromatose synoviale est une métaplasie des tissus synoviaux qui touche rarement la hanche. La littérature ne décrit que quelques cas isolés concernant des patients sportifs. La corrélation entre cette pathologie et le sport, ainsi que les difficultés diagnostiques et thérapeutiques sont étayés à travers l’étude d’un cas analysé à la lumière d’une revue de la littérature. La douleur associée à une boiterie représentent le principal motif de consultation. Tandis que la radiographie standard et la TDM sont souvent suffisantes pour l’orientation diagnostique, la confirmation histologique reste indispensable. Le traitement est toujours chirurgical par l’ablation des ostéochondromes associée à une synovectomie totale soit à ciel ouvert soit par arthroscopie. Le pronostic dépend du taux de récidives puisque la transformation maligne demeure exceptionnelle.
Résumé:
Les auteurs rapportent une observation rare, d’une occlusion mécanique causée par une protrusion pelvienne d’une prothèse totale de hanche chez une patiente âgée de 85 ans, incident rarissime en chirurgie orthopédique. Le traitement a consisté à enlever les pièces prothétiques en présence d’un chirurgien viscéraliste, des lavements évacuateurs et une traction collée. Les suites étaient sans particularités. L’étiologie mécanique jamais rapportée dans la littérature est discutée dans cette observation.
Résumé:
Les fractures de fatigue sont consécutives à une contrainte mécanique excessive, inhabituelle et répétée sur un os sain. Le but de notre travail est de préciser l’aspect scintigraphique et l’apport de cet examen dans la maladie de Pauzat chez 2 jeunes patients sportifs âgés de 30 et 32 ans, se plaignant de douleurs mécaniques de la cheville et du pied droits lors d’une activité physique intense. Les radiographies étaient normales. La scintigraphie osseuse en trois temps a confirmé le diagnostic de fracture de fatigue du tibia et de l’os scaphoïde droits. Le diagnostic repose sur quatre éléments principaux : l’anamnèse, la pauvreté de l’examen clinique, une scintigraphie précocement positive et l’apparition retardée des signes radiologiques. La TDM et l’IRM, grâce à leur grande sensibilité, peuvent être contributives dans les cas difficiles en montrant le trait de fracture.
Résumé:
Le lymphoedème est un dysfonctionnement du système lymphatique, dû à une accumulation de liquide lymphatique dans les tissus conjonctifs. Non traité, il diminue la motricité du membre et favorise la survenue d’infection. La répétition de poussées infectieuses aiguës entraîne un épaississement fibreux de la peau et du tissu sous-cutané qui peut donner des déformations monstrueuses appelées “éléphantiasis”. Nous rapportons deux cas d’éléphantiasis traités au Centre des Brûlés et de Chirurgie Plastique du CHU Ibn Rochd de Casablanca, et nous tenterons d’exposer les différentes formes de lymphoedèmes, ainsi que leur thérapeutique. Cette thérapie associe plusieurs moyens mécaniques et fait appel dans certains cas à la chirurgie.
Résumé:
Le kyste osseux est une tumeur bénigne de l’enfant, il atteint préférentiellement l’extrémité supérieure de l’humérus et du fémur. La localisation au niveau du calcanéum est rare. L’objectif de ce travail est de mettre en exergue les problèmes diagnostiques et thérapeutiques de cette localisation. Nous disposons d’une observation d’un kyste osseux essentiel du calcanéum chez un patient de 18 ans, qui a présenté des talalgies gauches unilatérales, évoluant progressivement depuis 1 mois. Une radiographie standard et une tomodensitométrie ont montré un aspect en faveur d’un kyste osseux essentiel. Le traitement a consisté en un curetage-comblement par autogreffe prélevé au niveau de la crête iliaque. L’étude anatomopathologique a permis de confirmer le diagnostic.
Résumé:
L’escarre est une pathologie fréquente d’étiologie variée dont la prise en charge médicochirurgicale multidisciplinaire n’est pas toujours simple. Ce travail a pour but d’illustrer l’approche chirurgicale la mieux adaptée à travers 3 cas porteurs d’escarres de la ceinture pelvienne traités chirurgicalement dans le Service de Chirurgie Plastique du CHU Ibn Rochd de Casablanca. La reconstruction fait appel essentiellement aux lambeaux musculo-cutanés (LMC) : gluteus maximus (GM), tensor fasciae latae (TFL) et les ischio-jambiers. Les suites opératoires sont généralement satisfaisantes tandis que le contrôle à long terme permet d’évaluer la qualité de la cicatrice et l’absence de récidive.
Résumé:
L’embrochage centromédullaire élastique stable (ECMES) représente un nouveau principe de fixation endomédullaire, il semble particulièrement s’adapter aux nécessitées de la traumatologie infantile, sans souffrir des inconvénients que l’on peut opposer à la plupart des autres moyens d’ostéosynthèse. Nous rapportons une étude rétrospective colligée au Service de Chirurgie Pédiatrique B du CHU Ibn Sina de Rabat, sur une période de 33 mois, il s’agit de 20 cas de fracture diaphysaire de fémur traités par ECMES. L’âge moyen des patients est de 10 ans (7-14 ans) avec une nette prédominance masculine. L’ouverture cutanée était trouvée dans un seul cas classé stade I, selon la classification de Cauchoix et Duparc. L’ECMES, dans notre série, était ascendant dans 18 cas et descendant dans 2 cas. Tous les malades ont bénéficié d’ECMES à foyer fermé sauf 6 cas. L’ablation d’attelle se faisait vers le 15ème jour et l’ablation des broches dès la consolidation de l’os embroché. Les complications ont été marquées par 3 cas de retard de consolidation du fait de l’utilisation de broches de diamètre insuffisant, un cas d’infection au niveau du foyer nécessitant le retrait des broches et la mis en place d’un fixateur externe, 2 cas de raideur de genou qui ont bien évolués sous rééducation. L’ECMES reste une méthode simple dans sa conception, avec des indications qui sont multiples. Il constitue un moyen d’ostéosynthèse fiable n’exposant qu’à peu de complications, qu’il est facile d’éviter ou de contrôler.
Résumé:
Les fractures ouvertes de jambe posent un réel problème de santé publique au Maroc. Elles sont particulièrement fréquentes au Maroc vu le taux élevé des accidents de la voie publique. Le matériel d’ostéosynthèse, en l’occurrence le fixateur externe, reste cher et non disponible en urgence dans les structures hospitalières. L’objectif de ce travail est d’analyser les résultats d’une étude rétrospective de 31 cas de fractures ouvertes de jambe traités par un fixateur externe “low cost” de conception locale au Service de Traumato-Orthopédie B du CHU Med VI de Marrakech pendant une période de 18 mois. L’âge moyen de nos patients est 34,62 ans avec une prédominance masculine de 25 hommes pour 6 femmes (sex-ratio = 4,16). Les accidents de la voie publique représentaient la cause la plus fréquente et la jambe droite était la plus touchée : 22 cas dont 65% étaient des ouvertures de type II selon la classification de Cauchoix et Duparc. Les principales complications étaient la pseudarthrose 4 cas (13%), la nécrose cutanée 4 cas (13%), l’infection 3 cas (10%) et les déplacements secondaires 2 cas (6,5%). L’analyse des résultats et des complications montre que 87% des patients avaient un bon résultat anatomique et 64% présentaient un bon résultat fonctionnel.
Résumé:
La dégénérescence des ostéomyélites chroniques est une complication loco-régionale évolutive, rare, tardive et méconnue de l’ostéomyélite chronique, touchant dans la majorité des cas le membre inférieur, survenant après une longue période d’évolution, et à prédominance masculine. Le diagnostic est posé sur les données cliniques et radiologiques, et confirmé histologiquement. Le traitement est dominé par des gestes d’amputation ou une exérèse élargie au stade précoce associée à une radiothérapie complémentaire. Sept cas de dégénérescence carcinomateuse sur ostéite fistulisée ont été colligés au Service de Traumato-Orthopédie du CHU Ibn Sina de Rabat.
Résumé:
Les tumeurs malignes des parties molles représentent 1% des cancers. Leur sémiologie radiologique est devenue riche depuis l’avènement de l’IRM. Le but de notre travail est de montrer la place de l’IRM dans l’exploration des tumeurs malignes des parties molles. Nous rapportons 10 observations de tumeurs malignes des parties molles. Les patients étaient âgés entre 18 et 64 ans, 6 hommes et 4 femmes. Le motif de consultation était une tuméfaction des parties molles dans tous les cas. Les 10 patients ont été explorés par IRM en utilisant des séquences en écho de spin T2 et T1 sans et avec injection de Gadolinium. Des séquences avec saturation de graisse étaient réalisées chez tous nos patients. L’ IRM avait confirmé la présence d’un processus tumoral dans tous les cas ; des critères d’agressivité ont été étudiés ainsi que le bilan d’extension. L’examen anatomopathologique avait conclu à un synovialosarcome (4 cas), rhabdomyosarcome (2 cas) et liposarcome (4 cas). L’ IRM permet d’évoquer le diagnostic, de faire un bilan d’extension et un suivi post-thérapeutique.
Résumé:
Le plus volumineux et le plus long nerf de l’organisme, le nerf sciatique, est exposé à des traumatismes nombreux et divers, dont la réparation reste extrêmement délicate. Le but de notre travail est d’analyser les différentes techniques chirurgicales de la réparation nerveuse et leurs indications à travers une étude rétrospective de 20 cas de traumatisme du nerf sciatique colligés au Service de Traumatologie-Orthopédie de l’Hôpital Militaire d’Instruction Med V. Nos observations se repartissent en 3 cas de section du nerf sciatique par un objet contendant, 5 lésions par projectile, 4 traumatismes fermés et 8 cas de traumatismes iatrogènes. Quinze malades ont été opérés : 3 sutures directes, 3 greffes nerveuses et 9 traitements palliatifs. L’évolution fut marquée par : - Une récupération spontanée chez 5 patients (surtout les traumatismes iatrogènes). - Les résultats du traitement palliatif étaient bons chez 7 patients/9. - La chirurgie nerveuse a permis une disparition des troubles trophiques et une récupération sensitive chez tous les patients qui ont subi cette chirurgie. A travers cette étude, on a remarqué que les transferts palliatifs améliorent la fonction du membre et semblent optimiser la réussite des sutures nerveuses.
Résumé:
Le fibrome chondromyxoïde est une tumeur bénigne rare de l’os, plus fréquente chez l’adulte de sexe masculin. Elle touche la métaphyse des os long, surtout le fémur et le tibia. Nous rapportons un cas de fibrome chondromyxoïde de la diaphyse humérale gauche survenant chez une femme de 35 ans, révélé par une tuméfaction des parties molles. Les différents aspects cliniques, épidémiologiques et radiologiques seront discutés.
Résumé:
Les auteurs rapportent un cas d’instabilité rachidienne observée après une laminectomie pour canal lombaire étroit, cette instabilité est apparue à partir de la 9ème semaine postopératoire. Elle a été traitée par un lombostat plâtré, laissé en place pendant 2 mois, avec un résultat satisfaisant. Ils insistent sur la recherche de facteurs prédisposants préopératoires, tels que l’anté ou le rétrolisthésis mais surtout une scoliose et la prévention de l’instabilité si nécessaire par la stabilisation du rachis associée à la laminectomie.
Résumé:
Le kyste osseux anévrysmal est une lésion bénigne primitive ou secondaire. Nous rapportons l’observation d’un jeune patient de 27 ans qui présente un kyste anévrysmal du grand trochanter. Le bilan radiologique a été en faveur d’un kyste anévrysmal épiphysométaphysaire. Une biopsie a été réalisée et a confirmé ce diagnostic. La prise en charge a consisté en un curetage comblement par greffe cortico-spongieuse prélevée au niveau des deux crêtes iliaques et ostéosynthèse par visplaque DHS. Après un recul de 15 mois, nous n’avons pas noté de récidive.
Résumé:
Nous rapportons le cas d’un jeune patient âgé de 20 ans, qui a présenté une fracture de la diaphyse fémorale par fragilité osseuse. La condensation du squelette, constatée au bilan radiologique, nous a orienté vers le diagnostic d’une maladie héréditaire rare : le syndrome de Maroteaux-Lamy. La fragilité osseuse est due à l’accumulation d’une mucopolysaccharide par déficit enzymatique, transmis sur le mode autosomique récessif. A travers ce cas et à la lumière de la littérature, nous décrirons les difficultés opératoires propres à la maladie et rapporterons des nouveautés thérapeutiques.
Résumé:
Les fractures de contraintes sont des fractures non traumatiques. Elles regroupent deux entités différentes, les fractures de fatigue consécutives à une contrainte mécanique excessive, inhabituelle et répétée sur un os sain, et les fractures par insuffisance osseuse qui surviennent sur un os fragilisé, après une contrainte normale ou légèrement excessive. Objectif : préciser l’aspect scintigraphique et l’apport de cet examen dans les fractures par insuffisance osseuse. Matériel et méthode : notre étude porte sur 2 femmes ménopausées âgées de 70 et 80 ans, explorées scintigraphiquement pour suspicion de fracture par insuffisance osseuse suite à un traumatisme minime. Résultats : les facteurs de risque de l’ostéoporose sont représentés principalement par la ménopause non traitée chez les deux femmes. La radiographie standard a été normale dans le 1er cas et a objectivé un tassement vertébral de L1. Dans le 2ème cas, la scintigraphie osseuse a montré des foyers ostéoblastiques au niveau costal et vertébral suggestifs de fractures. Conclusion : les fractures par insuffisance osseuse surviennent le plus souvent chez des femmes âgées atteintes d’ostéoporose. Les radiographies peuvent être normales et la scintigraphie osseuse est l’examen de référence.
Résumé:
La Mésopotamie proprement dite est la plaine située entre les deux grands fleuves l’Euphrate et le Tigre, Hammurabi de Babylone vers 1700 av. J.-C. réussit à unifier pour un court moment la Mésopotamie toute entière. Ce roi laissa à la postérité un code qui porte son nom qui est notre sujet d’étude d’aujourd’hui. La médecine mésopotamienne sépare le diagnostic du pronostic et de l’étiologie ; l’étiologie nécessitant des connaissances physiologiques, anatomopathologiques ou plus simplement scientifiques, n’existe pas dans ces temps anciens. Alors, comment concevoir une maladie si l’on ne connaît pas sa cause ? La solution mésopotamienne à cette terrible interrogation a le mérite d’exister, elle relève surtout de la magie et de la religion. La maladie est une punition du péché, l’impureté corporelle est synonyme d’impureté morale. Le Dieu punit l’homme de deux façons soit directement soit en s’en écartant, dans ce cas les démons maladie s’installent à sa place sans étiologie, avec un diagnostic succinct qu’elle pouvait être la place de la thérapeutique ? Le traitement répond logiquement à l’origine de la maladie. Pour guérir, il faut fléchir le Dieu irrité et réconcilier avec lui le malade, puis expulser le démon qui a pris possession du malade. Ainsi, le premier à agir est le magicien, et c’est en cas d’échec qu’on se tournait vers le médecin. Il est parfois difficile de dissocier dans les textes qui nous sont parvenus ce qui revient au médecin et au magicien. On peut même parler de convergence des pratiques magico-médicales et médicomagiques. Cette convergence s’appuie aussi sur une double pharmacopée antidémoniaque et médicale. Le démon possesseur du malade s’y trouve bien pour lui faire quitter la place, il faut lui donner ce qu’il lui déplait: substances nauséeuses et dégoûtantes, plantes pourries, médicaments de mauvais goûts, urine, excréments. Le médecin mésopotamien fut prisonnier de sa lecture du monde, du moins dans son activité médicale, en est-il de même pour la chirurgie? Hammurabi le roi de Babylone (1792-1750 av. J.-C.) a fait inscrire les lois qui régissaient son peuple. Qu’est ce que le code ? Les juristes estiment le plus souvent qu’il s’agit d’un recueil législatif, destiné à être appliqué. Pour Hammurabi, le médecin qui s’occupe de chirurgie et lui seul est justiciable des articles de son code. La loi d’Hammurabi sépare judiciairement la médecine de l’une de ses spécialités la médecine opératoire. En libérant la médecine opératoire de toutes actions thaumaturgiques, le code restreint le corps médical à un corps justifiable et introduit l’idée d’une médecine opératoire souveraine se différentiant d’une médecine magique. A travers le code d’Hammurabi, la médecine opératoire échappe au paradigme de la juste expiation, car elle place la thérapie au centre de sa démarche médicale. En légiférant sur les échecs des thérapeutiques opératoires, les mésopotamiens 2000 ans av. J.-C. ont introduit les notions de bonne pratique, de formation médicale et d’évaluation médicale. Le code ne définit pas la notion de guérison et encore moins l’idée d’une restitutio ad integrum, il statue sur un dualisme manichéen qui entraîne soit le versement d’honoraires ou l’exécution d’une sanction. Mais, entre échec et guérison, sanctions et honoraires, le code ne prévoit rien introduisant dans la médecine opératoire la notion philosophique du tout ou rien. La découverte du codex c’est plus qu’une curiosité historique, c’est le témoin de la naissance de la médecine opératoire, la première pierre d’attente de la chirurgie, un acte fondateur dans une médecine qui fut essentiellement magique.
Résumé:
L’infection ostéoarticulaire constitue une urgence thérapeutique. L’imagerie peut être utile dans le diagnostic précoce et le bilan d’extension des lésions, mais elle ne doit pas retarder la prise en charge thérapeutique. L’IRM est considérée comme l’examen de choix dans le diagnostic précoce des infections ostéoarticulaires. Les radiographies standard étaient et sont toujours indispensables au diagnostic, le scanner a pour avantage de visualiser en même temps l’os et les parties molles et de mieux analyser les articulations difficilement explorables. L’échographie explore les parties molles et permet de guider les ponctions intra articulaires. La scintigraphie osseuse est actuellement très fiable dans le diagnostic précoce d’une ostéomyélite aiguë avec une sensibilité équivalente à l’IRM et une spécificité faible.
Résumé:
L’élastofibrome dorsal est une tumeur ou pseudotumeur fibro-proliférative, rare, bénigne, lentement évolutive et de pathogénie inconnue. Sa topographie typiquement infra et péri-scapulaire, sa composition tissulaire, faite de couches de tissus de type fibreux et de type graisseux, en fait une masse dont le diagnostic peut très souvent être posé de façon formelle par les méthodes d’imagerie, en particulier par la tomodensitométrie (TDM) et surtout par l’imagerie en résonance magnétique (IRM), évitant ainsi toute biopsie et/ou exérèse inutile. Les auteurs rapportent cinq cas d’élastofibromes dorsaux bilatéraux illustrant parfaitement les données caractéristiques de l’imagerie.
Résumé:
Le but de notre travail est d’évaluer les résultats fonctionnels et anatomiques de l’ostéotomie tibiale par addition de cale en ciment sur genu varum. Pour cela nous avons réalisé une étude rétrospective concernant 32 cas sur une période de 7 ans de 2000 à 2006. Les patients ont été revus avec un recul de 3 ans, l’âge moyen de nos patients était de 42 ans, le sexe féminin était prédominant dans 57% des cas, le genu varum était primitif dans 72% des cas. Les stades I et II d’Ahlback ont été retrouvés dans 87% des cas. La déviation angulaire globale était de 10°. Les résultats évalués selon le protocole du groupe Guépar étaient bons et très bons dans 88% des cas. Les meilleurs résultats furent notés avec les patients de moins de 60 ans, une arthrose débutante et un varus initial inférieur à 15°. La normocorrection a permis d’obtenir de bons résultats. Les complications postopératoires étaient rares sans conséquence sur les résultats thérapeutiques et aucune complication spécifique à l’utilisation d’une cale de ciment n’été retrouvée. L’usage d’une cale de ciment permet de réduire la morbidité et le temps opératoire avec une grande fiabilité et une stabilité dans le temps garant d’un résultat fonctionnel à long terme.
Résumé:
Les fractures complexes de la diaphyse humérale sont des fractures relativement fréquentes et qui continuent à poser le problème d’indication thérapeutique. Notre travail est une étude rétrospective portant sur 40 patients présentant des fractures complexes de la diaphyse humérale qui vise à comparer les résultats obtenus avec chaque méthode thérapeutique : le plâtre avec sa relative facilité et la chirurgie qui profite de l’évolution du matériel d’ostéosynthèse et des techniques. Le traitement orthopédique initial par plâtre brachio-antébrachiopalmaire a été adopté initialement chez 35% des malades. Le traitement chirurgical a été adopté initialement chez 65% de nos malades et 17,5% secondairement après échec du traitement orthopédique. Après un recul moyen de 25 mois, les résultats fonctionnels que nous avons obtenus ont été appréciés selon les critères de Stewart et Hundley et montrent une légère supériorité du traitement chirurgical par rapport au traitement orthopédique.
Résumé:
Dans cette étude, nous proposons de présenter 132 cas d’exostose recrutés au Service de Traumatologie- Orthopédie, Aile IV, colligés entre 1991 et 2007. Le but de ce travail consiste à étudier l’épidémiologie, les circonstances de découverte, le diagnostic, le traitement et l’évolution postopératoire de l’exostose sous ses deux formes ainsi que ses complications vasculo-nerveuses, ostéo-articulaires et le risque de dégénérescence. L’étude a été menée sur 132 malades dont 111 cas d’exostose solitaire et 21 cas de maladie exostosante. Cette maladie survient chez le sujet âgé en moyenne de 21,8 ans avec des extrêmes entre 10 et 70 ans. Une prédominance masculine a été constatée. La localisation au niveau des os longs du membre inférieur a concerné 70% pour l’exostose solitaire et 56% pour la maladie exostosante. L’exostose se manifeste cliniquement par des tuméfactions para-articulaires, des signes vasculaires ou d’irritation nerveuse, ou simplement par une gêne fonctionnelle ou esthétique. Son aspect radiologique typique permet un diagnostic aisé. Son évolution est simple mais il faut toujours garder à l’esprit le risque, quoique rare, de dégénérescence maligne. En l’absence de gêne fonctionnelle ou de complications diverses, nous optons pour l’abstention chirurgicale sous contrôle radiologique régulier. Dans les formes symptomatiques, par contre, le traitement est chirurgical et consiste en une résection de l’exostose au niveau de sa base d’implantation.
Résumé:
Les auteurs présentent les résultats d’une étude rétrospective linéaire réalisée à partir de 27 dossiers colligés au Service de Chirurgie Orthopédique sur une période de quarante et un mois, allant de janvier 2003 à mai 2006. Le but de ce travail est de montrer les aspects épidémiologique, diagnostique et thérapeutique de la pathologie. Dans notre série, nous notons une prédominance masculine. L’âge moyen des patients est de 40 ans. La tumeur osseuse est primitive dans 18 cas et secondaire dans 9 cas. La tumeur est localisée au membre inférieur dans 15 cas et au membre supérieur dans 9 cas ; 1 cas de localisation aux deux membres. L’os le plus atteint est le fémur dans 11 cas, vient ensuite l’humérus dans 8 cas, puis le tibia dans 5 cas et l’avantbras dans 2 cas. L’indication thérapeutique a été basée sur l’état général, le volume de la tumeur et l’atteinte ou non du pédicule vasculaire. Le traitement en fonction du type de tumeur a été, soit une amputation ou une désarticulation, soit une exérèse tumorale avec ostéosynthèse. Ainsi, 12 patients ont été amputés ou désarticulés, 8 ont bénéficié d’une chirurgie conservatrice et 7 ont refusé le traitement. Les suites opératoires ont été bonnes, à court et à moyen terme, pour les patients ayant bénéficié du traitement conservateur, avec disparition de la douleur et l’amélioration fonctionnelle du membre concerné.
Résumé:
Les auteurs rapportent une étude rétrospective de 35 cas de fractures complexes de l’extrémité supérieure des deux os de l’avant bras colligées entre 1994 et 2004 dans le Service de Traumatologie-Orthopédie (P32), CHU Ibn Rochd, Casablanca. Nous avons cherché à évaluer à partir de cette série, l’influence des types de fractures et du traitement sur les résultats fonctionnels et sur la survenue de complications. Nos patients (20 hommes, 15 femmes) ont été traités et 17 revus à plus de 6 ans avec un recul moyen de 3 ans. Au niveau de l’ulna, 9 fois la fracture était épiphysaire, 15 fois métaphyso-épiphysaire et 11 fois diaphysaire. Il y avait une fracture de l’apophyse coronoide 6 fois et de l’extrémité supérieure du radius 13 fois. Les lésions étaient à déplacement antérieur dans 19 cas et 16 cas postérieur, avec ouverture cutanée dans 10 cas. Le traitement était basé sur l’ostéosynthèse stable de l’ulna et la reconstruction de la colonne externe. Le traitement de l’apophyse coronoïde fracturée est apparu déterminant pour garantir l’avenir fonctionnel du coude. Le résultat était très bon pour 17 cas ; bon pour 10 cas ; moyen pour 2 cas et mauvais pour 6 cas.
Résumé:
La compression du nerf cubital au niveau du poignet est rare. Dans sa forme mixte ou motrice pure, elle peut entraîner une amyotrophie sévère. Une bonne connaissance anatomique de la région permet un diagnostic clinique relativement aisé. L’origine de la compression du nerf est souvent due à des kystes synoviaux, des traumatismes et des bandes fibreuses. Nous rapportons un cas de compression du nerf cubital au niveau du canal de Guyon, secondaire à une synostose entre le pisiforme et l’os crochu.
Résumé:
La localisation intramusculaire des lipomes est assez rare. Nous rapportons dans ce travail une étude rétrospective à propos de 3 cas de lipomes intramusculaires (LIM) traités et suivis au Service de Traumato-Orthopédie. Il s’agit de 2 femmes et un jeune homme âgés respectivement de 65, 52 et 32 ans. Les muscles intéressés étaient le muscle grand dentelé, le quadriceps et le deltoïde. Deux malades ont bénéficié d’une biopsie première avec exérèse secondaire. Quant au 3ème malade, il a bénéficié d’une biopsie-exérèse en un seul temps opératoire. L’histologie a confirmé le diagnostic. Le but de notre travail est de mettre le point sur cette localisation assez rare des lipomes.
Résumé:
L’ostéome ostéoïde est une tumeur bénigne, siégeant essentiellement au niveau des os longs. Sa localisation au niveau des os du pied est exceptionnelle. Le but de notre travail est de préciser l’aspect scintigraphique et l’apport de cet examen dans l’ostéome ostéoïde de l’astragale chez un patient âgé de 30 ans qui présentait des douleurs du pied droit évoluant depuis 6 mois avec tuméfaction de l’avant pied. Les radiographies standard étaient normales. Le diagnostic a été évoqué à la scintigraphie. Une TDM était en faveur d’un ostéome ostéoïde. Le geste chirurgical a consisté en une résection en bloc, l’étude anatomopathologique a confirmé le diagnostic. La scintigraphie osseuse est une technique très sensible qui permet de cibler la lésion lorsque le premier bilan radiologique n’est pas probant.
Résumé:
La calcinose tumorale idiopathique est une affection rhumatismale rare et bénigne, définie par le dépôt de matériel calcique dans les tissus mous périarticulaires. La localisation ectopique de ces calcifications se situe le plus souvent au niveau de la région trochantérienne et du coude atteignant majoritairement le sujet jeune de sexe masculin et de race noire. L’éthiopathogénie reste du domaine de l’hypothèse. Une approche clinique et des examens complémentaires judicieusement demandés permettent d’en évoquer le diagnostic et d’en pratiquer l’exérèse chirurgicale complète et précoce. Le diagnostic définitif de la calcinose tumorale idiopathique est un diagnostic d’exclusion et ne sera fait que sur l’examen anatomopathologique de la pièce opératoire. Le traitement repose essentiellement sur l’exérèse chirurgicale et pourrait être associé dans certains cas au traitement médical. Nous rapportons le cas d’une adolescente présentant une calcinose tumorale idiopathique normophosphorémique avec des localisations multiples, en détaillant les aspects diagnostiques, étiopathogéniques et thérapeutiques, à travers une revue de la littérature récente.
Résumé:
La rhizarthrose ou arthrose est une affection commune atteignant environ 50% des femmes d’âge moyen (1), si la plupart de ces patientes accepte le cours habituel de l’affection et tolère les contraintes douloureuses de la première commissure, mais un certain nombre d’entre elles, sont demandeuses d’un geste chirurgical, vu l’échec des traitement antalgiques, port d’orthèses et où l’arthrose est manifeste (pincement de l’interligne articulaire, douleur permanente de la colonne du pouce). Le choix des méthodes chirurgicales est vaste, à côté de la trapézectomie simple, l’arthrodèse et le remplacement prothétique, la trapézectomie avec stabilisation ligamentoplastie interposition (schéma) est une intervention intéressante permettant à la fois de régler trois problèmes majeurs, à savoir la conservation de la force de la colonne du pouce, la mobilité de l’articulation trapézo-métacarpienne et le moindre coût de cette intervention par rapport aux prothèses. Les auteurs ramènent le cas d’une femme de 56 ans présentant une arthrose trapézo-métacarpienne stade III (2) (atteinte associée des articulations péri-trapéziennes en plus de l’articulation trapézo-métacarpienne) chez qui une trapézectomie ligamentoplastie et interposition à été réalisée dérivée de celle Eaton et Littler
Résumé:
La place des exercices physiques et de la kinésithérapie est reconnue dans l’arthrose des membres inférieurs, qu’il s’agisse du genou ou de la hanche. Ces programmes ont un bénéfice reconnu et sont largement recommandés au sein des moyens thérapeutiques non médicamenteux. Les exercices physiques et la kinésithérapie dans la gonarthrose ont pour objectifs l’amélioration des déficiences telles que la raideur et les rétractions tendineuses, la force musculaire et l’endurance ainsi que la douleur. Les conséquences fonctionnelles attendues concernent l’aptitude à la marche, les activités habituelles de la vie quotidienne (habillage, conduite automobile, hygiène) voire sportive. Il existe de nombreuses modalités possibles de programme d’exercices et de kinésithérapie, celle-ci portant sur le rythme, la durée, le type d’exercice et la technique utilisée. En association à la rééducation, l’appareillage et en particulier les orthèses plantaires sont indiquées en première intention.
Résumé:
Les fractures diaphysaires des deux os de l’avant-bras chez l’enfant sont classiquement traitées orthopédiquement. Cependant, il existe un risque assez important de déplacement secondaire, cal vicieux et préjudice fonctionnel. Matériel et méthodes : nous avons réalisé un embrochage de type Métaizeau (ECMES) chez 21 enfants âgés entre 6 et 15 ans (moyenne : 11,9 ans). L’embrochage a été indiqué devant la constatation d’un déplacement secondaire chez 7 patients et devant une instabilité immédiate chez 14 enfants. L’ouverture du foyer a été réalisée chez 4 patients (19%). Résultats : le délai moyen de consolidation était de 8 semaines. Après un recul moyen de 16,7 mois (13-26 mois), 19 patients (90,4%) avaient un bon résultat fonctionnel et esthétique. Deux patients ont présenté un cal vicieux dans le plan frontal (respectivement de 8° et 20°). Conclusion : l’ECMES permet une excellente fixation des fractures diaphysaires des deux os de l’avant-bras chez l’enfant, à condition de maîtriser la technique opératoire et de respecter les indications.
Résumé:
Nous rapportons une étude rétrospective d’une série de 34 cas de fractures de la tête radiale colligés entre 1997 et 2004. L’objectif de ce travail est de rapporter notre expérience dans la prise en charge de ces fractures et de discuter les résultats à la lumière des données de la littérature. Il s’agissait de 25 hommes et de 9 femmes d'un âge moyen de 33 ans. Le mécanisme causal était dû à des chutes dans 20 cas (59%). Le diagnostic était basé sur des données clinico-radiologiques, les radiographies ont été analysées selon la classification de Mason modifiée par Rockood et Green, qui a permis de distinguer : 11 cas de type I (32%), 9 cas de type II (26%), 8 cas de type III (24%) et 6 cas de type IV (18%). Les lésions associées ont été notées dans 21 cas, dont 13 sont présentées par une luxation du coude. Le traitement fonctionnel était adopté dans 5 cas de type I. Le traitement orthopédique était adopté dans 8 cas : 6 cas de type I et 2 cas de type II. Le traitement chirurgical était adopté pour 21 cas avec ostéosynthèse dans 8 cas, appartenant aux stades II, III et IV. La résection de la tête radiale était effectuée dans 13 cas pour des stades III et IV. Le remplacement prothétique n'a été réalisé dans aucun cas. Les résultats fonctionnels ont été évalués selon le score de Nonnenmacher. Les résultats utiles étaient retrouvés chez 71% des patients. Les résultats médiocres et/ou mauvais étaient dus le plus souvent soit à la méconnaissance des lésions associées, mais ce problème peut être résolu par une analyse radiologique rigoureuse du coude et du poignet, soit à la survenue de complications tardives liées à la résection de la tête radiale. Ainsi, la décision de réséquer la tête du radius doit être réfléchie car le geste est loin d’être anodin. Néanmoins, la mise en place de prothèse pourrait donner des résultats meilleurs et prévenir bon nombre de complications dues à la résection simple.
Résumé:
Les auteurs rapportent une série de 30 cas de fractures du calcanéum traités chirurgicalement au sein du Service de Traumatologie-Orthopédie du CHU Hassan II de Fès. Il s’agissait de 22 hommes et de 8 femmes, dont l’âge variait entre 21 et 74 ans. L’étiologie était dominée par les accidents de la voie publique et les chutes d’un lieu élevé. L’évaluation des lésions était basée sur la classification de Duparc. Le traitement a consisté à faire une réduction et ostéosynthèse par plaque en Y, ou par plaque DCP réalisant un montage en triangulation. Les résultats cliniques ont été évalués en se basant sur le Maryland Foot Score, avec un recul moyen de 24 mois. 86% de nos patients ont eu un bon à moyen résultat.
Résumé:
La pseudarthrose du col de fémur est l’évolution de toute fracture non ou mal traitée. Les auteurs rapportent 18 cas. Il s’agit de 12 hommes et 6 femmes dont l’âge moyen est supérieur à 60 ans dans 66% des cas. Les trois quart de notre série ont été victimes de la négligence de leur fracture ou ayant suivi un traitement traditionnel. Dans 3 cas, la pseudarthrose est survenue après vissage du col. Nos malades sont tous opérés : arthroplastie totale cimentée par voie d’abord postéro-externe et une rééducation intensive. Sept sont perdus de vue. Le recul moyen est de 18 mois avec des extrêmes allant de 3 mois à 5 ans. Nos résultats sont globalement bons. Un seul patient dans notre série a développé plusieurs complications après la mise en place de la PTH, qui se sont achevées par l’ablation de la prothèse (hanche ballante). Il faut insister sur le traitement adéquat de toute fracture du col de fémur, le plus rapidement possible, et par une bonne ostéosynthèse.
Résumé:
L’hydatidose musculaire des membres est rare même au Maroc où l’hydatidose sévit d’une façon endémique. C’est une affection bénigne, de bon pronostic. Les auteurs rapportent sept cas de localisations primitives du kyste hydatique des parties molles, colligés dans le Service de Traumatologie-Orthopédie du Centre Hospitalier Universitaire de Rabat-Salé. Tous nos patients étaient d’origine rurale, ayant consulté pour une tuméfaction des parties molles évoluant depuis une durée moyenne de deux ans avec conservation de l’état général. Le siège de la tuméfaction était au niveau de la fesse dans quatre cas, au niveau de la cuisse dans deux cas et au niveau du bras dans un seul cas. L’échographie, la tomodensitométrie et les tests immunologiques orientaient le diagnostic. Le traitement consistait en une périkystectomie totale. L’étude anatomopathologique de la pièce opératoire confirmait la nature hydatique. Les résultats étaient satisfaisants. A la révision, aucune récidive n’a été notée. La prophylaxie à l’échelle nationale est le meilleur moyen de lutte contre cette affection parasitaire.
Résumé:
La ténosynovite de De Quervain (TSDQ) reste parmi les principales causes des douleurs du bord radial du poignet. Soulager le patient de cette douleur source d’inconfort et d’impotence fonctionnelle était depuis l’ère de De Quervain le souci des praticiens. Si la majorité d’entre eux plaident jusqu’à nos jours pour une prise en charge médicale, d’autres néanmoins orientent leur attitude vers une chirurgie précoce comme traitement radical sans récidive. Ailleurs, beaucoup d’auteurs ont conclu à la relation entre l’échec du traitement médical et l’existence de variations anatomiques, particulièrement l’existence d’un septum intratunellaire isolant le tendon court extenseur du pouce (EPB) dans un compartiment serré. C’est pour définir la place de la chirurgie dans la gestion thérapeutique de la ténosynovite de De Quervain, que nous proposons une étude analytique de dix cas de TSDQ traités chirurgicalement dans le Service entre janvier 2004 et décembre 2007. Chez nos patients, nous avons réalisé avec succès la technique de fixation du lambeau capsulaire au derme après la réalisation d’une synovectomie et/ou la résection d’un septum ou d’une anomalie musculo-tendineuse. A la lumière de nos résultats et ceux de la littérature, il parait clair que la chirurgie offre une solution efficace dans la gestion thérapeutique de la TSDQ et mérite d’être considérée comme le traitement de première intention dans les cas vue tardivement.
Résumé:
Les auteurs rapportent 30 cas de fracture de la base du premier métacarpien traités au Service de Traumatologie Orthopédie (P32) du CHU Ibn Rochd de Casablanca durant une période de 12 ans, de janvier 1993 au décembre 2004. L’âge moyen de nos patients est de 29 ans avec des extrêmes allant de 10 ans à 52 ans avec une nette prédominance masculine 83%, le côté droit était le plus touché. Les accidents de la voie publique constituent l’étiologie la plus fréquente de cette fracture suivie par les chutes et les agressions. L’examen clinique retrouvait classiquement une impotence fonctionnelle douloureuse avec oedème de la loge thénar et fermeture de la première commissure. Un bilan radiologique comportant une radiographie de la main de face et de profil a permis de déterminer 6 fractures de Bennet à gros fragment ; 10 fractures de Bennet à petit fragment ; 5 fractures de Rolondo et 9 fractures extra articulaires. La réduction orthopédique suivie d’un embrochage percutané était la méthode thérapeutique la plus utilisée, 22 embrochages d’Iselin, 4 embrochage de kapandji et un patient traité selon la technique d’embrochage de Johnson. Le recours à la réduction sanglante n’a été réalisé que chez trois patients. Les résultats utiles étaient de 77% dont 39% étaient excellents, 23% bons, 16 % acceptables et mauvais dans 23%.
Résumé:
Si actuellement le fait de réimplanter un membre a perdu de son côté spectaculaire, il faut bien reconnaître que de nombreux problèmes continuent de se poser dans notre contexte surtout la qualité du recueil et de la préservation et le délai réel de replantabilité, ce qui rend la prise en charge chirurgicale plus difficile et compromet ainsi le pronostic fonctionnel de nos patients. Nous rapportons deux cas de réimplantation de mains qui ont été hospitalisés dans notre service pour prise en charge rééducative. Il s’agit d’une amputation totale chez un homme de 42 ans dans le premier cas et d’une amputation subtotale type II (interruption de la circulation sanguine avec persistance d’une connexion tendineuse) chez un homme de 21 ans dans le deuxième cas. Dans les deux observations, l’amputation intéressait la main non dominante, il s’agissait d’une plaie franche par arme blanche siégeant au niveau de la première rangée du carpe. La durée moyenne d’hospitalisation était de 6 mois et les blessés ont été revus avec un recul de 15 mois pour le premier cas et 9 mois pour le deuxième. Les résultats fonctionnels évalués selon l’examen clinique, les données de l’électromyogramme (EMG) et les scores DASH (the disabilities of the arm, shoulder and hand) et Chen’s criteria for replanted limbs étaient jugés satisfaisants, les blessés ont récupéré une fonction utile au niveau de leur main réimplantée, dans leurs activités quotidiennes, de loisirs et professionnelles. A la lumière de ces deux observations et à travers une revue de la littérature, nous insisterons sur le rôle primordial d’une rééducation, entamée précocement et bien suivie, en vue d’une bonne récupération fonctionnelle et d’une réinsertion sociale et professionnelle de ces patients.
Résumé:
La pseudarthrose congénitale touche le plus souvent le tibia, bien que d’autres localisations ont été décrites, péroné, radius, cubitus, clavicule et humérus. La pseudarthrose congénitale isolée du radius est une entité très rare avec moins de vingt cas rapportés dans la littérature. Nous rapportons un cas de cette maladie traité dans notre institution. Ce patient a été traité avec succès par l’excision de la pseudarthrose associée à une greffe osseuse standard (péroné non vascularisé). La revue de la littérature souligne les difficultés thérapeutiques de cette pathologie ainsi que la place importante du péroné libre vascularisé.
Résumé:
Les auteurs rapportent le cas d’un ostéome ostéoïde du sacrum. Le diagnostic est difficile car le sacrum constitue une localisation rare de cette tumeur et les signes cliniques ne sont pas spécifiques. Le problème soulevé par cette localisation est le repérage exact de la tumeur sur la vertèbre et la difficulté de l’exérèse chirurgicale. La tomodensitométrie est l’examen clé aussi bien pour le diagnostic que pour la planification opératoire. Le premier objectif de l’intervention chirurgicale est l’excision complète du nidus tout en restant économe vis-à-vis de la vertèbre.
Résumé:
L’exostose est la plus fréquente des tumeurs bénignes de l’os, elle apparaît en général en période de l’adolescence, elle entraîne rarement des complications vasculaires, à type de fistules artério-veineuses, de thromboses ou de faux anévrismes. Les faux anévrismes sont les plus fréquents notamment au niveau de la région poplitée. La physiopathologie de leur développement est discutée, leur traitement s’impose dès leur diagnostic par la résection de l’exostose et la mise à plat du faux anévrisme avec rétablissement de la continuité vasculaire. On rapporte le cas d’un homme de 19 ans qui a présenté cette rare complication. On discute les facteurs favorisants de son installation, les moyens de diagnostic et le traitement.
Résumé:
La localisation phalangienne de l’ostéome ostéoïde est très rare selon la littérature, cependant nous rapportons le cas d’un ostéome ostéoîde localisé au niveau de la première phalange du majeur gauche, chez une jeune fille âgée de 18 ans. La symptomatologie était marquée par la douleur nocturne, paroxystique, et calmée par la prise de l’aspirine. La radiographie a montré une lacune médullaire entourée d’une ostéocondensation, le scanner a appuyé fortement le diagnostic en précisant la localisation exacte et en révélant l’image du nidus, la biopsie-exérèse a confirmé le diagnostic. La patiente a bénéficié d’une exérèse complète de la tumeur avec comblement de la cavité résiduelle par du tissu spongieux. A 2 ans de recul, aucune symptomatologie ne persistait avec une récupération fonctionnelle totale du doigt. Ce cas nous a paru intéressant à présenter, vu la rareté de cette localisation et le bon résultat obtenu après exérèse complète de la tumeur.
Résumé:
Le travail retrace l’expérience marocaine dans la banque d’os et rappelle l’intérêt de celle-ci et son mode de fonctionnement. Nous décrivons le protocole de conservation des têtes fémorales pour la banque d’os de Casablanca. Ce protocole obéit aux règles internationales. Les greffons collectés sont des têtes fémorales prélevées au Service de Traumato-Orthopédie (P32) du CHU Ibn Rochd de Casablanca auprès de patients bénéficiant d’arthroplastie de la hanche. Nous rapportons en cette issue la réalisation de la première allogreffe osseuse à l’échelle nationale. Nous essayons à travers ce travail de démontrer l’intérêt des allogreffes osseuses.
Résumé:
Le syndrome du canal carpien est le plus fréquent des syndromes canalaires du membre supérieur. Son traitement chirurgical consiste en la libération du nerf médian par section du ligament annulaire du carpe. Nous rapportons 145 dossiers de décompression du nerf médian réalisées à ciel ouvert entre juin 2001 et décembre 2006, par un seul opérateur (S.F.). Il s’agit de 102 patients dont 43 présentaient un syndrome du canal carpien bilatéral. L’âge moyen de nos patients est de 52 ans (34- 70) avec une nette prédominance féminine (sex-ratio : 3). 89% de nos patients étaient de classe 2 selon la classification de Rosenbaum et Ochoa. Tous nos patients ont été opérés selon une voie longitudinale de Mitz, dissection du coussin graisseux sus rétinaculaire et section du rétinaculum des fléchisseurs ainsi que du carpi volare en sous cutané. La fermeture se fait par des points simples sans plastie du ligament annulaire. Avec un recul moyen de 13 mois, nos résultats ont été évalués selon les critères de Kelly. Ils étaient bons à très bons dans 95% des cas. Nous déplorons 4% de cicatrices douloureuses et 3% de paresthésies transitoires de l’auriculaire. La décompressions du nerf médian à ciel ouvert nous paraît être une technique simple, fiable et peu onéreuse qui permet une bonne exposition et une exploration complète garantissant l’absence de récidives. Les complications sont rares et sans gravité et les résultats rejoignent ceux de l’endoscopie au bout de trois mois.
Résumé:
Les fractures de l’extrémité distale du radius sont fréquentes et constituent l’apanage classique des femmes âgées ostéoporotiques. Elles sont douées d’un polymorphisme nécessitant un traitement adéquat dans chaque situation en privilégiant une mobilisation précoce seul garant d’une limitation de la raideur et l’algodystrophie. Notre travail est une étude rétrospective de 40 cas de fracture de l’extrémité distale du radius, suivis pendant 9 ans (1996-2004) au Service de Traumatologie-Orthopedie, (aile 4), du CHU Ibn Rochd. La moyenne d’âge de nos patients était de 43 ans avec une prédominance masculine. Le côté gauche était atteint chez 25 patients et l’étiologie était dominée par une chute de la hauteur dans 65% des cas. Selon la classification de Castaing complétée par Grumillier, les fractures ont été articulaires dans 30 cas, extra-articulaires dans 9 cas et association des deux chez un patient. Chez les 40 patients, 21 cas ont été traités par embrochage de Kapandji, 8 cas par plaque vissée, 8 cas par fixateur externe, 2 cas par embrochage de PY et 1 cas par association fixateur externe et embrochage de Kapandji. Les suites opératoires ont été marquées par un déplacement secondaire chez 10 patients, un syndrome d’irritation du nerf radial chez 2 patients, 3 cas d’infection sur broche, 4 cas de cal vicieux, 3 cas de syndrome d’algodystrophie et 3 cas de raideur articulaire. L’étude de cette série a permis d’analyser les résultats et les complications des différentes techniques opératoires. La rééducation précoce est un complément thérapeutique indispensable pour la récupération rapide et satisfaisante de la fonction du poignet et de la main.
Résumé:
Les fractures du pilon tibial sont des lésions rares le plus souvent associées à des lésions des tissus mous lorsqu’elles sont provoquées par des mécanismes à haute énergie. Nous avons mené une étude rétrospective d’une série de 39 fractures du pilon tibial chez 38 patients traités au Service de Traumatologie-Orthopédie du CHU Hassan II de Fès, sur une période de 5 ans. L’analyse de nos résultats a objectivé une majorité de bons résultats fonctionnels cliniques et radiologiques par le traitement à foyer fermé. Ce dernier a montré sa supériorité par rapport au traitement à foyer ouvert et le traitement combiné.
Résumé:
Notre étude porte sur l’analyse de 53 cas d’EFS durant une période de 7 ans. Le but de notre travail est d’insister sur les particularités clinique et radiologique de l’EFS et d’étudier les différentes modalités de prise en charge. L’âge des patients varie entre 12 et 17 ans avec une moyenne de 14 ans. Le mode évolutif était 31 fois chronique, 10 fois aigu et 12 fois aigu sur fond chronique. Le déplacement était classé selon Carlioz : 10 cas stade 1, 29 cas stade II et 14 cas stade III. Le traitement a consisté en une fixation in situe dans 36 cas, une fixation après réduction orthopédique dans 10 cas, une reposition chirurgicale par la méthode de Dunn dans 5 cas et dans 2 cas la réorientation de la tête fémorale a été faite par ostéotomie cervicale. Nos résultats ont été évalués après un recul moyen de 3 ans et 2 mois. Ils ont été jugés très bon dans 5 cas, bon dans 11 cas, moyen dans 9 cas et mauvais dans 5 cas. L’évolution a été compliquée 4 fois par la coxite laminaire et 2 fois par la nécrose céphalique. La coxarthrose a été observée dans 2 cas après 5 ans d’évolution. En dépit de l'intérêt primordial du dépistage précoce dans la prévention de l’EFS, cette maladie reste souvent de découverte tardive rendant toute technique thérapeutique aussi conservatrice qu’elle soit une menace réelle pour l’avenir fonctionnel de la hanche.
Résumé:
Les brûlures de la main posent un problème thérapeutique majeur. Elles sont représentées dans notre contexte marocain par les brûlures par flamme de butane (3 Kg) chez l’adulte et les brûlures par ébouillantement chez l’enfant. Bien que les brûlures isolées des mains ne mettent pas en jeu le pronostic vital, elles sont souvent graves sur le plan fonctionnel responsables de séquelles inadmissibles. Notre travail concerne deux observations de brûlures des mains traitées par excision greffe précoce (EGP), colligées au Centre National des Brûlés et de Chirurgie Plastique du CHU Ibn Rochd de Casablanca avec revue de littérature. Le premier cas est celui d’un jeune mécanicien victime d’une brûlure du deuxième degré intermédiaire du membre supérieur gauche et du cou, par flamme d’essence. Le deuxième cas est celui d’une jeune ménagère victime d’une brûlure par flamme de butane des deux membres supérieurs, de la face et du cou réalisant le tableau classique du syndrome face-main. A travers nos deux cas qui ont été pris en charge précocement par excision tangentielle suivie d’une greffe de leurs mains, nous avons mis en valeur l’intérêt de cette technique permettant l’obtention de résultats esthétiques et fonctionnels satisfaisants. L’EGP représente un progrès considérable en chirurgie plastique. En court-circuitant les phases de détersion et de bourgeonnement, elle vise la récupération fonctionnelle, la restitution d’une morphologie normale et d’un aspect le plus esthétique possible quand elle s’applique à la main.
Résumé:
L’instabilité rotulienne est une pathologie peu fréquente et peu connue chez l’enfant et pose de nombreux problèmes thérapeutiques. Elle se définit par le fait qu’au cours de la flexion, la rotule ne s’engage pas, s’engage mal dans la trochlée, ou encore elle s’en échappe. Matériel et méthodes : nous avons colligé 7 cas d’instabilité rotulienne suivis au service d’orthopédie pédiatrique entre 1998 et 2002. L’âge des patients variait entre 6 et 16 ans, avec une moyenne de 10 ans et demi. Nous avons noté une prédominance féminine avec 5 filles pour 2 garçons. L’âge de diagnostic est variable depuis la naissance jusqu’à l’adolescence. L’atteinte bilatérale est retrouvée chez 2 enfants. Tous les patients ont bénéficié de cliché standard de face et de profil à 30° et 4 ont eu une incidence axiale, seulement deux ont eu un scanner. Résultats : l’étude clinique a retrouvé 4 luxations majeures et 3 luxations occasionnelles. La kinésithérapie était indiquée chez un patient alors qu’elle était préopératoire pour 3 cas. La chirurgie était indiquée pour 7 genoux (1 cas bilatéral) et nous avons réalisé la technique de Goldhwait dans 4 genoux et la technique d’Insall dans 3 genoux dont une était associée à une transposition de la TTA chez une adolescente de 16 ans. L’évolution était jugée bonne pour 6 genoux et nous déplorons un échec. Conclusion : le diagnostic est clinique aidé par la radiologie qui oriente le traitement. Nous avons obtenu de bons résultats avec le Godhwait.
Résumé:
Nous rapportons un cas rare de faux anévrysme d’une branche de l’artère fémorale profonde succédant à l’ostéosynthèse d’une fracture du fémur par une plaque vissée. Un saignement inexpliqué lors de la deuxième semaine post-opératoire était le seul signe d’appel. Le diagnostic a été confirmé par l’artériographie. Le traitement était chirurgical par ligature de l’artère nourricière et mise à plat du faux anévrysme. Nous discutons à travers cette observation les modalités de prise en charge de cette complication redoutable.
Résumé:
Les auteurs rapportent chez un patient de 47 ans, un cas de synovite villonodulaire du genou révélée par un kyste poplité géant. La clinique et la radiologie standard étaient sans spécificité ; l’imagerie par résonance magnétique nucléaire a permis d’orienter le diagnostic, qui a été confirmé par l’étude anatomo-pathologique de la biopsie synoviale réalisée par abord direct de la masse poplitée et par voie arthroscopique de l’articulation du genou. La résection du kyste associée à une synovectomie partielle, réalisés 3 ans plus tard, ont permis la guérison sans récidive. Les auteurs soulignent, à la lumière des données de la littérature, la rareté de ce mode de présentation, et discutent les difficultés du diagnostic.
Résumé:
La responsabilité de la bourse graisseuse sous rotulienne dans certains dérangements internes du genou est connue depuis les observations originales rapportées par Hoffa en 1904. En peropératoire, Hoffa retrouvait une frange graisseuse qui occupait l’interligne articulaire, dont l’ablation faisait disparaître les symptômes. Depuis cette date, peu de publications ont été consacrées à la maladie de Hoffa, et à notre connaissance, aucune grande série n’a été publiée récemment dans la littérature. Ce travail comprend une revue bibliographiqe associée à l’étude des différents aspects sémiologiques, étiopathogéniques et thérapeutiques de ce type d’affection, en rapportant un cas d’ossification du ligament de Hoffa qui ne serait en fait que l’évolution finale de la maladie.
Résumé:
La replantation de la main après amputation traumatique est de plus en plus pratiquée, la technique s’est largement développée grâce aux progrès de l’instrumentation et de la microchirurgie. Nous rapportons deux cas de replantation de la main après amputation, les deux observations concernent deux jeunes hommes qui ont été victimes d’une agression par arme blanche ayant occasionné une amputation transcarpienne de la main gauche dans les deux cas. La prise en charge dans les six heures pour les deux patients a consisté en un embrochage radio-carpien, une revascularisation et réparation tendinonerveuse de la main. L’évolution a été marquée par la récupération d’une fonction satisfaisante et d’une sensibilité de protection au niveau des doigts et de la main chez les deux patients. La replantation d’une main réalisée entre des mains expérimentées avec une rééducation longue et bien suivie et des soins postopératoires appropriés, peut éviter aux personnes atteintes un handicap fonctionnel définitif majeur.
Résumé:
Les auteurs rapportent un cas de fracture luxation radiocarpienne dorsale ouverte, associée à une parésie du nerf ulnaire, une disjonction scapho-lunaire et une luxation dorsale de la radio-ulnaire inférieure chez un homme de 45 ans, admis aux urgences une heure après l’accident. Le patient a été opéré en urgence, après parage soigneux de l’ouverture cutanée et neurolyse du nerf ulnaire, le patient a bénéficié d’une réduction manuelle avec fixation interne par une voie d’abord dorsale. Le résultat est satisfaisant à 28 mois d’évolution.
Résumé:
Le syndrome douloureux regional complexe continue de poser le problème de prise en charge thérapeutique. A travers une revue de la littérature, nous tenterons d’analyser l’actualité diagnostique et les avancées thérapeutiques concernant l’algodystrophie, notamment l’efficacité des biphosphonates de 2ème génération.
Résumé:
l’entorse du ligament latéral externe de la cheville est une lésion fréquente qui peut aller de la simple distension vers la rupture complète. But du travail : faire un bilan global de la prise en charge de cette pathologie vu l’absence de consensus. Patients et méthodes : notre étude est prospective à propos de 100 cas d’entorses du LLE de la cheville colligés au service de traumatologie orthopédie du CHU Ibn Rochd de Casablanca sur une durée de 10 mois. L’âge moyen de nos patients était de 31 ans (15-53 ans) et 80% étaient des sujets actifs dont 5% de sportifs de haut niveau. Les circonstances du traumatisme étaient dominées par les chutes banales (44%) avec une prédominance du mécanisme par inversion. La douleur à la palpation du LTFA était présente chez 98% des patients ; l’oedème en oeuf de pigeon immédiat était retrouvé dans 56% des cas. Les radiograpies standard étaient positives dans 16% des cas. Le protocole RICE était réalisé dans tous les cas. Le mode de contention le plus utilisé était la botte plâtrée (48%). La chirurgie a été préconisée secondairement chez trois patients qui présentaient des signes de conflit antéropostérieur. La rééducation a été proposée dans tous les cas. Résultats : au recul moyen de 8 mois, seulement 25% des patients ont été revus. Les résultats selon les critères de Kitaoka étaient satisfaisants dans 68% des cas. Les complications étaient dominées par les conflits antérosupérieurs dans 4 cas ayant nécessité un traitement arthroscopique avec une bonne évolution. Discussion : le polymorphisme clinique de cette lésion impose une démarche diagnostique rigoureuse pour un choix thérapeutique optimal.
Résumé:
Le traitement de choix des fractures supracondyliennes déplacées de l’humérus chez l’enfant est la réduction à ciel fermé associé à l’embrochage percutané. Le montage en croix est théoriquement supérieur sur le plan biomécanique au montage latéral. Matériel et méthodes : le but de cette étude est de revoir les résultats d’une série de neuf cas de fractures supracondyliennes déplacées traitées par un embrochage en croix entièrement réalisé par voie latérale. Résultats : toutes les fractures ont consolidé avant la sixième semaine. Les axes et la mobilité postopératoire du coude en flexion et en extension ont été normaux au dernier recul chez tous les patients. Deux cas d'infection superficielle ont été notés. Conclusion : l’embrochage en croix selon Dorgan est une option considérable pour le traitement des fractures supracondyliennes de l’enfant. Il offre les avantages biomécaniques de l’embrochage en croix classique sans risque d’atteinte du nerf cubital.
Résumé:
Douze tumeurs glomiques péri-unguéales confirmées histologiquement ont été colligées au Service de Traumato-Orthopédie de l’Hôpital Ibn Sina de Rabat sur une période de 6 ans. Le diagnostic a été porté cliniquement devant des douleurs unguéales déclenchées par le contact et le froid. Le traitement a été chirurgical dans tous les cas et a consisté en une résection complète. Au recul de 3 ans, nous n’avons pas noté de récidive ni de dystrophie unguéale.
Résumé:
Introduction : les traumatismes vertébro-médullaires représentent une pathologie fréquente qui touche le sujet jeune. L’imagerie par résonance magnétique est l’examen de référence pour l’exploration de ces traumatismes à la phase aiguë, en présence de signes neurologiques. Le but de notre travail est de rapporter les aspects en IRM des lésions traumatiques initiales vertébro-médullaires. Matériel et méthodes : étude rétrospective portant sur 30 patients, sur une période de 3 ans, étalée de janvier 2005 à décembre 2007. Tous les patients inclus dans notre étude avaient un déficit neurologique ayant amené à pratiquer une IRM médullaire (appareil de 1,5 Tesla). Résultats : le groupe d’étude était composé de 26 patients de sexe masculin et 4 de sexe féminin. L’âge moyen était de 32 ans (12 à 74 ans). Le traumatisme était secondaire à un accident de la voie publique dans 22 cas, à une chute d’une hauteur élevée dans 5 cas et suite à une agression par arme blanche dans 3 cas. Le tableau clinique était dominé par le déficit moteur, avec paraplégie dans 12 cas, tétraparésie dans 12 cas et monoplégie dans 6 cas. Il s’agissait de 18 traumatismes vertébro-médullaires et de 12 traumatismes médullaires isolés sans anomalie rachidienne. Le traumatisme intéressait l’étage cervical dans 28 cas et l’étage dorsal dans 2 cas. L’IRM médullaire avait montré 22 contusions oedémateuses de la moelle, 6 contusions hémorragiques et deux cas de contusions oedémato-hémorragiques, avec un signal hétérogène en T1 et en T2. Une section médullaire a été mise en évidence dans 2 cas et une plaie arachnoïdienne dans un cas. Une hernie discale post-traumatique a été objectivée dans 3 cas et une rupture du ligament longitudinal postérieur dans 3 cas. On a noté une luxation vertébrale dans 6 cas, une fracture-luxation dans 4 cas, une fracturetassement dans 4 cas et une fracture simple dans 2 cas. Les lésions osseuses étaient responsables d’un recul du mûr postérieur, avec compression médullaire dans 9 cas. Conclusion : les traumatismes vertébro-médullaires représentent une pathologie de plus en plus fréquente en rapport avec la recrudescence des accidents de la voie publique. L’IRM est l’examen de choix dans l’exploration des lésions traumatiques à la phase aiguë, en apportant à la fois des arguments diagnostiques et pronostiques.
Résumé:
Les auteurs rapportent leur expérience à propos d’une série de 20 cas de genu valgum colligés dans le Service de Traumatologie-Orthopédie (P32) du CHU Ibn Rochd de Casablanca entre janvier 1995 et décembre 2003 et traités par ostéotomie fémorale basse avec un recul moyen de 4 ans. L’âge moyen de nos patients est de 29 ans avec une nette prédominance masculine (70%), le côté droit est le plus souvent touché. Le genu valgum était secondaire à un traumatisme dans 9 cas, à l’ostéodystrophie rénale dans un cas, et primitif chez 50% des patients. La symptomatologie clinique a été dominée par la douleur et la déformation inesthétique du genou, la boiterie a été minime chez 3 patients et franche chez un seul patient ; 6 patients avaient une flexion supérieure à 110° ; 41 avaient entre 90° et 110°, une laxité ligamentaire a été notée chez 4 patients. Un bilan radiologique comportant une radiographie des deux genoux en charge de face et de profil et un pangonogramme a été réalisé chez tous les patients. Tous nos patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical par une ostéotomie fémorale basse de soustraction interne et fixation par lame plaque coudée en empruntant une voie d’abord interne du genou dite voie de Gernez interne. Les résultats ont été évalués selon les critères fonctionnels et anatomiques, la correction a été exacte dans 14 cas, insuffisante dans 2 cas et excessive dans 4 cas. Nous avons obtenu une stabilisation satisfaisante de l’arthrose fémoro-tibiale dans les stades I et II d’Ahlbach.
Résumé:
Nous avons mené un travail rétrospectif concernant 97 patients pendant une durée de 10 ans, traités pour fractures du cotyle dans le Service d’Orthopédie du CHU Ibn Rochd de Casablanca entre 1998 et 2008. L’âge moyen de nos patients était de 38 ans avec une nette prédominance masculine. L’étiologie était dominée par les accidents de la voie publique. Le recul moyen était de 6 ans. Les résultats ont été évalués selon des critères fonctionnels et anatomiques et ont été bons à excellents dans 54% et mauvais dans 12% des cas, avec 60% de résultats satisfaisants après traitement orthopédique contre 81% après traitement chirurgical pour les fractures simples et 36% pour les fractures complexes. Les complications immédiates étaient dominées par la paralysie post-traumatique du nerf grand sciatique (5%), sepsis (8%) et tardives par la coxarthrose (15%). Le but de ce travail est de montrer les particularités cliniques, évolutives et thérapeutiques des fractures du cotyle et de comparer avec une large revue de littérature les résultats selon le type de traitement instauré.
Résumé:
Les tumeurs à cellules géantes (TCG) sont fréquentes et de comportement souvent déroutant, très récidivantes, souvent bénignes. Leur traitement est presque exclusivement chirurgical mais non univoque, la discussion tournant sans cesse autour du dilemme: curetage-comblement ou résection. Historiquement, curetage et greffe osseuse ont une forte récurrence avec une fonction satisfaisante que la résection large qui a un taux de récidive réduit mais compromet la fonction du membre. Ainsi, le maintien de la fonction et la réalisation de manière adéquate d’une large résection chirurgicale sont deux objectifs contradictoires. Nous rapportons une observation à propos d’une TCG du genou chez une jeune patiente, traitée par résection et prothèse de reconstruction ayant résolu le problème de la fonction du membre.
Résumé:
Le clou Gamma dans ces deux versions standard et long est le matériel le plus utilisé dans les fractures inter et sous trochantériennes. Il donne d’excellents résultats et il permet une fixation stable qui permet un appui précoce. Cependant, le clou Gamma n’est pas sans complications. la rupture d’implant est une complication rare, elle est due à la fatigue du matériaux. Nous rapportons 2 cas colligés au sein de notre formation. La pseudarthrose semblerait être la principale cause.
Résumé:
Les auteurs rapportent deux cas de luxation postérieure isolée de la tête radiale post-traumatique chez un homme de 28 ans qui rapporte un traumatisme de sport dans un match de handball avec chute en hyperpronation du coude droit et un autre patient de 24 ans victime d’un accident de la voie publique motocycliste heurté par une voiture avec chute en hyperpronation du coude. Après réduction en urgence, les patients sont immobilisés pendant 15 jours par un plâtre brachio-anté-brachiopalmaire à 100°. Au recul de un an, l’examen clinique retrouve des amplitudes comparables au coude controlatéral. Seuls 20 cas de luxation de la tête radiale chez l’adulte ont été rapportés en 40 ans sans réelles recommandations thérapeutiques. Treize d’entre elles avaient été réduites à foyer fermé, sans récidive. Le mécanisme le plus fréquemment retrouvé est une hyperpronation. Le tableau clinique typique est un blocage complet de la pronosupination sans déficit important de la flexion-extension.
Résumé:
Les traumatismes ouverts du nerf grand sciatique et de ses deux branches terminales (SPE, SPI) soulèvent des problèmes diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques. Les controverses suscitées au sujet de ces lésions souvent méconnues ainsi qu’une mise à jour de leur prise en charge font l’objet de ce travail. Les auteurs rapportent une étude rétrospective de trois patients sur une durée de quatre ans. L’âge moyen était de 25 ans avec une nette prédominance masculine. L’atteinte par arme blanche siégeait au niveau de la fesse chez deux patients et au niveau du genou chez un patient. Le diagnostic était précoce chez deux patients. Tous nos patients ont été traités par sutures épipérineurales suivies d’une prise en charge kinésithérapique. Au recul moyen de 2,3 ans, les résultats étaient satisfaisants chez un seul patient (SPE), médiocres chez les deux autres atteints au niveau de la fesse. Les traumatismes ouverts du nerf sciatique font l’objet de peu de publications. Néanmoins, ils doivent être recherchés systématiquement et explorés devant toute plaie en regard du trajet nerveux. La prise en charge microchirurgicale réalisée précocement permet d'obtenir des résultats largement supérieurs à ceux d'un traitement trop différé.
Résumé:
Cette observation rapporte un cas de rupture bilatérale et simultanée des tendons rotuliens chez un patient de 26 ans, suivi pour un lupus érythémateux disséminé (LED) depuis 3 ans. La réparation chirurgicale a comporté une suture du tendon renforcée par une plastie de retournement à partir du tendon quadricipital. Le résultat a été bon des deux côtés. La rupture des gros tendons des membres dans le cadre du LED est régulièrement rapportée dans la littérature. Son diagnostic et son traitement en urgence, aboutissent souvent à un bon résultat fonctionnel.
Résumé:
Il s’agit d’un patient de 47 ans admis aux urgences pour angiocholite secondaire à un kyste hydatique du foie fistulisé dans les voies biliaires, chez qui l’examen clinique retrouve un genou raide et douloureux. L’isolation d’un Escherichia coli au niveau de l’épanchement intraarticulaire confirme la nature septique de l’arthrite. Nous avons opté pour un traitement chirurgical basé sur le traitement du kyste et surtout le drainage de la voie biliaire ; une mini-arthrotomie s’est révélée également nécessaire.
Résumé:
Le doigt à ressaut est une pathologie très fréquente des doigts. Il est en général responsable d’un phénomène de blocage intermittent du tendon fléchisseur dans son canal digital (poulie). Parfois, on ne retrouve que des douleurs isolées à la base du doigt. Dans les formes sévères, on peut retrouver un blocage complet du doigt en flexion ou en extension. Le diagnostic est essentiellement clinique et aucun examen complémentaire n’est nécessaire. Le traitement est médical dans les formes bénignes, et peut aller jusqu’à la chirurgie dans les formes sévères.
Résumé:
La métastase osseuse désigne un cancer qui a pris naissance dans une autre partie du corps et qui s’est propagé aux os. L’os est le troisième site en fréquence après le poumon et le foie. 80% des métastases osseuses sont secondaires à une tumeur maligne dite « ostéophyle » à savoir le sein, la prostate, le poumon, la thyroïde et le rein.La métastase osseuse est la plus Conflit d’intérêt : Les auteurs ne déclarent aucun conflit d’intérêt en rapport avec la rédaction de cet article * Service de Traumatologie-Orthopédie I, Hôpital Militaire d’Instruction Med V, Rabat-Maroc fréquente des tumeurs osseuses malignes. Elle en représente 50% (hist. 1).
Résumé:
L’hémangiome intramusculaire (HIM) est une tumeur vasculaire bénigne rare qui touche essentiellement le sujet jeune. Nous rapportons dans ce travail huit cas d’HIM colligés au service de traumatologieorthopédie P32 du CHU Ibn Rochd de Casablanca. La localisation au niveau du membre supérieur conditionne surtout le pronostic fonctionnel vu l’atteinte des troncs vasculo-nerveux de voisinage. L’exérèse chirurgicale complète de la tumeur, souvent difficile, demeure le procédé thérapeutique idéal permettant l’éradication et la prévention de toute récidive.
Résumé:
Les fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus représentent 5% de l’ensemble des fractures. Le traitement chirurgical est parfois nécessaire. La rééducation fonctionnelle fait partie de l’arsenal thérapeutique. Nous nous sommes proposé d’apprécier l’impact de la kinésithérapie après l’ostéosynthèse de ces fractures. Nous avons réalisé une étude rétrospective transversale comparative portant sur la période allant de Janvier 2006 à Décembre 2011 dans les services d’orthopédie-traumatologie et de rééducation fonctionnelle du CNHU-HKM de Cotonou. Vingt-quatre patients ont été recensés et ont été revus de Novembre à Décembre 2012. Cinquante pour cent ont bénéficié d’une rééducation et cinquante pour cent n’en ont pas bénéficié. La sex-ratio était de 1,40. L’âge moyen est de 47 ans. Les fractures du col chirurgical étaient les plus fréquentes (70,80%). Les AVP constituent l’étiologie la plus fréquente (91,7%). Le nombre moyen de séances de rééducation fonctionnelle pour ceux qui en ont bénéficié est de 31,66 séances. La force musculaire, la mobilité globale et la fonctionnalité de l’épaule sont meilleures chez les patients ayant bénéficié de rééducation fonctionnelle. Cette étude a montré l’intérêt certain de la kinésithérapie dans la prise en charge chirurgicale des fractures de l’extrémité proximale de l’humérus.
Résumé:
Le traitement chirurgical de l’instabilité chronique antérieure de l’épaule constitue un challenge thérapeutique difficile chez le sportif de contact. Nous en rapportons notre expérience par l’intervention de Latarjet modifiée par l’analyse d’une étude rétrospective de 30 cas. Il s’agissait tous d’hommes jeunes sportifs, d’âge moyen de 29ans avec une prédominance de l’épaule dominante. Quatre-vingts pour cent présentaient des lésions osseuses, la première luxation étant traumatique (placage). Un patient a récidivé de son instabilité à la faveur d’un nouveau traumatisme et 67 % ont repris le sport dans un délai moyen de huit mois en gardant pour certains une gêne fonctionnelle en pratique sportive (09 patients). Après un recul moyen de 75 mois, 93 % des patients ont été satisfaits de leur intervention. Seules deux complications mécaniques ont été observées.
Résumé:
Il s’agit d’une étude rétrospective, portant sur 63 lésions méniscales traitées entre Janvier 2005 et Décembre 2010. La série est composée de patients âgés de plus de 50 ans dont 79% pratiquent un sport de loisir et 31 % des cas un sport de compétition. L’exploration des lésions a été faite par arthroscopie, La méniscectomie partielle sous arthroscopie était le traitement de choix. Même si l’arthroscopie a permis de raccourcir les suites immédiates, les résultats à long terme restent grevés d’un pourcentage non négligeable d’arthrose en particulier au ménisque externe.
Résumé:
La luxation latérale de la patella avec une rotation verticale de 90° est un accident rare. Nous en décrivons deux cas avec une rotation autour de leur axe vertical survenant à la suite d’un traumatisme direct sur le genou. Une réduction orthopédique sous anesthésie générale a été réalisée avec succès.
Résumé:
Nous rapportons un cas exceptionnel de localisation bilatérale du kyste hydatique au niveau du la cuisse. Les données cliniques, biologiques et radiologiques (échographie et imagerie par résonnance magnétique) permettent d’évoquer le diagnostic et d’éviter une ponction intempestive. Le traitement est exclusivement chirurgical emportant le kyste sans effraction de ce dernier.
Résumé:
Les auteurs rapportent un cas rare d’un patient présentant une luxation posttraumatique du nerf ulnaire au coude. Le diagnostic est fait à l’examen clinique. L’exploration chirurgicale a mis en évidence une absence totale du rétinaculum du tunnel ulnaire. La transposition antérieure sous cutanée du nerf ulnaire a permis d’obtenir un bon résultat fonctionnel.
Résumé:
L’ostéosynthèse à ciel ouvert par brochage haubanage constitue le traitement standard des fractures de patella. Les techniques mini-invasives ont été proposées comme méthodes alternatives possibles. Patient de 21 ans a présenté suite à une chute sur le genou droit fléchi, une fracture de la patella type I de Duparc. Le traitement après consentement consistait en la mise en place de 2 vis 6.0 canulées sous contrôle arthroscopique de la réduction et haubanage au fil d’acier par la lumière des amplificateur de brillance complétée d’un vis. Le montage en peropératoire était stable permettant une flexion jusqu’à 90° sans bâillement fracturaire. L’appui était total en post-opératoire immédiat. Au recul à 6 mois, la marche se faisait sans boiterie, la flexion du genou à 160° après 25 séances de rééducation. Il n’y avait pas de complications. La consolidation a été obtenue à 1 mois et demi. L’ostéosynthèse par vis canulées et haubanage présente l’avantage d’une stabilité supérieure à celle du brochage haubanage. Sa mise en place percutanée présente plusieurs avantages néanmoins lors de cette première expérience, nous avons noté des difficultés techniques. Ce travail constitue le précurseur d’une étude plus large, qui nous permettra une meilleure évaluation de cette nouvelle technique et une analyse comparative au traitement chirurgical classique.
Résumé:
La reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) est une chirurgie arthroscopique fréquente et célèbre. Cependant, il n’existe aucun consensus par rapport au choix de la greffe ou de la méthode de fixation. Entre le greffon ostendon patellaire-os qui apporte une fixation osseuse solide au dépend de l’appareil extenseur, et la greffe aux ischiojambiers ; le choix reste souvent une question d’école. Cependant, plusieurs nouveautés aussi bien anatomiques, biologiques qu’histologiques ont permis de changer la réflexion des chirurgiens qui s’orientent actuellement vers des greffes de plus en plus courte mettant ainsi en valeur le concept biologique au dépend de la résistance biomécanique des plasties de LCA. La reconstruction du LCA au DT4 semble le meilleur compromis entre une chirurgie moins invasive se basant sur la cicatrisation biologique d’un transplant court qui se comporte bio mécaniquement aussi bien que les greffes classiques.
Résumé:
La frontière entre coiffe réparable et irréparable est encore mal limitée. La prise en charge des ruptures de coiffe est en progression continue avec des moyens thérapeutiques nombreux et variés. L’objectif de ce travail est de réaliser une mise au point sur la place de la prothèse totale inversée de l’épaule afin de préciser ses indications actuelles et ses résultats dans la prise en charge de ces ruptures de coiffe à travers une revue de la littérature.
Résumé:
Il s'agit d'une étude rétrospective de 51 cas de luxations récidivantes de l'épaule, traités chirurgicalement par butée coracoïdienne pré-glénoidienne selon la technique de Latarjet, au service de Traumatologie Orthopédie de l’hôpital militaire Avicenne de Marrakech, sur une période de six ans, entre Janvier 2010 et Décembre 2015. Le but de ce travail est de faire le point sur le traitement chirurgical des luxations récidivantes de l’épaule par butée coracoïdienne préglénoidienne selon Latarjet, d’en apprécier le résultat fonctionnel, de rechercher les complications spécifiques et de cibler les principales indications tout en comparant nos résultats aux données de la littérature récente.
Résumé:
Il s’agissait d’une étude prospective de deux ans intéressant les tibias à nu. L’ouverture primaire était classée selon Gustilo, la classe de septicité selon Altemeier, l’étendue d’os à nu était calculée en centimètre carré (cm²). Les lambeaux utilisés étaient musculaires et fascio-cutanés. Au recul moyen de 24 mois, nous avons évalué la cicatrisation cutanée, la consolidation osseuse, l’état septique, les séquelles fonctionnelles, le nombre d’interventions chirurgicales réalisées et la durée d’hospitalisation. Résultats: Il s’agit donc de 32 patients (28 hommes et 4 femmes) âgés en moyenne de 33 ans (extrêmes : 18 et 51 ans), l’accident de circulation était la principale cause dans 22 cas (68.8%). Les traumatismes étaient à moyenne et haute vélocité dans 30 situations (93.8%). L’ouverture cutanée était primaire dans 25 cas (78.1%) et secondaire dans sept cas (21.9%). Avant les recouvrements, la chirurgie était contaminée et sale dans 93,75% des cas. Le siège des fractures était au tiers supérieur dans six cas (18.7%), au tiers moyen dans 14 cas (43.7%) et au tiers inférieur dans 10 cas (31.2%). Le lambeau le plus utilisé était le jumeau interne dans 24 cas (fig 1). Deux nécroses totales et sept partielles avaient été observées. Au recul moyen de 24 mois (extrêmes de 18 et 33 mois), la consolidation osseuse était obtenue chez 29 patients (90.6%), deux patients (6.3%) gardaient une pseudarthrose aseptique. Le nombre moyen d’interventions subies par patient était de trois (extrêmes 1 et 6). Aucune amputation n’avait été réalisée.
Résumé:
Nous rapportons une série rétrospective de 20 ruptures anciennes du tendon d’Achille traitée chirurgicalement. Les résultats de la série sont confrontés aux données de la littérature et nous discutons les causes des erreurs diagnostics et les impératifs de cette chirurgie dont les complications cutanées sont parfois redoutables. Le recul moyen de notre série était de 2 ans. L’âge moyen de nos patients était de 36,7 ans, 87,5% étaient de sexe masculin. Le délai moyen entre l’accident et le diagnostic de rupture est de 3 mois .Les étiologies étaient dominées par les accidents de sport (50%). Nos patients ont été opérés selon des techniques variées ; plastie de raccourcissement plastie en V.Y (technique d’Abraham), plastie selon les techniques de Chigot, de Moyen, de Boswort, et enfin plastie de raccourcissement renforcée par la technique de Boswort. Le score fonctionnel moyen de Kitaoka était de 85% avec 10 excellents résultats (50%), 7 bon résultats (35%), moyen dans 3 cas (15%). Une déhiscence cutanée a été retrouvée dans 2 cas (12,5%), il n’a pas été constaté de nécrose tendineuse, ni d’infections dans les suites opératoires. Les ruptures négligées du tendon d’Achille sont de plus en plus fréquentes, les techniques chirurgicales sont nombreuses mais obéissant toutes aux mêmes règles ; respect de l’environnement vasculaire associé à une plastie de renforcement solide et peu encombrante.
Résumé:
La technique de l’ostéotomie de SCARF du premier métatarsien dans le traitement de l’hallux valgus a connu une évolution régulière ces 20 dernières années ce qui a permis de modifier son mode d’ostéosynthèse. Nous avons mené une étude rétrospective, concernant 60 patients traités pour hallux valgus, dont 30 patients opérés par ostéotomie de scarf avec fixation par ostéosynthèse et 30 patients opérés par Scarf « évolution » .On compte 50 femmes et 10 hommes avec un âge moyen de 45 ans. Le Valgus phalangien moyen préopératoire était de 44,07°, le metatarsus varus était en moyenne de 17,63°, l’angle articulaire distal métatarsien de 25,96°. Les résultats ont été appréciés dans le détail selon le score d’AOFAS. Le résultat global comportait 90 % d’excellent et de très bons résultats en cas de contention par ostéosuture et 70% chez les patients traités par ostéosynthèse. On a recensé 16,9 % de complications (raideur, algodystrophie, sepsis superficiel, pseudarthrose) en cas de contention par ostéosynthèse et 2% (nécrose de la tête du premier métatarsien) en cas de contention par ostéosuture. Le cout de l’acte chirurgical est de 4200 dhs chez les patients traités par ostéosuture alors qu’il dépasse 6300 dhs chez ceux traités par ostéosynthèse. : L’ostéotomie de Scarf « évolution » donne de bons résultats fonctionnels et anatomoradiologiques et permet donc de traiter l’hallux Valgus par une procédure fiable et le plus économique possible.
Résumé:
Les fractures coronales du condyle fémoral, appelées fractures de Hoffa, sont rares. En l’absence de traitement chirurgical ou en cas d’ostéosynthèse instable, elles peuvent évoluer vers la pseudarthrose encore plus rare. Le traitement de ces pseudarthroses est encore controversé en rapport avec la voie d’abord, l’ostéosynthèse, la direction des implants et la rééducation postopératoire. Nous rapportons deux cas de pseudarthrose d'une fracture de Hoffa (une interne et une latérale). Après traitement chirurgical, consistant en un débridement, greffe osseuse dans un cas et ostéosynthèse par deux vis antéropostérieures perpendiculaires au foyer de fracture, les deux pseudarthroses ont consolidé. Au dernier recul, les deux patients avaient une excellente fonction et n’ont signalé aucune douleur.
Résumé:
Les instabilités fémoro-patellaires (IFP) objectives et potentielles sont liées à des différentes anomalies anatomiques, objectivées par différents examens paracliniques, associées quasi-souvent à une insuffisance de moyens de contention passifs fémoro-patellaires médiaux dont le ligament fémoro-patellaire médial (MPFL), la reconstruction chirurgicale de ce dernier ligament en prenant appui uniquement sur les parties molles à la manière de Chassaing représente une alternative très intéressante dans le traitement de l’instabilité rotulienne chez les adolescents chez qui les gestes osseux sont encore contre indiqués. Nous rapportons les résultats de cette technique séduisante à moyen terme chez six adolescentes opérées de cette manière
Résumé:
Nous rapportons l'observation de deux patient qui présentent une fracture pathologique sur lésion kystique du scaphoïde carpien. Le kyste synovial intraosseux du scaphoïde constitue une étiologie très rare des douleurs du poignet encore associe à une fracture demeure une entité exceptionnelle. Devant une symptomatologie invalidante et réfractaire, l'indication chirurgicale semble s′imposer
Résumé:
La luxation de l’épaule chez l’enfant est une pathologie rare en traumatologie pédiatrique. Elle présente des caractéristiques anatomo-cliniques, thérapeutiques et pronostiques qui la différencient de la pathologie de l’adulte. Nous rapportons le cas d’un jeune garçon de 9 ans qui a présenté lors d’un combat au judo une luxation antérieure de son épaule gauche.
Résumé:
Nous rapportons un cas de coxalgie active de découverte peropératoire fortuite chez une patiente de 25 ans qui a été prise en charge pour une coxite séquellaire. L’exploration opératoire a mis en évidence en plus de la destruction articulaire, une sérosité puro-hématique associée à des grumeaux riziformes et une hyperplasie synoviale. Après prélèvements, synovectomie large et toilette soigneuse, une arthroplastie totale de hanche a été réalisée. La confirmation de la coxalgie a été radiologique (cavernes tuberculeuses), bactériologique (BAAR) et surtout histologique (granulome tuberculoïde).La patiente a été mise sous traitement antituberculeux selon le protocole national basé sur les recommandations de l’OMS et elle a été déclarée guérie. A plus de 2 ans de recul, il n’y a ni signe de descellement prothétique ni signe d’évolutivité ou de réactivation tuberculeuse. Les auteurs discutent la stratégie thérapeutique devant les séquelles destructrices de la coxalgie.
Résumé:
Les anomalies du pied à la naissance, sont un motif de conultation très fréquent en orthopédie pédiatrique, et constitue une source d’angoisse parentale non négligeable. L’examen systématique du pied du nourrisson à la naissance, permet de déceler l’existence d’une pathologie et d’évaluer sa gravité initiale. Cependant, parmi toutes les malpositions du pied, il en est de graves qui nécessitent un traitement d’urgence, d’autres sont symptomatiques d’une affection causale, qu’un examen trop rapide ou mal conduit ne mettra pas en évidence. Le traitement entrepris dès la naissance, permettra d’éviter de découvrir, plus tard au cours de la première année, des déviations aggravées plus difficiles et plus longues à corriger.
Résumé:
Nous rapportons une étude rétrospective de 15 cas d’arthrodèses de la cheville réalisées chez des patients au service de Traumatologie-Orthopédie de l’Hôpital Militaire d’instruction Mohammed V de Rabat, entre janvier 2005 et décembre 2010. Nous avons essayé en se référant aux données de la littérature, de mettre en relief les différentes techniques opératoires, les indications et les résultats de cette intervention tout en mettant l’accent sur le grand intérêt de la technique de Meary modifiée. Le groupe étudié se composait de 5 hommes, soit 33,33% et de 10 femmes, soit 66,67% dont la moyenne d’âge lors de l’intervention était de 50 ans. La cheville droite fut opérée dans 7 cas, soit 46,67% et la cheville gauche dans 8 cas, soit 53,33%. Nous avons posé l’indication à l’arthrodèse de la cheville chez 6 patients pour arthrose sur cal vicieux de la cheville (40%) ,3 malades pour séquelles d’ostéoarthrite de la cheville (20%) ,3 patients pour arthrose post traumatique (20%), 2 patients pour arthrose primaire de la cheville (13,33%), 1 malade pour arthrose sur pied paralytique (6,67%). La technique opératoire par excellence nous parait être celle décrite par Meary ; ceci est du à la qualité de sa voie d’abord, sa simplicité, et la solidarité de sa fixation. Les résultats globaux sont : 33,33%de bons résultats ; 60% de résultats satisfaisant ; 6,67% de mauvais résultats. L’arthrodèse de la cheville est une technique qui donne de bons résultats à court et à moyen terme. C’est une intervention difficile ; car non seulement il faut que l’arthrodèse fusionne pour obtenir l’indolence, mais il faut aussi que le pied soit bien orienté.
Résumé:
La rupture du tendon d’Achille est une pathologie fréquente survenant essentiellement chez le sujet jeune, actif, volontiers sportif, surtout dans les sports faisant appel à une impulsion forte sur l’avant pied (course, football, tennis...). Le diagnostic est essentiellement clinique, et le traitement est de plus en plus chirurgical, notamment lorsqu’il s’agit d’un sujet sportif. Notre travail porte sur une étude rétrospective de 38 cas de rupture fraiche du tendon d’Achille, avec un recul moyen compris entre 5 mois et 67 mois. L’âge moyen était d’environ 38 ans, tous les patients inclus ont tous bénéficié d’un traitement chirurgical. Le but de notre étude étant de souligner la supériorité d’une technique chirurgicale par rapport à une autre dans la prise en charge, ainsi qu’une mise au point sur les différents aspects cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutifs de cette pathologie.
Résumé:
Ce travail constitue une enquête épidémiologique incluant 38 lésions compliquées d’infection nosocomiale. Il a été réalisé au service de traumatologie et orthopédie du CHU Hassan II durant la période février 2010 à mai 2013. L’étude a porté sur la date du premier prélèvement ou le début des signes cliniques, permettant d’estimer le début de l’infection nosocomiale. Une analyse bactériologique a été réalisée chez nos patients isolant le Staphylococcus aureus dans 57%. La manifestation clinique principale a été la fistule dans 39,4%. Le siège principal touché a été la jambe dans 36,8% des cas. Nous avons aussi étudié certains facteurs de risque qui ont pu avoir un rôle plus au moins important dans l’apparition de cette complication.
Résumé:
Jamais la chirurgie réparatrice des pertes de substance cutanée de la main n’a fait autant de progrès qu’au cours des trente dernières années grâce à une meilleure connaissance de la vascularisation cutanée, ainsi qu’aux possibilités de lever des lambeaux en îlot à flux rétrograde. On rapporte 10 cas de couverture de perte de substance cutanée de la main colligés au sein du Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologie de l’Hôpital Ibn Sina Souissi de Rabat.
Résumé:
Les auteurs rapportent le cas d’un patient ayant présenté une fracture de la glène de la scapula type IV de Goss-Ideberg avec enfoncement central de la tête humérale. Le traitement a été chirurgical par une voie d’abord postérieure de l’épaule, ayant permis de restituer la surface articulaire de la glène et une fonction normale de l’épaule après 1 an de recul.
Résumé:
Les auteurs rapportent un cas rare de rupture négligée du tendon quadricpital sur tendinopathie dégénérative traitée chirurgicalement. Une reconstruction tendineuse par une autogreffe au DIDT (tendons demi-tendineux et gracilis) a été réalisée. La rééducation a été entreprise après six semaines d’immobilisation dans une genouillère. Le résultat fonctionnel a été excellent sur l’extension active, mais avec une raideur séquellaire en extension. A travers une revue de la littérature, nous rappelons la difficulté de prise en charge des ruptures négligées du tendon quadricipital et nous discutons la place de l’autogreffe au DIDT dans le traitement de ces lésions.
Résumé:
La tumeur glomique apparaît comme une pathologie déroutante, d’abord du fait de sa rareté, ensuite par son expression clinique particulière. Par ailleurs, les problèmes soulevés par son traitement ne sont pas toujours aisés à résoudre. Nous rapportons un cas exceptionnel d’une tumeur glomique agressive du 4 ème doigt chez un patient âgéde 36 ans, dont le traitement était chirurgical avec des suites postopératoires simples.
Résumé:
Les ostéochondromes para-articulaires sont des tumeurs ostéo-cartilagineuses bénignes qui se développent près des articulations, mais, contrairement à l’ostéochondrome traditionnel, ils sont d’une rareté extrême. Les auteurs rapportent le cas ostéochondrome para-articulaire responsable d’une luxation externe de la rotule.
Résumé:
L’angiosarcome des parties molles représente une entité rare des sarcomes de l’adulte, les cellules tumorales présentent une différenciation endothéliale. C’est un sarcome très agressif et le pronostic est très mauvais. Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 40 ans qui présentait un angiosarcome des parties molles de la région fessière, une biopsie chirurgicale était réalisée et avait confirmé le diagnostic d’un angiosarcome primitif de la région fessière. Le patient avait bénéficié d’une résection large de la tumeur avec remplacement du defect cutané par un lambeau fascio-cutané à pédicule proximal prélevé de la face postérieure de la cuisse. Un mois après la chirurgie, le patient avait développé une adénopathie inguinale homolatérale de 4 cm pour laquelle il a bénéficié d’une chimiothérapie. La prise en charge des angiosarcomes reste très difficile, il n y a pas de consensus spécifique à ce type de tumeurs. L’exérèse large lorsqu’elle est possible est le traitement de première intention, mais le pronostic reste très mauvais dans la majorité des études.
Résumé:
La maladie de Scheuermann est une dystrophie vertébrale survenant durant la période de croissance pubertaire caractérisée par une hyper cyphose thoracique associée à des déformations structurales des éléments vertébraux. L’étiologie exacte n’est pas encore connue mais la maladie semble favorisée par l’activité sportive intense et les microtraumatismes répétés. Le diagnostic repose sur des critères radio cliniques bien définis. La prise en charge thérapeutique repose sur le diagnostic précoce d’une déformation encore souple et fait habituellement appel à la rééducation et au corset orthopédique. Le recours à la chirurgie est exceptionnel chez le patient avant fermeture du cartilage de croissance.
Résumé:
Nous rapportons une étude rétrospective d’une série de 34 cas de fractures de la tête radiale colligés entre 1997 et 2004. L’objectif de ce travail est de rapporter notre expérience dans la prise en charge de ces fractures et de discuter les résultats à la lumière des données de la littérature. Il s’agissait de 25 hommes et de 9 femmes d’un âge moyen de 33 ans. Le mécanisme causal était dû à des chutes dans 20 cas (59%). Le diagnostic était basé sur des données clinico-radiologiques, les radiographies ont été analysées selon la classification de Mason modifiée par Rockood et Green, qui a permis de distinguer : 11 cas de type I (32%), 9 cas de type II (26%), 8 cas de type III (24%) et 6 cas de type IV (18%). Les lésions associées ont été notées dans 21 cas, dont 13 sont présentées par une luxation du coude. Le traitement fonctionnel était adopté dans 5 cas de type I. Le traitement orthopédique était adopté dans 8 Cas : 6 cas de type I et 2 cas de type II. Le traitement chirurgical était adopté pour 21 cas avec ostéosynthèse dans 8 cas, appartenant aux stades II, III et IV. La résection de la tête radiale était effectuée dans 13 cas pour des stades III et IV. Le remplacement prothétique n’a été réalisé dans aucun cas. Les résultats fonctionnels ont été évalués selon le score de Nonnenmacher. Les résultats utiles étaient retrouvés chez 71% des patients. Les résultats médiocres et/ou mauvais étaient dus le plus souvent soit à la méconnaissance des lésions associées, mais ce problème peut être résolu par une analyse radiologique rigoureuse du coude et du poignet, soit à la survenue de complications tardives liées à la résection de la tête radiale. Ainsi, la décision de réséquer la tête du radius doit être réfléchie car le geste est loin d’être anodin. Néanmoins, la mise en place de prothèse pourrait donner des résultats meilleurs et prévenir bon nombre de complications dues à la résection simple.
Résumé:
Les fractures fémorales atypiques, ont été notifiées dans des cas-rapportés ou de courtes séries chez des patients traités au long cours par bisphosphonates. Il s’agit d’un effet secondaire rare au vue du nombre de patients traités. Elles répondent à des critères précis, et surviennent pour des traumatismes minimes ou spontanément. Ces fractures sous trochantériennes ou diaphysaires fémorales peuvent être bilatérales, et présenter des prodromes douloureux. La pathogénie de ces fractures reste controversée. En revanche, leur existence ne remet donc pas en cause le rapport efficacité/tolérance très favorable des bisphosphonates au cours de l’ostéoporose.
Résumé:
Introduction : l’arthrolyse est une intervention mobilisatrice permettant de redonner une mobilité fonctionnelle au coude. But : analyser les résultats préopératoires et à distance des arthrolyses à ciel ouvert dans les raideurs post traumatiques du coude. Patients et méthodes : notre étude est rétrospective à propos de 30 cas sur une durée de 8 ans, entre 2002 et 2011. L’âge moyen était de 32 ans avec une nette prédominance masculine (81% des cas). Les fractures de la palette humérales étaient les plus fréquemment incriminées (38,4% des cas). La raideur était mixte dans 73% des cas. Un double abord latéral et médial était le plus utilisé (51%). Résultats : au recul moyen de 24 mois, le secteur fonctionnel était obtenu en peropertaoire chez 60% des patients avec une perte des résultats obtenus à distance. Les meilleurs résultats étaient retrouvés dans les raideurs sévères. Discussion : le gain définitif de l'intervention dépend essentiellement du type de la raideur, de sa sévérité et de la qualité de la rééducation. L’arthrose constitue un facteur de mauvais pronostic et doit contre indiquer l’arthrolyse. Conclusion : l'arthrolyse du coude est une intervention satisfaisante sous réserve d’une bonne sélection des patients et d’une parfaite adhésion au protocole de rééducation.
Résumé:
Les plaques à vis verrouillées font partie de l’arsenal thérapeutique des fractures du radius distal. Le but de notre travail vise à analyser l’apport de la plaque à vis verrouillée dans le traitement des fractures du radius distal à travers une étude prospective de 21 cas traités par des plaques à vis verrouillées et colligées dans le service de traumato-orthopédie(Aile4) CHU Ibn Rochd Casablanca pour une période de 12 mois de janvier 2011 au décembre 2011 avec un recul moyen de 6.8 mois, le délai moyen de consolidation est de 61.09 jours . Dans notre série nous n’avons déploré aucun cas d’infection, aucun cas de rupture tendineuse, aucun cas de pseudarthrose et aucun cas d’algodystrophie. Les résultats globaux on été : excellents dans 38 ,09% ; bons dans 52,38% ; moyens dans 9,52%. Le traitement des fractures du radius distal par des plaques à vis verrouillées est une méthode fiable. Elle fournit une bonne stabilisation du foyer de fracture permettant ainsi la mobilisation précoce avec de bons résultats fonctionnels.
Résumé:
Les ruptures sous-cutanées du tendon patellaire sont rares mais très invalidantes. Les auteurs rapportent un cas de ruptures bilatérales simultanées du tendon patellaire, chez un patient sous hémodialyse pour insuffisance rénale chronique avec une hyperparathyroïdie. Le traitement a été chirurgical par sutures tendineuses complétées par un laçage laissé en place six semaines. Le résultat fonctionnel a été très satisfaisant. Une revue de la littérature montre la rareté de cette entité, ses facteurs prédisposants et la difficulté de sa prise en charge thérapeutique ainsi que l’intérêt de la rééducation postopératoire précoce qui conditionnent le pronostic fonctionnel.
Résumé:
La microchirurgie vasculaire a bouleversé la chirurgie de la main. Désormais, l’impératif vasculaire fait que toute plaie de la main doit être considérée comme une «urgence vraie». Les bénéfices de la revascularisation sont nombreux, revasculariser, c’est sauver de la nécrose la plupart des tissus, c’est améliorer la consolidation osseuse, la cicatrisation tendineuse, favoriser l’environnement tissulaire qui participera à la revascularisation des tissus voisins. C’est également faciliter la régénération nerveuse. Mais revasculariser n’est pas seulement réparer les axes artériels, c’est aussi assurer le retour veineux et donc éviter ou limiter la stase, la douleur et l’œdème. Nous décrivons le cas d’un jeune patient victime d’une subamputation transmétacarpienne de la main gauche et qui a bénéficié d’une revascularisation dont les résultats fonctionnels et esthétiques se sont révélés très intéressants.
Résumé:
Les auteurs rapportent le cas d’un patient ayant présenté une fracture de la glène de la scapula type IV de Goss-Ideberg avec enfoncement central de la tête humérale. Le traitement a été chirurgical par une voie d’abord postérieure de l’épaule, ayant permis de restituer la surface articulaire de la glène et une fonction normale de l’épaule après 1 an de recul.
Résumé:
La maladie de Muller-Weiss correspond à l'ostéonécrose idiopathique du naviculaire tarsien de l'adulte. Cette lésion est distincte de l'ostéochondrite de l'enfant (maladie de Köhler) et des nécroses naviculaires secondaires. Nous rapportons le cas d'une patiente sans facteurs favorisants, qui a présenté une ostéonécrose primitive du naviculaire tarsien, traitée par une arthrodèse talo-naviculo-cunéenne.
Résumé:
Les fractures du cotyle évoluent rarement vers la pseudarthrose (PSD). Le diagnostic de cette dernière est lourd de conséquences et impose une prise en charge adaptée. Les auteurs rapportent un cas de fracture transversale du cotyle ayant évolué vers une pseudarthrose par incarcération du muscle psoas iliaque. Les particularités épidémiologiques, anatomo-pathologiques et les indications thérapeutiques de cette complication seront discutés à la lumière d’une revue de la littérature.
Résumé:
Nous rapportons un cas rare de faux anévrysme de l’artère tibiale postérieure succédant à l’ostéosynthèse d’une fracture ouverte de la jambe par fixateur externe. Le diagnostic clinique a été évoqué devant une masse douloureuse pulsatile confirmé par l’artériographie. Le traitement a été chirurgical avec mise à plat du pseudoanévrysme et ligature du collet. Nous discutons à travers cette observation les modalités diagnostiques de cette complication redoutable.
Résumé:
L'arthroplastie de genou est une intervention orthopédique élective, actuellement fréquente, qui a révolutionné le traitement des pathologies articulaires dégénératives et inflammatoires. L'indication doit être raisonnée et la prise en charge globale, fruit d'une collaboration étroite entre le rhumatologue, le chirurgien, le médecin rééducateur et le kinésithérapeute pour un meilleur résultat. La rééducation joue un rôle fondamental dans le résultat analytique et fonctionnel des prothèses totales du genou. Il s'agit d'une rééducation qui nécessite une participation et une adhésion complète du patient. La récupération d'un genou stable et mobile permet, avec les prothèses de dernière génération de superposer la qualité du résultat fonctionnel à celui obtenu par les prothèses totales de hanches.
Résumé:
Le lambeau neuro-cutané sural à pédicule distal (Masquelet et al., 1992) est une technique qui est venue enrichir l'arsenal thérapeutique de la réparation des pertes de substances de l'extrémité distale du membre inférieur. Nous voulons à travers cette étude rétrospective incluant 15 patients, mettre le point sur la facilité, la fiabilité ainsi que l'importance de l'apport tissulaire du lambeau neurocutané sural pour la couverture des pertes de substance étendues du tiers inférieur de la jambe, de la cheville et de la région du talon.
Résumé:
Nous rapportons une étude comparative entre 3 méthodes chirurgicales intéressant 76 cas de fracture de la diaphyse humérale chez l'adulte colligés au Service de Traumatologie-Orthopédie du CHU Ibn Rochd, sur une période de 5 ans et demi allant de janvier 2006 au juin 2011. L'âge moyen des patients était de 33ans, l'étiologie la plus fréquente était représentée par les accidents de la voie publique dans 68,42% des cas. Le trait de fracture était simple (type A) dans 61,84 % des cas. La technique d'ostéosynthèse la plus utilisée est la plaque vissée : 36 cas avec 86,11% de bons et très bons résultats. Les résultats ont été appréciés selon les critères de Stewart et Hundley. Les complications post-opératoires de cette série étaient: 3 cas de suppuration précoce, 2 cas de paralysie radiale, 2 cas de cal vicieux, 4 cas de pseudarthrose, 17 cas de raideur articulaire et 1 cas d'incurvation du matériel.
Résumé:
Le mal de pott reste une affection très fréquente au Maroc. Nous rapportons dans cette étude les résultats de l'analyse de 23 cas colligés dans le Service de Neurochirurgie de Casablanca sur une période de 5ans étalée de 2007 à 2011. Le diagnostic de mal de Pott a été retenu sur l'examen anatomo-pathologique du prélèvement opératoire chez tous les patients. L'âge moyen de nos patients est de 48,9 ans, une légère prédominance féminine a été notée avec un sex-ratio de 1,09. Une paraplégie complète a été notée chez cinq patients, quatre patients avaient une paraparésie. La raideur rachidienne était constante chez tous les malades. La TDM a été réalisée chez 22 patients, l'IRM a été réalisée chez tous nos patients. Tous nos malades ont bénéficié d'un traitement anti bacillaire, vingt de nos patients (86,9%) ont bénéficié d'un traitement chirurgical : huit ont bénéficié d'un abord antérieur, douze ont bénéficié d'un abord postérieur, alors que trois de nos patients ont été traité orthopédiquement. L'évolution a été jugée meilleure chez 18 de nos patients, alors cinq de nos patients ont gardé un déficit moteur. L'évolution a été jugée meilleure chez 18 de nos patients, alors cinq de nos patients ont gardé un déficit moteur.
Résumé:
Les bisphosphonates sont prescrits dans le traitement de l'ostéoporose post-ménopausique depuis plus de 40 ans. Dès leur découverte, les études à la recherche des effets indésirables liés à l'inhibition du remodelage osseux se sont multipliées surtout avec la découverte de microfissures. Depuis 2005, plusieurs observations publiées rapportent la survenue de fractures fémorales atypiques liée à l'utilisation prolongée de ces drogues mais leur pathogénie est toujours discutée. Nous rapportons deux observations de deux patientes agées respectivement de 64 ans et 73 ans suivies pour ostéoporose post ménopausique sous bisphosphonates ayant présenté des fissures fémorales. Ces observations sont en faveur de l'incrimination des bisphosphonates dans la survenue de ces fractures.
Résumé:
Introduction : le traitement chirurgical de l'arthrose fémoro-tibiale médiale par ostéotomie tibiale de valgisation est connu depuis longtemps. Son efficacité a été validée à court, moyen et long terme. L'ostéotomie tibiale de valgisation par ouverture interne est l'une des interventions les plus utilisées. Elle pose le problème du comblement du site d'ostéotomie. But : évaluer les résultats anatomiques et fonctionnels de l'ostéotomie tibiale de valgisation par ouverture interne sans greffe ni substituts osseux à travers une étude rétrospective de 30 patients. Il s'agit de 18 femmes et 12 hommes, tous étaient autonomes et actifs. L’âge moyen est de 45 ans avec un score IKS calculé à 135. La gonarthose essentiellement des stades I et II d'ahlback, la moyenne de déviation angulaire était 10° (5° à 20°). L'ostéotomie est fixée par une plaque ALPHA (AMPLITUDE). la consolidation a été obtenue en moyenne à la 12ème semaine, il n'y a pas eu de pseudarthrose, les résultats fonctionnels ont été évalués selon la classification du groupe Guepar , ils étaient bons et très bon dans 90% bons. L'absence de comblement du site d'ostéotomie par substitut osseux ou inerte n'a pas de retentissement sur le délai de consolidation.
Résumé:
Introduction : les fractures de la rotule sont des fractures articulaires qui imposent une réduction anatomique, l'haubanage est le moyen le plus utilisé dans la prise en charge de ces fractures. Matériel et méthodes : nous rapportons l'étude de 08 patients opérés pour fractures transversales de la rotule par haubanage percutané avec de très bon résultats, le but est de décrire la technique opératoire, son intérêt et les résultats fonctionnels. Discussion : la chirurgie mini invasive a été introduite depuis 1984 pour les fractures de la rotule que ça soit le cerclage ou le vissage sous arthroscopie, le haubanage percutanée peut faire partie de ces techniques mini invasive pour les fractures transversales de la rotule même déplacées. Conclusion : par rapport aux autres techniques l'haubanage percutané permet de bénéficier des avantages de la chirurgie mini invasive et des propriétés mécaniques de l'haubanage.
Résumé:
La lésion de Monteggia est définie par toute fracture de l’ulna associée à une luxation de la tête radiale. Nous avons mené une étude rétrospective incluant 34 patients pris en charge pour une lésion de Monteggia, entre 2000 et 2010. Le but était d’analyser les données épidémiologiques, cliniques et radiologiques de la lésion de Monteggia chez l’adulte, et de déterminer les facteurs pronostiques influençant le résultat fonctionnel à long terme. Tous les patients ont été pris en charge chirurgicalement. 22 patients ont été revus par un examinateur indépendant, avec un recul moyen de 52 mois. Le résultat fonctionnel a été évalué grâce au score de Broberg et Morrey. Selon ce score, nous obtenons 72,8% de résultats satisfaisants. Le retard de prise en charge, la fracture de la tête radiale et la pseudarthrose sont retenus comme facteurs de mauvais pronostic.
Résumé:
Nous rapportons l'observation d'un patient qui a présenté une fracture de la diaphyse humérale droite au cours d'une partie de “bras de fer”. C'est un mécanisme fracturaire relativement “rare” secondaire à des contraintes torsionnelles opposées à l'origine d'une fracture “commune” par sa clinique, son diagnostic et par son traitement. A travers notre observation et une revue de la littérature, nous revoyons les mécanismes physiopathologiques de survenue de cette fracture ainsi que ses diagnostics différentiels qui devraient être évoqués face à ce mécanisme fracturaire.
Résumé:
Le lymphome est une hémopathie lymphoïde caractérisée par une infiltration par des cellules lymphoïdes malignes. Il se manifeste dans sa forme typique par des adénopathies périphériques ou profondes de part et d'autres du diaphragme responsable d'une classification des lymphomes non hodgkiniens en 4 stades. L'atteinte extra ganglionnaire est peu fréquente. Nous rapportons à travers cette observation le cas d'un jeune patient de 35 ans, hospitalisé pour une tuméfaction isolée du genou droit faisant suspecter une tumeur et dont la biopsie osseuse et synoviale est revenue en faveur d'un lymphome localisé du genou. Le patient a bénéficié de 8 cures de chimiothérapie avec une très bonne évolution clinique et radiologique.
Résumé:
Les fractures simultanées de Bennett et du trapèze sont rares. Les auteurs en rapportent un cas, traité par réduction à foyer fermé et ostéosynthèse par embrochage d'Iselin de la fracture de Bennett et réduction spontanée anatomique de la fracture du trapèze, avec un bon résultat radiologique et clinique à trois mois.
Résumé:
Les métastases osseuses du cancer du col utérin sont rarement observées, leur fréquence est estimée en moyenne à 3-4% parmi les métastases osseuses pour la plupart des auteurs. Les localisations de ces métastases se font le plus souvent au niveau du rachis et du bassin. Nous rapportons l'observation d'une patiente âgée de 56 ans traitée pour un cancer du col utérin stade 2b distal par association chimio-radiothérapie. Dix mois plus tard, elle est admise pour des métastases osseuses intéressant les condyles fémoraux droits, les plateaux tibiaux droits, la rotule droite et le 2ème et 3ème métacarpiens gauches. L'étude histologique de la biopsie osseuse du 2éme métacarpien a confirmé la nature épidermoïde d'une prolifération carcinomateuse d'origine cervico-utérine vu le contexte. La scintigraphie osseuse a objectivé d'autres localisations (crâne, 4ème vertèbre lombaire, foyers diaphysaires fémoraux et tibiaux droits). La patiente décéda rapidement. L'originalité de cette observation repose d'une part sur le siège osseux de ces métastases et d'autre part sur leur localisation périphérique et juxta-articulaire inhabituelle (main et genou). La survenue de métastases osseuses au cours d'un cancer du col utérin est un élément de très mauvais pronostic.
Résumé:
L'hydatidose osseuse est rare et son tableau clinique est peu spécifique expliquant souvent le retard diagnostique. Nous rapportons l'observation d'un patient âgé de 70 ans, sans antécédents pathologiques notables, présentant depuis un an une tuméfaction du sein gauche rénitente adhérente au plan profond et mobile au plan superficiel. L'échographie mammaire a montré une hypertrophie de la glande mammaire qui est le siège de multiples formations liquidiennes suggérant un kyste hydatique du sein gauche. La radiographie du thorax et la tomodensitométrie ont conclu à des formations multikystiques de la quatrième côte évocatrices de kyste hydatique. Sur le plan biologique, il existe un syndrome inflammatoire avec un hémogramme normal sans éosinophilie et la sérologie hydatique était positive. Le bilan à la recherche d'autres localisations est négatif. Le traitement chirurgical a consisté à l'ablation d'un énorme kyste hydatique avec multiples vésicules filles non infectées et l'exérèse de la quatrième côte. L'histologie osseuse a permis de confirmer le diagnostic d'échinococcose osseuse. L'évolution, avec un recul de sept ans, était favorable. Les auteurs rappellent les caractéristiques cliniques, biologiques et thérapeutiques du kyste hydatique osseux.
Résumé:
Chez les hémophiles majeurs, l'arthropathie chronique est responsable d'un handicap fonctionnel sévère. Le but de ce travail est d'évaluer les résultats fonctionnels à long terme d'une double arthroplastie totale de genou chez un patient hémophilique et de mettre le point sur les particularités de la prise en charge rééducative, ainsi que le retentissement sur la qualité de vie. Nous rapportons le cas d'un patient âgé de 40 ans suivi pour une hémophilie sévère de type B, qui a été hospitalisé pour rééducation fonctionnelle d'une double prothèse totale du genou (PTG) associée à une arthrodèse de la cheville droite avec un recul de 4 ans. Les résultats fonctionnels étaient satisfaisants. Les résultats du questionnaire SF-36 montrent un gain d'activité physique. La rééducation a toute sa place dans la prise en charge de ces patients, elle permet d'accélérer la récupération fonctionnelle tout en prévenant les complications, améliorant ainsi la qualité de vie.
Résumé:
L'ostéopétrose ou maladie d'Albers Schönberg est une maladie ostéocondensante rare. Elle est caractérisée sur le plan étiopathogénique par un défaut d'enzymes lysosomiales responsable d'anomalies de la différenciation et des fonctions des ostéoclastes à l'origine de la persistance de cartilage calcifié dans l'os trabéculaire. Il en existe deux formes principales, la forme dominante bénigne et la forme récessive maligne. La forme maligne récessive autrefois létale a vu son pronostic transformé depuis l'utilisation des greffes de moelle. La forme dominante dite bénigne est souvent asymptomatique de diagnostic fortuit lors d'une radiographie. C'est le cas de notre patiente, âgée de 23 ans, d'origine mauritanienne qui a bénéficié de radiographies lombaires devant un lumbago et qui ont objectivé un aspect condensant des plateaux vertébraux typique de l'ostéopétrose. Il s'agit du signe de la “vertèbre sandwich”. C'est un épaississement et une densification de tous les plateaux vertébraux. La radiographie du bassin a objectivé une densification du cotyle et de l'ilion avec une bande de sclérose sous-chondrale de la tête fémorale correspondant au Signe de “l'os dans l'os”. Cette observation nous permet de rappeler les aspects radiologiques typiques de la maladie et les principales caractéristiques cliniques de ses deux formes.
Résumé:
La luxation sous-astragalienne est une lésion rare. Il s'agit d'une urgence orthopédique. Le but de ce travail est d'établir les éléments qui influencent le pronostic à long terme et de comparer nos résultats avec ceux de la littérature. Nous rapportons une série rétrospective de 11 cas colligés au service de traumatologie orthopédie A du CHU de Fès. La prédominance masculine a été nette (73%). L'âge moyen était de 31 ans. La variété interne a été retrouvée chez tous nos patients. Une ouverture cutanée a été notée chez 2 patients. La réduction sous AG en urgence par manœuvre externe a été réalisée chez tous les malades suivie d'une immobilisation de 6 semaines. Le recul moyen a été de 26 mois. Les résultats cliniques globaux ont été : bons chez 5 malades, assez bons dans 5 cas et mauvais chez un patient qui a présenté une arthrose sous talienne. Par ailleurs nous n'avons noté aucun cas de nécrose avasculaire de l'astragale.
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But : le but de ce travail était de rapporter notre expérience du traitement chirurgical des ruptures du tendon d’Achille chez l’adulte au CNHU-HKM de Cotonou. Matériel et méthodes : il s’agit d’une étude rétrospective du 1er janvier 1993 au 30 juin 2009. Nous avons revu les dossiers des patients opérés pour une rupture du tendon d’Achille. 8 patients sur 15 répondaient à nos critères d’inclusion. Résultats et discussion : l’âge moyen des patients était de 34,87 ans avec un sex-ratio de 3 (6 hommes pour 2 femmes). Les accidents de la voie publique ont constitué l’étiologie la plus fréquente (6 cas). La rupture a concerné dans 5 cas la cheville droite et la cheville gauche dans trois cas. Tous les patients avaient bénéficié d’un traitement opératoire. L’intervention a été réalisée le même jour du traumatisme dans 6 cas. La réparation a été faite dans 7 cas par laçage ou par suture périphérique simple et dans 1 cas par la technique de Bosworth. Des complications précoces à type de retard de cicatrisation chez 2 patients et de nécrose cutanée limitée chez 2 autres patients ont été notées. 4 patients ont été revus dans le cadre de ce travail. Le recul moyen était 14 mois 8 jours. L’aspect évolutif final de ces 4 patients était le suivant : une hypertrophie du tendon a été notée chez 3 patients avec une gêne au chaussage chez 2 patients. Une amyotrophie du mollet a été retrouvée chez 3 patients. La mobilité de la cheville a été comparable au côté opposé chez 2 patients. L’appui monopodal était impossible chez 1 patient. Des douleurs modérées apparaissaient à l’effort chez 2 patients. La reprise du sport a été possible chez trois patients mais au même
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Les fractures du fémur sur arthroplastie de hanche sont de prise en charge parfois difficile. Leur fréquence est estimée entre 0,1% et 4%. Le but de ce travail était d'évaluer le résultat clinique et radiographique à distance de leur prise en charge et d'approcher selon le type de fracture les facteurs prédictifs de descellement ultérieur, auquel cas une reprise d’emblée serait indiquée pour leur prise en charge. Nous avons colligé du 1er janvier 1985 au 31 décembre 2002, 30 dossiers de patients (26 femmes et 4 hommes, sex-ratio de 0,15), victimes d’une fracture du fémur autour de leur implant. Deux examinateurs indépendants ont réuni les données épidémiologiques, thérapeutiques et d’imagerie des patients, classé ces fractures selon la cotation de Vancouver, étudié les traitements mis en œuvre et analysé les résultats postopératoires cliniquement et radiologiquement au recul moyen de 24 mois (6 à 140 mois). 33 cas de fractures ont été colligés. Cinq cas (15,15%) sont survenus en regard d'une zone de faiblesse non protégée. 14 cas (42,42%) étaient des arthroplasties avec tige cimentée alors que 19 cas (57,57%) étaient sans ciment. Selon la classification de Vancouver, les fractures étaient de type A dans 12 cas (36,36%) dont 8 cas de sous-groupes Ag et 4 cas de sous -groupe Al ; de type B dans 19 cas (57,57%) dont 8 cas de sous-groupe B1, 8 cas de sous-groupe B2 et 3 cas de sous-groupe B3 ; et de type C dans 2 cas (6,06%). Le traitement fut orthopédique non sanglant 14 fois (42,42%), sanglant 19 fois (57,58%). Il y a eu 9 ostéosynthèses isolées (27,27%) et 10 reprises prothétiques d’emblée (30,30%), toutes associées à une ostéosynthèse complémentaire. Les résultats, évalués selon le score de Beals, ont permis de noter une détérioration des résultats en passant de 6 mois à 12 mois pour les fractures du petit trochanter et les fractures autour de la tige. A la révision, le traitement orthopédique a donné de mauvais résultats (6 cas sur 8) contrairement
Résumé:
La maladie de Dupuytren est une rétraction fibromateuse de l'aponévrose palmaire de la main ; d'étiologie inconnue, responsable de la rétraction progressive en flexion des articulations des doigts. Sa prise en charge est essentiellement chirurgicale, l’aponévrectomie est la méthode la plus utilisée. La récidive et l'extension constituent les principales complications. Nous rapportons une étude rétrospective de 45 patients marocains présentant cette pathologie dans le but d'établir le profil épidémiologique de la maladie dans notre contexte, et surtout d'étudier les résultats du traitement chirurgical de cette pathologie à la lumière d'une revue de la littérature.
Résumé:
L'amputation de la jambe est un acte de chirurgie majeur. Sa prise en charge fait intervenir l'amputé lui -même ainsi qu'une équipe multidisciplinaire, dont le but est de retrouver ses capacités physiques, son autonomie et d'arriver à se réintégrer dans la vie socioprofessionnelle. L'évaluation du devenir fonctionnel et professionnel de nos patients à travers l'étude d'une série de 50 dossiers, a montré de grandes imperfections en matière de la prise en charge. En effet, des mesures législatives et administratives doivent être prises en urgence pour encourager la réinsertion professionnelle.
Résumé:
La luxation du coude est la plus fréquente des luxations de l'enfant et constitue une urgence thérapeutique. Notre étude rétrospective a porté sur 144 cas (127 garçons et 17 filles) colligés sur une période de 10 ans, allant de 1999 à 2008. L'objectif de ce travail est d'étudier les caractères cliniques et radiologiques de ces luxations, de voir les lésions associées et les traitements adoptés. L'âge moyen de nos patients était de 11 ans et demi (3 à 14 ans). La chute de sa hauteur était la cause la plus fréquente (83%) et le mécanisme était indirect dans la majorité des cas. 133 patients avaient une luxation récente et 11 avaient une luxation ancienne. L'ouverture cutanée a été notée dans 2 cas et des troubles vasculo-nerveux ont été retrouvés dans un seul cas. La luxation était postérieure dans 143 cas et antérieure dans un seul cas. Une fracture associée était retrouvée dans la moitié des cas. La fracture de l'épitrochlée était la plus fréquente (85%). Pour les luxations isolées, une réduction orthopédique était réalisée dans 91% des cas. 6% des patients ont bénéficié d'une réduction chirurgicale : 3 patients avaient une luxation négligée et un patient avait une ouverture cutanée avec troubles vasculo-nerveux. Les résultats fonctionnels étaient bons chez 67% des patients traités orthopédiquement et une raideur du coude a été retrouvée dans 33% des cas. Tous les patients traités chirurgicalement avaient une limitation de la mobilité du coude. Le traitement des luxations associées à une fracture de l'épitrochlée a été orthopédique dans 81% des cas avec de bons résultats dans 60% des cas. Le traitement chirurgical n'a été réalisé qu'en cas d'incarcération articulaire de l'épitrochlée, en cas de paralysie cubitale et en cas d'échec de la réduction orthopédique. Le pronostic de la luxation post- traumatique du coude chez l'enfant est excellent quand elle est isolée et traitée orthopédiquement sans retard. La recherche d'une fracture de l'épitrochlée associée doit être systématique car le traitement et le pronostic en dépendent. Son traitement est le plus souvent orthopédique avec d'excellents résultats fonctionnels.
Résumé:
Le clou rétrograde est aujourd'hui considéré comme la méthode thérapeutique de choix des fractures du fémur distal, il permet une réduction anatomique et une mobilisation et mise en charge précoces. Entre janvier 2004 et janvier 2009, nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur 32 patients traités par clou rétrograde du fémur. L'âge moyen de nos patients était de 40 ans, avec des extrêmes de 19 et 62 ans, les accidents de la voie publique dominaient les étiologies. Le type A selon la classification de l'AO était le plus fréquent avec 62,5%, le type C représentait 37,5%. Le délai de consolidation variait entre 3 et 3,5 mois. Les complications étaient dominées par la raideur du genou (15,6%). En conclusion, nos résultats suggèrent que l'enclouage rétrograde est une alternative fiable dans le traitement des fractures de l'extrémité distale du fémur avec un faible taux de complications.
Résumé:
La pseudarthrose de la clavicule est une complication rare des fractures de la clavicule. Elle est assez souvent bien tolérée, mais parfois peut devenir symptomatique avec retentissement sur la fonction de l'épaule et du membre. Elle est souvent secondaire à un traitement mal conduit. Les auteurs rapportent 10 cas de pseudarthrose du tiers moyen de la clavicule traités chirurgicalement entre 1996 et 2007 par plaque vissée, décortication et autogreffe spongieuse revues avec un recul moyen de 3 ans. Il s'agissait de 8 hommes et de 2 femmes d'âge moyen de 32 ans (extrêmes : 18-52 ans). Le traitement initial de la fracture était orthopédique dans tous les cas. Le résultat a été excellent et très bon dans 97% des cas. L'ostéosynthèse par plaque associée à une décortication et autogreffe spongieuse est le traitement de choix des pseudarthroses symptomatiques de la clavicule. Ce traitement correctement conduit s'accompagne d'un pourcentage de consolidation très élevé et d'un taux de complications bas.
Résumé:
Les fibromatoses agressives sont des tumeurs bénignes, rares et non métastatiques. Elles sont caractérisées par une forte capacité infiltrante, un taux élevé de récidives locales après chirurgie et surtout une évolution imprévisible. Nous rapportons un cas de fibromatose desmoïde de localisation pelvienne, chez un patient âgé de 63 ans. Elle a été révélée par une tuméfaction inguinale gauche évoluant depuis trois ans. La tomodensitométrie abdomino-pelvienne a retrouvé une masse tissulaire hétérodense infiltrant les plans profonds musculo-aponévrotiques pelviens. Le diagnostic a été confirmé par examen anatomopathologique. L'exérèse chirurgicale était techniquement impossible. Le patient a reçu une chimiothérapie hebdomadaire pendant quatre mois permettant une réponse partielle, suivie d'une hormonothérapie (tamoxifène). La lésion est stable après 18 mois de traitement. Le traitement médical peut être une alternative thérapeutique des tumeurs desmoïdes non résécables ou dans les cas où la chirurgie serait mutilante responsable de déficit fonctionnel majeur.
Résumé:
L'hémangiome osseux est une tumeur bénigne très rare, il constitue moins de 1% des tumeurs osseuses primitives et touche essentiellement le rachis et le massif cranio-facial. L'atteinte des autres os plats est très rare. Nous rapportons un cas d'hémangiome osseux du calcanéum chez un garçon âgé de 12 ans et nous rappelons la sémiologie radiologique de l'hémangiome des os plats qui est totalement différente de celle des hémangiomes vertébraux et crâniens.
Résumé:
Les auteurs rapportent un cas rare de lipome géant occupant toute la face antéro-externe de l'avant bras associé à une compression du nerf médian, et discutent les aspects pathogéniques et cliniques ainsi que les particularités de la prise en charge diagnostique et thérapeutique des lipomes géants.
Résumé:
Dans les rares observations de liposarcomes multiples, les tumeurs d'apparition secondaire surviennent en des localisations habituellement considérées comme primitives. L'origine multicentrique (coexistence de plusieurs tumeurs primitives ou authentiquement métastases) de tels cas demeure discutée. Nous rapportons le cas d'un patient présentant six tumeurs liposarcomateuses de type myxoïde, sans atteinte pulmonaire, hépatique ou osseuse. La particularité de cette observation c'est qu'elle favorise l'hypothèse de l'origine multicentrique. Les bilans d'extension et de surveillance de ces tumeurs doivent rechercher non seulement les sites métastatiques classiques mais aussi les localisations dites primitives.
Résumé:
L’existence de ménisque anormale est reconnue depuis longtemps. Ces malformations méniscales sont rare représentants 1% de ces anomalies. La malformation la plus couramment rencontré est le ménisque discoïde touchant exclusivement le ménisque externe. D’autres malformations ont été rapportées dans la littérature mais moins fréquentes. Le développement des techniques en arthroscopie nous ont poussés à faire une revue de la littérature et d’étudier les différents aspects des malformations méniscales et les moyens thérapeutiques en vigueur.
Résumé:
Les ostéophytes tibiotaliens antérieurs peuvent être responsables de douleurs chroniques par conflit antérieur osseux. Ces ostéophytes proviennent le plus souvent de microtraumatismes répétés mais peuvent également survenir après fracture articulaire ou entorse de cheville. Certains patients présentent, dans les suites de traumatismes de la cheville, un tableau mixte associant des douleurs de conflit antérieur et une raideur de l’articulation tibiotalienne parfois mal tolérée. Dans ces situations, les ostéophytes sont souvent responsables de la majeure partie de la symptomatologie et leur résection devrait permettre théoriquement une amélioration à la fois sur les douleurs et sur la mobilité. Le but de ce travail était de présenter la technique opératoire arthroscopique du traitement du conflit antérieur osseux de cheville avec enraidissement et d’en présenter les premiers résultats à court terme sur la mobilité tibiotalienne et la douleur par l’étude de deux cas cliniques.
Résumé:
Cette étude rétrospective avait pour but de déterminer l’apport de l’arthroscopie dans l’arthrolyse du coude pour des raideurs modérées du coude qu’elles soient post-traumatiques ou dégénératives. Entre 2012 et 2016, nous avons réalisé 06 arthroscopies de coude chez des patients présentant des raideurs modérées dont l’arc de mobilité moyen préopératoire était de 92°. La moyenne d’âge au moment de la chirurgie était de 39,6 ans. Le côté dominant était impliqué dans 69 % des cas. Tous les patients ont pu être revus cliniquement avec un recul moyen de 31 mois. Dans la majorité de cas, l’intervention a consisté en un temps antérieur par deux voies d’abord, puis en un temps postérieur, dans 02 cas il a été réalisé une capsulotomie antérieure, dans les autres cas l’intervention à consisté en un débridement articulaire. La mobilité du coude opéré a été significativement augmentée en flexion et le flessum significativement réduit. Aucun de nos patients ne s’est dit aggravé après l’arthroscopie au dernier recul. Nous n’avons noter aucune complication per ou postopératoire. L’arthrolyse arthroscopique du coude en cas ds raideurs de causes variées reste un geste difficile qui dans notre série a apporté un gain de mobilité comparable aux autres séries de la littérature.
Résumé:
Nous rapportons une étude prospective de 29 acromioplasties arthroscopiques pour conflit sous acromial antéro-externe, suivies sur une période de 2 ans (janvier 2015 à décembre 2016). L’évaluation objective des résultats a fait référence à l’échelle de Constant en fonction de l’âge et du sexe et la satisfaction subjective a été évaluée en fonction de la douleur selon l’Echelle visuelle analogique. Les résultats ont été très bons ou bons dans 80% des cas. Les meilleurs résultats sont obtenus chez les patients ne présentant pas de rupture évoluée de la coiffe. La présence de calcification sans rupture n'influence pas le résultat final. La douleur, qui constitue la plainte principale des patients, a été améliorée dans de façon plus importante que la diminution des amplitudes articulaires et la force musculaire qui sont mieux tolérées.
Résumé:
La laxité antérieure chronique du genou est une affection évolutive secondaire à la rupture du ligament croisé antérieur (LCA), elle engage le pronostic fonctionnel du genou et compromet l’activité sportive par l’instabilité qu’elle entraine. Plusieurs techniques de ligamentoplastie ont été décrites. Nous rapportons une série de 34 patients, qui présentaient une laxité chronique antérieure, opérés par plastie par les tendons des ischion-jambiers (droit interne - demi tendineux DIDT) sous arthroscopie du LCA, colligés sur une période de 22 mois allant de décembre 2014 à octobre 2016. Les fixation fémorale et tibiale ont été assurée par des vis d’interférence résorbables. Après un recul moyen de 16 mois, et selon le score de l’International Knee Documentation Committee (IKDC) objectif, nous avons noté 91% de patients classés grade A (31 cas), 6% de grade B (2 cas) et 3% de grade D (1cas).
Résumé:
L’ostéochondrose de la tubérosité tibiale antérieure atteint, en général des jeunes garçons, sportifs, entre 12 et 15 ans. L’évolution sans séquelles, après arrêt de toute pratique sportive, est de règle dans plus de 90% des cas. Dans quelques cas, l’impotence fonctionnelle douloureuse va se pérenniser, ou bien des complications orthopédiques vont se produire : pseudarthrose ou migration d’un séquestre douloureux dans le ligament rotulien. Les auteurs présentent le cas d’un jeune footballeur de 28 ans ayant une large ossification douloureuse à travers le ligament patellaire ayant nécessité une excision chirurgicale par voie arthroscopique après échec du traitement conservateur.
Résumé:
Le doigt en maillet est une lésion fréquente qui relève le plus souvent d’un traitement orthopédique à la phase aigue. Le traitement chirurgical s’impose en urgence dans les fractures déplacées dépassant le tiers de la surface articulaire et les subluxations palmaires non réductibles par l’attelle. A la phase chronique, le traitement orthopédique est tenté jusqu’au 4ème mois post-traumatique. Au-delà, la chirurgie se fait le plus souvent avec différentes techniques selon la mobilité de l’IPD, de l’existence d’une arthrose ou d’une déformation en colde-cygne.
Résumé:
Le syndrome de la traversée cervicothoraco-brachiale est une pathologie due à la compression du paquet vasculo-nerveux survenant dans la région cervico-scapulothoracique. Les signes fonctionnels, le tableau clinique ainsi que les complications peuvent dans certains cas constituer une problématique diagnostique et thérapeutique d’où la nécessité d’un démembrement soigneux de cette pathologie avant d’établir un protocole de rééducation adapté et spécifique. Le but principal de la prise en charge de cette entité est d’éviter la récidive, d’améliorer la qualité du traitement ainsi que la qualité de vie.
Résumé:
Introduction : les infections ostéoarticulaires sont des complications fréquentes chez le drépanocytaire. Le but de ce travail est de décrire les caractéristiques épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques des infections ostéoarticulaires traitées chez les drépanocytaires adultes.
Cadre et méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive incluant tous les patients drépanocytaires, hospitalisés de janvier 2004 à décembre 2013 dans le service pour une infection ostéoarticulaire dont les dossiers cliniques et paracliniques étaient complets. Les données épidémiologiques, cliniques, radiologiques et thérapeutiques ont été renseignées. Le patient a été considéré comme guéri si la lésion cutanée était cicatrisée avec amendement des douleurs et sans signe radiographique de séquestre ou géode. Les données ont été traitées à l’aide du logiciel EPI INFO dans sa version 3.5.1.
Résultats : quinze patients ont été retenus soit 23,1% des patients ayant une infection ostéoarticulaire. L’âge moyen était de 24ans (16 - 44ans). La prédominance était féminine avec une sex-ratio de 0,87. L’hémoglobinopathie de type SS était la plus fréquente avec 9 cas sur les 15. Il s’agissait de 7 cas d’ostéite chronique, de 5 cas d’ostéomyélite chronique, de 2 cas d’ostéomyélite aigue et d’un cas d’arthrite. Le tibia était la principale localisation des infections (7/15cas). Le prélèvement pour l’examen cytobactériologique a été effectué chez 4 patients. Parmi les 4 prélèvements réalisés, seulement 3 ont isolé un germe. Le traitement a été chirurgical chez 07 patients et avait consisté en un curetage osseux avec ou sans séquestrectomie et orthopédique chez 08 patients. L’évolution a été favorable chez 10 patients.
Conclusion : Les infections osseuses sont fréquentes chez le drépanocytaire. Leur prise en charge est habituellement chirurgicale et nécessite un examen cytobactériologique afin d’instaurer une antibiothérapie adaptée.
Résumé:
Les infections ostéo-articulaires constituent un sérieux problème de santé publique. Etablir une carte des micro-organismes responsables des ostéites et ostéoarthrites, permet d’évaluer l’efficacité des schémas d’antibiothérapie entrepris, et de proposer des recommandations sur les plans thérapeutique et prophylactique. Une étude rétrospective de 100 cas d’ostéite ou ostéoarthrite, microbiologiquement documentée, a permis de répertorier les différents microorganismes responsables, ainsi que l’antibiothérapie adaptée et efficace.
Résumé:
L’ostéotomie tibiale de valgisation (OTV) est un traitement efficace et durable de l'arthrose fémoro-tibiale médiale sur genu varum chez le sujet jeune. Les plaques standards utilisées pour l'ostéosynthèse de ces ostéotomies n'autorisent l'appui qu'après un délai de 45 jours en général. Nous évaluons dans ce travail l'efficacité et la sécurité d'un type de plaques verrouillées pour un appui immédiat après OTV par ouverture médiale. Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 58 patients (63,8 % de sexe féminin, âge moyen de 57±6 ans, IMC moyen de 30±5 kg/m²), souffrant de gonarthrose fémorotibiale médiale sur genu varum. Tous les patients ont eu une OTV par ouverture médiale utilisant des plaques verrouillées type "Limmed"®. Les patients étaient suivis pendant une durée de 6 mois au minimum. Nous avons évalué : la prévalence de l’appui à J7, la durée de consolidation osseuse, l’évolution de l’angle Hip Knee Ankle (HKA) entre le postopératoire et le recul de 6 mois, ainsi que les complications au cours du suivi. La prévalence de l’appui à j7 du postopératoire était de 96,3% des cas. Cet appui était total chez 46 patients (85,2% des cas). La durée de consolidation était inférieure à 12 semaines chez 80% des patients. Aucun cas de pseudarthrose n’a été retrouvé. L’angle HKA n’a pas changé entre le postopératoire immédiat et le recul de 6 mois (p : NS). Au cours du suivi des patients nous avons observé un cas de thrombophlébite, 2 infections cutanées et 3 fractures de cales. Aucun cas de bris de matériel ni de déplacement secondaire n’a été constaté. L’appui après OTV n’est généralement autorisé qu’après un délai moyen de 45 jours. Dans notre série presque la totalité des patients (96,3%) ont eu un appui immédiat, cet appui était total chez 46 patients (85,2% des cas). La durée de consolidation habituelle des ostéotomies est de 12 semaines, 80% de nos malades ont consolidé avant la fin de la 12ème semaine, mieux encore ce délai a été réduit à moins de 6 semaines chez 24% des patients. A noter que l’appui immédiat dans notre série n’avait pas de conséquences sur l’angle HKA, ni sur le taux de complications observé. Les plaques verrouillées utilisées dans notre expérience seraient un système stable, efficace et sans memoire risque pour un appui total immédiat après OTV par ouverture médiale.
Résumé:
Introduction : Les fractures instables du quart externe de la clavicule représentent entre 12% à 15% des fractures de la clavicule. L'objectif de cette étude est d’évaluer les résultats anatomiques et fonctionnels du traitement chirurgical des fractures distales de la clavicule type II de Neer par plaque à crochet.
Matériels et Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective incluant Vingt-sept avec fracture du quart distal de la clavicule stade II de Neer. L’âge moyen était de 36 ans avec des extrêmes entre 24 et 52 ans. Après réduction de la fracture elle est stabilisée par une plaque à crochet dont crochet est placé sous l'acromion.
Une écharpe d'immobilisation du membre supérieur était gardée pendant 1mois avec une rééducation passive et active dès la sédation des phénomènes inflammatoires.
Résultats : Le délai moyen global de consolidation était de 6,5 semaines. Nous avons rapporté un cas de de douleur de l’épaule au repos, et 2 cas d’ostéolyse au niveau de l’acromion. Le score de Constant absolu moyen était de 92,4 Discussion : Il n’existe pas de différence significative entre la plaque à crochet et le brochage, de point de vue biomécanique. La plaque à crochet garde l'avantage d'une meilleure stabilisation par rapport au brochage avec une fixation stable tout en gardant l'intégrité de l'articulation acromioclaviculaire.
Conclusion : Les résultats de notre étude montre que la plaque à crochet est un moyen simple, peu invasif qui donne des résultats satisfaisants dans la prise en charge des fractures du quart distal de la clavicule stade II de Neer..
Résumé:
L’ostéotomie fémorale de varisation (OFD) est une méthode thérapeutique reconnue dans le traitement du genu valgum du sujet jeune actif. L’OFD peut se faire par ouverture latérale ou par fermeture médiale. Les auteurs présentent les résultats d’une étude rétrospective d’une série de seize (16) OFD par ouverture latérale fixées par plaque en T, ostéotomies réalisées chez 16 patients sur une période de deux ans et cinq mois. Le recul moyen était 40,5 mois (38 à 43 mois). L’âge moyen était de 35,87 ans (16 à 65 ans). Aucune complication n’a été enregistrée ; le délai moyen de consolidation était de trois (3) mois (80 jours à 4 mois). La moyenne de l’angle HKA en préopératoire des patients de notre série était de 192° pour des extrêmes allant de 186° à 198°. En postopératoire, cette moyenne était de 174° avec des extrêmes allant de 166° à 182° dont 8 (50%) patients normo corrigés et 8 (50%) patients hyper corrigés. Dans 87,50% des cas, un bon résultat était enregistré ; dans 6,25% des cas, un résultat moyen était enregistré et dans 6,25% des cas un mauvais résultat était enregistré. L’OFV par ouverture externe est indiquée dans le traitement du genu valgum chez le sujet actif. Elle contribue à la disparition de la douleur du genou et l’amélioration de l’état fonctionnel du membre.
Résumé:
Introduction : La prise en charge anesthésique de la fracture de la hanche constitue un véritable challenge pour l’anesthésiste et le traumatologue.
Matériel et méthodes : étude prospective sur une durée de un an intéressant les patients classés ASAIII candidats à un réparation chirurgicale de fractures de la hanche sous blocs nerveux périphériques associant le bloc lombaire postérieur et le bloc sciatique parasacré avec injection intraveineuse de 8 mg de dexamethazone.
Résultats : dix patients ont été inclus. Le temps de réalisation était de 22 min en moyenne. Le taux de réussite était de 100 % et deux cas de bradycardie étaient notée au moment de l’incision. Une stabilité hémodynamique remarquable ainsi qu’une bonne analgésie post opératoire était rapportées. Aucune n’a été notée.
Conclusion : opérer une fracture de hanche chez un patient âgé fragile sous bloc nerveux périphérique est une alternative intéressante qui procure une stabilité hémodynamique ainsi qu’une analgésie postopératoire de qualité.
Résumé:
La localisation musculaire de l’Echinococcus est très rare. La symptomatologie clinique est insidieuse et peu évocatrice, à l’origine d’un retard diagnostique fréquent. Le choix des explorations paracliniques et la prise en charge thérapeutique posent des difficultés aux praticiens. Afin d’étudier les particularités diagnostiques et thérapeutiques de l’hydatidose musculaire périphérique nous présentons un travail rétrospectif à propos de cinq cas colligés au service d’orthopédie et traumatologie (Pavillon 32) du CHU Ibn Rochd de Casablanca, avec une revue bibliographique. Notre étude s’est étalée sur une période de six ans allant de janvier 2011 à décembre 2016. L’âge moyen de nos patients était de 33 ans [18 à 49ans], trois patients provenaient de région rurale, Le motif de consultation était une tuméfaction indolore des parties molles augmentant progressivement de volume. L’atteinte musculaire a été unique et primitive chez tous les patients. Les muscles proximaux des membres inférieurs étaient fréquemment touchés. L’échographie a permis d’évoquer le diagnostic dans la majorité des cas. Le traitement était chirurgical dans tous les cas. L’évolution précoce et après un recul moyen de trois ans était favorable sans récidive chez les cinq patients. L’hydatidose des parties molles est rare, un balayage échographique anodin et peu couteux peut faire le diagnostic notamment dans les formes typiques, le traitement chirurgicale par péri-kystectomie sans effraction capsulaire quand elle est possible est la règle de la prise en charge thérapeutique.
Résumé:
Nous rapportons un cas clinique d’une dermo-hypodermite fulminante au Bacillus anthracis suite à une injection intraveineuse d’héroïne chez un patient de 27 ans. Il a présenté un choc septique avec défaillance multiviscerale ayant nécessité un long séjour en réanimation. L’anthrax ou la maladie charbonneuse est une anthropozoonose qui dans de rare situations peut être transmise à l’homme. Il s’agit d’une maladie infectieuse non contagieuse qui affecte largement les animaux domestiques. L’agent pathogène responsable est le Bacillus anthracis. La contamination par injection intraveineuse chez le héroïnomane entraine une dermo- hypodermite fulminante associée à un syndrome loge majeur et rapidement progressive avec un risque de choc septique pouvant engager le pronostic vital.
Résumé:
Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 43 ans présentant un syndrome du canal de Guyon avec atteinte mixte du nerf ulnaire. L’imagerie par résonnance magnétique a révélé une tumeur à cellules géantes, confirmée par l’examen anatomopathologique. Le traitement chirurgical a permis une récupération totale de la sensibilité et partielle de la motricité.
Résumé:
L’avant-bras flottant est une urgence traumatologique exceptionnelle, c’est l’association d’une luxation du coude avec celle du poignet homolatéral. Son pronostic fonctionnel dépend en grande partie de celui du poignet. Seuls quelques cas étaient rapportés dans la littérature, mais aucun cas de concomitance d’une fracture distale du radius homolatérale à cette entité traumatique n’était décrit à notre connaissance. Les auteurs rapportent une observation d’un patient de 24 ans qui présente cette rarissime association lésionnelle. Le traitement a été chirurgical, avec un résultat fonctionnel satisfaisant après un recul de 26 mois.
Résumé:
Le kyste osseux anévrysmal est une tumeur bénigne, localement agressive. Elle touche l’enfant et l’adulte jeune avec prédilection des os longs. L’atteinte de la clavicule est exceptionnelle, l’auteur rapporte une observation chez un jeune patient de 16ans, se plaignant d’une tuméfaction douloureuse de l’épaule droite. Le diagnostic positif est évoqué à la radiographie, confirmé par l’anatomie pathologique. Le traitement chirurgical par curetage greffe spongieuse a été suivi de guérison avec un recul de 3 ans.
Résumé:
Nous rapportons un cas d’une localisation rare d’une TCG siégeant au niveau du calcanéum chez un patient âgé de 59 ans sans antécédents pathologiques et dont le traitement a été un curetage avec comblement par du ciment acrylique avec bonne évolution clinique et radiologique.
Résumé:
La chirurgie de reconstruction des tendons fléchisseurs en deux temps, selon la technique de Hunter, reste la solution de recours en cas de sections négligées ou de destruction du canal digital. Nous rapportons l’observation d’une patiente de 18 ans victime 14 ans auparavant d’une plaie palmaire négligée en zone 2 du 4ème doigt droit avec une reconstruction en deux temps, selon la technique de Hunter associée à un transfert tendineux moteur du flexor digitorum superficialis du 3ème doigt homolatéral.
Résumé:
Décrite en 1910 par un radiologue autrichien Robert Kienböck, la maladie de Kienböck est une nécrose aseptique du lunatum évoluant vers le collapsus du carpe. Son étiologie demeure inconnue. La variance ulnaire négative et sa vascularisation précaire sont les principaux facteurs prédisposant. L’imagerie confirme le diagnostic et détermine son stade d’évolution. Lichtman a classé la maladie de Kienböck en 5 stades. Il n’existe pas nécessairement de corrélation entre la sévérité radiologique et la symptomatologie clinique. L’indication thérapeutique est fonction de l’âge, des besoins fonctionnels du poignet et du stade de la maladie. La chirurgie est indiquée après échec du traitement médical. Il existe plusieurs techniques chirurgicales et aucune n’a prouvé sa supériorité à l’heure actuelle. Le raccourcissement du radius semble être la technique de choix chez les patients jeunes symptomatiques présentant un stade I à III de la maladie de Kienböck avec une variance ulnaire négative. Nous rapportons notre expérience d’une série de 12 cas de maladie de Kienböck colligés au service de chirurgie traumatologique et orthopédique de l’Hôpital Militaire d’instruction Mohammed V de Rabat entre 2000 et 2011.
Résumé:
La chirurgie est un des moyens thérapeutiques utilisés pour corriger les déformations orthopédiques des membres inférieurs causées par la paralysie cérébrale spastique chez l’enfant. La spasticité entraîne des rétractions musculo tendineuses et des déformations ostéo articulaires qui entravent les capacités fonctionnelles et handicapent la marche de l’enfant. Actuellement, il est établi que la correction des troubles de la marche par une chirurgie multi site en un seul temps est le traitement de choix à condition de maîtriser les indications, de choisir le meilleur moment pour intervenir et surtout d’agir dans le cadre d’une prise en charge personnalisée pour l’enfant et multidisciplinaire associant kinésithérapie spécialisée, toxine botulique et appareillage orthopédique.
Résumé:
La procédure de Latarjet est une des principales techniques de stabilisation glénohumérale. L’objectif principal de notre travail était d’évaluer les résultats cliniques, radiologiques et fonctionnels de la technique de Latarjet à moyen terme (5 ans de recul minimum). Notre hypothèse principale était une dégradation de la stabilité glénohumérale avec le recul. Il s’agit d’une étude rétrospective concernant une cohorte de patients opérés pour instabilité glénohumérale antérieure post-traumatique récidivante entre 20052010 selon des critères d’inclusion et d’exclusion précis. Les patients ont été revus en consultation et ont répondu à un questionnaire original comprenant les scores fonctionnels (Walch-Duplay, Rowe, Subjective Shoulder Value). L’analyse statistique a été réalisée par le logiciel IBM SPSS 18.0. Cinquante-trois Latarjet ont été retenues sur 107 stabilisations glénohumérales éligibles. L’âge moyen au moment de la chirurgie était de 25,11 ± 6,53 ans (16-39). Le recul moyen était de 7,41 ± 0,8 ans (511). Il y avait cinq cas de récidives d’instabilité (9,43%) dont deux avant le seuil des 2 ans. Il a été noté un déficit fonctionnel significatif de 10° en rotation externe coude au corps et de 13° en rotation externe à 90° d’abduction. Plus de 90 % de patients étaient satisfaits et très satisfaits de l’opération avec un score de Walch-Duplay moyen de 90,08 ± 8,38 et Rowe moyen de 88,19 ± 8,77. Il y avait quatre mauvais résultats fonctionnels et deux arthroses glénohumérales classées stade I (3,8%) selon Samilson au dernier recul. Nous avons trouvé une dégradation de la stabilité du Latarjet avec le temps dont plus la moitié survenaient après 2 ans de recul. Nous avons comparé et discuté ces résultats avec les données de la littérature.
Résumé:
Introduction : Les fractures ouvertes de jambe sont fréquentes. Elles constituent une urgence traumatologique mettant rarement en jeu le pronostic vital. L’objectif est d’en étudier les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs en milieu hospitalo-universitaire à Cotonou. Méthodologie : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique sur dix ans, du 1er Janvier 2005 au 31 Décembre 2014 portant sur les patients hospitalisés pour une fracture ouverte de jambe et dont le dossier clinique et radiologique était complet. Les fractures ont été classées selon Gustilo et Anderson. Les résultats thérapeutiques ont été jugés sur le délai de consolidation, la restauration anatomique et la récupération fonctionnelle du membre. Résultats : 304 fractures ouvertes de jambe ont été colligées chez 300 patients. L’âge moyen était de 38,28 ans (15-82 ans). La prédominance était masculine avec un sexratio de 2,7. Les accidents de la voie publique étaient la principale cause (95,4 %). L’ouverture de type II selon Gustilo et Anderson était la plus fréquente (49,01%). Le siège médiodiaphysaire était prédominant (29,3%). Des lésions associées étaient retrouvées dans 37% des cas. La prise en charge était majoritairement orthopédique (62,5%). Des complications ont été retrouvées dans 61,5% des cas; les infections des parties molles occupaient 30% de ces complications. Nous déplorons 11 cas d’amputation. La consolidation était acquise à 5,9 mois en moyenne. Le résultat fonctionnel était bon dans 51,4% des cas. Les meilleurs résultats étaient obtenus avec le double enclouage de ENDER.
Résumé:
Les fractures du quart distal de la jambe, sont des fractures dont le trait est situé au niveau du quart inférieur du tibia selon la définition de Gérard et Evrard [1].elles sont réputées graves et posent à la fois des problèmes de consolidation, de contention et de stabilité. Nous présentons l’expérience du service de traumatologie orthopédie de l’Hôpital militaire Avicenne de Marrakech, concernant 30 fractures fermées du quart inférieur de la jambe, sur une période de 10 ans (de Janvier 2001 à Décembre 2010) traitées par un enclouage centromédullaire. Le montage était verrouillé dans 80% des cas et simple dans les autres cas. La moyenne d’âge de nos patients était de 36 ans. Il existait une nette prédominance masculine avec 27 hommes pour 3 femmes .La consolidation a été obtenue dans un délai normal de 17 semaines en moyenne et les résultats fonctionnels étaient satisfaisants. Un seul cas d’infection est survenu à 6 mois du geste chirurgical soit 3,3% et aucune autre complication n’a été mentionnée. Un cal vicieux a été retrouvé chez 30% de nos patients. Nos données épidémiologiques et nos résultats sont presque identiques à ceux de la littérature. Quant aux résultats angulaires, ils sont nettement inférieurs aux séries de plaques, à l’opposé, leurs résultats infectieux portent à la prudence et certains séries de clous rapportent d’excellents résultats angulaires à condition d’avoir un montage stable. A la lumière de ces résultats, nous sommes en droit de conclure au grand intérêt d’élargir les indications classiques de l’enclouage centromédullaire verrouillé à la prise en charge des fractures du quart distal de la jambe, à condition d’avoir un montage stable par un double verrouillage distal et une ostéosynthèse primaire des fractures distales de la fibula.
Résumé:
Les fractures des métacarpiens sont des traumatismes fréquents de la main, en général traitées orthopédiquement ou par embrochage. On a été séduit par la fixation par mini plaque, permettant une fixation stable, une réduction anatomique et une mobilisation précoce. Le but de notre étude est d’évaluer l’utilité de la fixation à ciel ouvert des fractures métacarpiennes instables par mini plaques.
Résumé:
The authors report an unusual case of an isolated muscular tuberculosis of the hamstring muscles in a 34-years-old woman. The diagnosis was confirmed histologically. She was placed on antituberculosis treatment for 9 months according to the Moroccan national protocol.
Résumé:
Les avulsions traumatiques du triceps brachial au coude sont exceptionnelles. Le nombre de cas rapportés dans la littérature ne dépasse pas la cinquantaine. Représentant ainsi 2 % de l’ensemble des ruptures tendineuses. Les auteurs rapportent sept cas d’avulsion du triceps brachial, dont L’âge moyen de nos patients était de 28 ans. Tous les patients ont présenté une impossibilité d’étendre activement l’avant-bras contre pesanteur. La radiologie standard du coude de profil a montré chez tous nos patients des fragments osseux détachés de l’olécrane. Un seul patient avait une fracture comminutive de la tête radiale associée. Tous les patients ont bénéficié d’une réinsertion transolécranienne par des sutures de type Bunnell au vicryl, complétée chez deux patients par cerclage prenant appui sur le fragment osseux arraché et l’olécrane.
Résumé:
Les schwannomes sont des tumeurs bénignes des nerfs périphériques, développés à partir de la gaine du nerf, généralement isolées, de taille modérée, de lente croissance, extirpable, qui touche le plus souvent les nerfs périphériques du membre supérieur et rarement le membre inferieur. Nous rapportons une localisation exceptionnelle aux dépens du nerf pédieux. Le diagnostic est clinique, la confirmation est histologique. Le traitement chirurgical par énucléation avec dissection soigneuse en respectant les fibres nerveuses avoisinantes permet la guérison sans séquelles, puisque le taux de récidive est faible pour ce type de tumeur.
Résumé:
La maladie de Muller Weiss (MMW) est une entité rare qui correspond à une nécrose aseptique de l'os naviculaire de l'adulte. Elle atteint généralement la femme, de façon bilatérale ou unilatérale, et est d’origine inconnue [1-4]. MMW a été suspectée chez un homme de 45 ans avec une douleur spontanée dans son pied droit (région moyenne). Les explorations radiologiques ont démontré un os naviculaire, en forme de virgule déformée, une sévère nécrose talonaviculaire et une sclérose périphérique. Le traitement chirurgical s’est basé sur l'excision de l'os naviculaire nécrotique, associé à une autogreffe iliaque avec arthrodèse talo-naviculaire. Une bonne évolution clinique et radiologique a été constatée.
Résumé:
L’arthroplastie du genou est une indication chirurgicale posée dans un but antalgique et fonctionnel. Sa réussite dépend de sa prise en charge rééducative globale en pré et en post-opératoire où le patient joue un rôle non négligeable en vue d’améliorer sa qualité de vie, en respectant les conseils et les consignes.
Résumé:
Les anomalies du pied sont parfois détectées en anténatal, mais c’est l’examen clinique à la naissance qui posera le diagnostic final. Ces déformations peuvent être de simples malpositions : Métatarsus adductus, pied calcanéus et pied varus. Le pronostic est alors excellent avec un traitement orthopédique simple. . Le recours à un orthopédiste pédiatre sera réalisé en cas de malposition n’assouplissant pas après plusieurs semaines. Les malformations (pied bot varus équin, pied convexe et pied en Z) nécessitent par contre une prise en charge spécialisée précoce. . Le pied bot se caractérise par un équin et un varus de l’arrière-pied, une adduction et une supination de l’avant-pied, partiellement irréductibles. Le pied convexe associe un équin de l’arrière-pied et une dorsi flexion de l’avant-pied. Le pied en Z est à suspecter devant un métatarsus adductus résistant au traitement orthopédique. Le traitement précoce reste avant tout orthopédique à la naissance. Il faut retenir qu’une anomalie du pied peut être associée à d’autres affections : luxation congénitale de hanche, arthrogrypose et anomalies neurologiques et génétiques.
Résumé:
La maladie de Freiberg est une ostéochondrite de la tête métatarsienne. Le deuxième métatarsien est le plus touché, parfois le troisième ; mais exceptionnellement le quatrième. Plusieurs techniques chirurgicales ont été décrites pour son traitement. L’ostéotomie de dorsiflexion de Gauthier reste la plus conservatrice. Nous rapportons une série de quatorze cas traités par ostéotomie de Gauthier avec analyse des avantages de cette technique.
Résumé:
Introduction : Le Bankart arthroscopique avec Remplissage Hill-Sachs est une capsulodèse postérieure associée à une ténodèse de l’Infraspinatus à hauteur de l’encoche de Hill-Sachs avec une réparation de la lésion de Bankart. L’objectif de ce travail était de déterminer la stabilité de cette technique de stabilisation arthroscopique et d’évaluer les résultats fonctionnels à court terme dans l’instabilité glénohumérale antérieure.
Matériel et Méthode : Etude rétrospective, observationnelle non randomisée de cohorte monocentrique opérée pour instabilité glénohumérale antéro-inférieure récidivante entre janvier 2011 et décembre 2012 par Bankart arthroscopique avec Remplissage HillSachs un recul minimum de 24 mois. Tous les patients ont été revus par des observateurs indépendants et ont bénéficié d’une évaluation clinique et fonctionnelle (amplitudes articulaires, test d’appréhension, scores Walch-Duplay, Rowe, douleurs résiduelles) et de la reprise sportive. L’analyse statistique des données a été réalisée par le logiciel IBM SPSS 22.0 Statistics.
Résultats : 41 patients étaient éligibles et 30 ont été inclus. L’âge moyen était de 22,5 ans avec une nette prédominance masculine (83,33%). 76,6% étaient droitiers et dans 60% le côté atteint était non dominant. 70% étaient des travailleurs manuels. Ils avaient eu en moyenne 4,7 luxations avant la chirurgie (2-13) avec un délai moyen entre la première luxation et la chirurgie de 31 mois. Le recul moyen était de 29,7 mois (24-63 mois). Le nombre d’ancre moyen utilisé était 4,3. Le taux de récidive de l’instabilité glénohumérale était de 6,6%. Toutes ces récidives étaient survenues avant le délai de 24 mois post opératoire. Le score de Walch-Duplay moyen était de 85/100 et le Score de Rowe moyen était de 80/100. Nous avons 83% de bons et très bons résultats. Nous avons deux échecs. La perte de rotation externe coude au corps post opératoire de 5° par rapport à la valeur pré opératoire. Nous avons noté 80 % de reprise sportive dont 65% au même niveau.
Discussion/ Conclusion : Le Bankart arthroscopique avec Remplissage HillSachs est une technique séduisante et fiable dans l’instabilité glénohumérale antérieure avec des résultats cliniques et fonctionnels satisfaisants.
Niveau de Preuve : IV Etude rétrospective
Résumé:
Sur une série comportant 30 patients colligés au service de Traumatologie Orthopédie de l’Hôpital Militaire Avicenne de Marrakech sur une période de 18 mois, nous avons étudié la corrélation entre l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) et l’arthroscopie du genou dans le cadre des lésions méniscales. L’âge moyen des patients était de 35 ans (15 et 55 ans), le sexe masculin était prédominant à 90% et les accidents de sport étaient les plus incriminés (57%). La douleur du genou était constamment signalée (100% des cas).Tous les patients de la série ont bénéficié des deux procédés IRMArthroscopie. Conflit d’intérêt : Les auteurs ne déclarent aucun conflit d’intérêt en rapport avec la rédaction de cet article. Service de traumatologie orthopédie de l’Hôpital Militaire Avicenne Marrakech. Le ménisque interne était le plus lésé (23 cas soit 76,6%) et particulièrement sa corne postérieure (65%). Après confrontation des données, la sensibilité de l’IRM a été de 95,4% pour le ménisque interne et de 93% pour le ménisque externe. La spécificité a été respectivement de 75% pour le ménisque interne et 100% pour le ménisque externe. Une discordance a été observée dans 4 cas (10,5%). Les valeurs prédictives positives de l’IRM ont été de 91,3% pour le ménisque interne et de 100% pour le ménisque externe. Au vue de ces résultats, l’IRM ne laisse donc qu'un risque mineur de diagnostic anatomique abusif.
Résumé:
La fasceiite nécrosante est une infection rare, rapidement extensive et potentiellement mortelle. La localisation au membre supérieur est plus rare. Les séquelles fonctionnelles et cicatricielles ne sont pas négligeables. L’amélioration du pronostic passe indiscutablement par une prise en charge précoce. Les auteurs rapportent dix cas de fasceiite nécrosante du membre supérieur colligés au service de chirurgie de traumatologie et orthopédique II, de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohamed V de Rabat, durant une période de sept ans. L’âge moyen des patients a été de 34 ans avec prédominance masculine. Le tableau clinique est dominé par une douleur du membre atteint avec érythème et œdème. Le traitement a débuté dés le diagnostic suspecté et a consisté en débridement large avec nécrosectomie, en libérant ainsi le champ à l’action des antibiotiques, ainsi qu’une oxygénothérapie hyperbare qui n’a été conduite que chez cinq patients. L’évolution a été marquée par l’amélioration locale et générale chez la majorité des patients.
Résumé:
Les tumeurs malignes des gaines des nerfs périphériques sont des tumeurs rares souvent associées aux neurofibromatoses de type 1 à l'âge adulte, les formes sporadiques sont plus rares. Du fait de leur rareté, ces tumeurs posent à la fois des problèmes diagnostiques et thérapeutiques. Nous rapportons une nouvelle observation de tumeur maligne géante des gaines des nerfs périphériques, sporadique et très agressive localement à évolution très rapide, et dont le traitement a consisté en une amputation de la cuisse. Le but de ce travail est de soulever l’intérêt d’un diagnostic précoce de ces tumeurs rares mais qui peuvent être très agressives engageant le pronostic fonctionnel et vital
Résumé:
La forme télangiectasique de l’ostéosarcome est une entité rare. Nous rapportons le cas d’une fillette de 5 ans, qui a présenté depuis 4 semaines une discrète boiterie d’esquive, l’imagerie a montré une lésion lytique, avec des cloisons et de multiples niveaux liquides/liquides, simulant un kyste osseux anévrysmal. La biopsie chirurgicale a posé le diagnostic d’ostéosarcome télangiectasique. Nous discutons les principales caractéristiques de cette rarissime entité et nous insistons sur la nécessité de considérer l’aspect anévrismatique expansif de l’os pédiatrique comme une lésion potentiellement maligne.
Résumé:
Les auteurs rapportent un cas de rupture spontanée bilatérale du tendon patellaire au cours d’une pratique sportive, chez une patiente âgée de 36 ans suivie pour un lupus érythémateux disséminé depuis 12 ans et sous corticothérapie au long cours. Le traitement a été chirurgical par une suture tendineuse complétée par un laçage laissé en place pendant 60 jours. Une revue de la littérature montre la rareté de cette entité, ses facteurs prédisposants et la difficulté de sa prise en charge thérapeutique.
Résumé:
Nous rapportons un cas de coude de portière observé à la suite d’un dépassement défectueux au Nigéria. La prise en charge rapide avait été possible grâce à une véritable coopération Sud-Sud. Les auteurs insistent sur le rôle du mécanisme lésionnel de même que la nécessité d’une prise en charge pluridisciplinaire adéquate. La bonne coordination transfrontalière entre 3 pays du sud (Nigéria, Bénin et Maroc) a permis de diminuer les risques de complications.
Résumé:
L’ostéotomie tibiale de valgisation (OTV) par ouverture médiale, utilisant les plaques standards, s’accompagne souvent d’une augmentation de la pente tibiale (PT). La présente étude évalue, à travers une série rétrospective de 87 patients, les variations de la PT après OTV par ouverture médiale, utilisant les nouvelles plaques verrouillées. Une conservation de la PT en postopératoire immédiat, et une légère augmentation à moyen terme ont été constatées. Ainsi, les plaquent verrouillés pourraient diminuer les variations de la pente tibiale en postopératoire, et assurer une bonne fonction du genou.
Résumé:
L’isocinétisme est une méthode d’évaluation et de rééducation de la force musculaire qui permet un travail à vitesse constante avec une résistance auto-adaptée et une force développée par le dynamomètre isocinétique. Nous avons effectué une étude rétrospective, descriptive de Janvier 2013 à janvier 2015. Ont été inclus tous les patients opérés pour une ligamentoplastie datant d’au moins de 4 mois avec genou controlatéral sain. L’examen musculaire isocinétique comportait des tests concentriques extenseurs/fléchisseurs sur des vitesses angulaires 60°/seconde et 180°/seconde. La fonction du genou a été évaluée par le score IKDC subjectif. Il persistait à deux ans post-opératoire un déficit de force des extenseurs et des fléchisseurs qui se situe en moyenne à 10% avec une corrélation entre le qualité du résultats fonctionnel et qualité de la récupération musculaire.Les tests isocinétiques réalisés à intervalles réguliers et couplés à l’examen clinique permettent d’adapter la prise en charge rééducative et de surveiller la progression de la force musculaire afin d’envisager avec le patient le délai de reprise sportive notamment en cas de complications douloureuses. Les données de cette étude objectivaient également une relation nette entre la qualité du résultat fonctionnel et la qualité de la récupération musculaire
Résumé:
But : étudier le traitement chirurgical par ostéosynthèse par plaque vissée et les résultats de la prise en des fractures de la clavicule.
Matériel et Méthode : il s’agissait d’une étude retrospective qui s’étendait du 1er Janvier 2009 au 31 Décembre 2014. Les paramètres suivants ont été étudiés : épidémiologiques, anatomopathologiques, thérapeutiques, résultats anatomiques et fonctionnels.
Résultats et discussion : 15 fractures ont été colligés. L’âge moyen des patients était de 30,7 ans. Il s’agissait de 11 hommes et 4 femmes. Les accidents de la voie publique représentaient les circonstances les plus fréquentes dans 13 cas. Le type I d’Allman était le plus fréquent dans 12 cas. L’indication opératoire était posée dans 13 cas devant un raccourcissement de plus de 20 mm. Le délai moyen de prise en charge était de 28,1 jours. Le délai moyen de consolidation était de 3 mois et 10 jours. Les résultats fonctionnels étaient tous bons.
Conclusion : le traitement chirurgical des fractures de la clavicule est peu fréquent dans notre pratique. L’indication opératoire est posée surtout devant un raccourcissement de plus de 20 mm. Elles consolident en moyenne en 3 mois et les résultats fonctionnels sont bons.
Résumé:
Introduction :
Les fractures du col fémoral sont graves, compromettant parfois le pronostic vital de la personne âgée. Leur traitement se fait habituellement par prothèse cervicocéphalique. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats de ce type de traitement dans notre pratique quotidienne.
Patients et Méthodes :
Cette étude rétrospective descriptive de Janvier 2006 à Décembre 2015 au CNHU/HKM de Cotonou a concerné 27 sujets (dont 17 hommes) totalisant 27 fractures cervicales. Ils étaient âgés en moyenne de 64 ans (5486 ans). Le score de Parker moyen était de 8,77. La prise en charge chirurgicale a été réalisée avec une prothèse de Moore dans 17 cas et par une prothèse intermédiaire de hanche dans 10 cas. Des critères radiologiques et le score fonctionnel de Postel et Merle d’Aubigné au recul moyen de 6,7 ans ont permis d’évaluer les résultats.
Résultats :
Au plan anatomique, la tête prothétique était généralement de taille appropriée (n=26), la tige prothétique était bien centrée (n= 23), en varus (n=trois) ou en valgus (n = un). Au dernier recul, on notait deux cas de cotyloïdite, un enfoncement prothétique. Au plan fonctionnel, le score de Postel et Merle d’Aubigné moyen était de 16,5. Les résultats fonctionnels globaux étaient excellents, très bons, bons et médiocres respectivement dans 16, quatre, quatre et un cas.
Conclusion :
Au recul moyen de 6,7 ans, les prothèses cervicocéphaliques de hanche donnaient de bons résultats anatomiques et fonctionnels. La prothèse de Moore demeure une bonne indication de ce type de fracture dans notre contexte socioéconomique.
Résumé:
Compressive haematoma is one of the rare and severe causes of sciatic nerve palsy after prosthetic hip surgery. The purpose of the clinical case is to account for the frequency of this complication and the need for clinical sensitization in the early postoperative period, for early management and improvement of functional prognosis. We report the case of a young woman, an Arab Moroccan of 32 years old, operated for a congenital dislocation of her right hip with a total hip prosthesis complicated by a total paralysis of the sciatic nerve three days after the surgical act. The diagnosis of a compressive haematoma of the sciatic nerve, suspected clinically before an abnormal increase in the volume of the thigh, was confirmed by tomodensitometry. The surgical drainage allowed a clinical relief without loss of the deficit signs confirmed by the electrophysiological explorations. After one year of surgery, the patient has a complete recovery of the posterior tibial nerve, and partial recovery of the fibular nerve. The paralysis of the sciatic nerve following the placement of a total hip prosthesis is a serious complication and not unknown in literature. The compressive haematoma is one of its rare causes, its late appearance seems exceptional. Rapid diagnosis followed by urgent surgical drainage does not always allow recovery of neurological lesions that may be irreversible.
Résumé:
Surgical treatment of unstable pelvic fractures Type C, has a vertical instability that is not controlled by traction and supine; therefore, orthopedic and functional treatments undertaken by default are sources of complications. The closed reduction with percutaneous sacroiliac fixation solves the problem of vertical instability; but at the cost of learning the method.Five patients with unstable pelvic fractures; were treated by percutaneous sacroiliac fixation. This reliable and useful method in the stabilization of unstable pelvic fractures. Good functional results are predictable based on the severity of pelvic fractures and associated injuries. The low rates of complications and the minimally invasive nature are the advantages of this method.
Résumé:
L’instabilité rotulienne chez l’enfant est définie par une rotule qui ne s’engage pas ou s’engage mal dans la trochlée fémorale ou encore qu’elle s’échappe de celui ci au cours de la flexion entrainant une luxation externe de la rotule. Il existe différentes modalités chirurgicales. La technique de la baguette molle a fait preuve d’efficacité et de supériorité par rapport à certaines techniques. Nous rapportons une série de 08 cas d’instabilité rotulienne opérés selon la technique de la baguette molle réalisée au service de traumato-orthopédie pédiatrique du CHU Hassan II de FES sur une période de six ans ; étalée de janvier 2009 et décembre 2015. L’âge moyen de nos patients était de dix ans, avec des extrêmes de cinq à 15 ans avec prédominance féminine (57%), l’atteinte était bilatérale chez cinq patient et du côté gauche chez deux patient. La luxation était habituelle chez cas, récidivante chez deux cas et permanente chez un seul cas. Les résultats de cette technique étaient satisfaisants chez sept cas avec une rotule en place, stable et disparition complète des douleurs et d’épisode de luxation, cependant nous avons eu un cas de récidive de l’instabilité et qui a été traité en fin de croissance par un transfert de la tubérosité tibiale antérieure.
Résumé:
Le kyste hydatique est une infection parasitaire cosmopolite qui constitue un problème de la santé publique dans les zones d’élevage des pays en voie de développement. Sa symptomatologie clinique est le plus souvent pauvre. L’imagerie est d’un apport considérable et permet de poser le diagnostique. Son traitement est chirurgical. Les auteurs rapportent deux localisations exceptionnelles du kyste hydatique au niveau du muscle fessier et une au niveau des muscles ischio-jambiers colligées dans le service de Traumatologie-Orthopédie I de l’hôpital Militaire d’Instruction Mohamed V de Rabat. Le but de ce travail c'est de mettre le point sur une affection rare qui peut revêtir une forme trompeuse pouvant errer le diagnostic. Tous les patients étaient de sexe féminin. Le diagnostic clinique a été posé en préopératoire dans tous les cas. L’imagerie médicale a confirmé le diagnostic. Le traitement était essentiellement chirurgical et qui a consisté en une périkystectomie dans tous les cas. Le recul n’a montré aucun signe de récidive. L’hydatidose musculaire est une affection rare et l’atteinte des muscles fessier et ischio-jambier parait exceptionnelle ; il faut toujours y penser chez des sujets vivant dans un pays à endémie élevée. L’éradication de cette affection repose sur la prophylaxie. Le kyste hydatique à localisation musculaire est une affection rare à développement lent, les auteurs insistent sur l’importance du diagnostic pré opératoire ; sur la difficulté diagnostique et les modalités thérapeutiques.
Résumé:
Introduction :
Les connaissances en matière de ligament croisé antérieur (LCA) ont considérablement évolué Au cours des dix dernières années. Ces connaissances ont entraîné une modification des techniques de reconstruction du LCA avec l’apparition de reconstruction sélective lorsque la rupture n’est pas complète. La préservation de ce tissu ligamentaire encore inséré en bonne position entre dans le cadre du concept de la reconstruction anatomique, biomécanique et biologique du LCA.
Matériels et méthodes:
Il s’agit d’une série de 4 patients opérés au service de traumatologie orthopédie aile 4 du CHU Ibn Rochd de Casablanca pour rupture partielle du LCA et ayant bénéficié d’une reconstruction selon différentes techniques avec préservation du faisceau PL. Les patients ont été évalués cliniquement par le score de Lysholm avec un recul moyen de 24 mois.
Résultats :
Les résultats selon le score de Lysholm étaient en moyenne de 72 points en préopératoire et de 86 en postopératoire.
Discussion :
Une reconstruction sélective du faisceau antéro-médial du LCA avec préservation des résidus du faisceau postéro latéral donne de très bons résultats cliniques avec un bon contrôle de la laxité antérieure et une bonne stabilité et fonctionnalité du genou. Une attention toute particulière doit être portée sur la taille du greffon utilisée pour éviter un excès de tissu dans l’échancrure.
Résumé:
La pubalgie est une pathologie sportive fréquente surtout chez les footballeurs. Elle nécessite une prise en charge diagnostique adéquate et bien établie, ainsi qu’une prise en charge thérapeutique et préventive globale, où la rééducation fonctionnelle avec ses différents volets et techniques jouent un rôle primordial. L’objectif est d’assurer au sportif un bon retour sur le terrain
Résumé:
Objectif: évaluer la prise en charge des fractures de la palette humérale de l’enfant à l’Hopital National de Niamey. Matériel et Méthodes: Il s’agissait d’une étude prospective de 20 cas de fractures de la palette humérale colligés au service d’orthopédie traumatologie et de chirurgie réparatrice de l’Hôpital National de Niamey entre Janvier 2015 et Janvier 2016 et a concerné les enfants 0 à 15 ans traités dans le dit service. Résultats : Ces fractures prédominent chez les enfants de moins de 10 ans avec un âge moyen de 6 ans, une prédominance masculine avec un ratio de 2.33, une atteinte du coude gauche dans 65% des cas, les étiologies ont été dominées par les accidents domestiques (65%) , les FSC ont représentés 85% des types de fractures de la palette humérale de notre série, les FSC types III et IV de Lagrange et Rigault étaient les plus fréquentes, le traitement était chirurgical dans 85% des cas, La raideur (45.45%) et la surinfection (36.36%) ont constitués les principales complications secondaires. Les résultats de notre série ont étés satisfaisants dans 70% des cas (vingt cinq pour cent de résultats Très bien et quarante cinq pour cent de résultats Bien) selon Jupiter et confirment les données de la littérature. Conclusion: Les fractures de la palette humérale chez l’enfant restent fréquentes et de pise en charge difficile. Les résultats de notre étude nous montrent que malgré une prise en charge précoce et adéquate, des complications sont toujours possibles. Le choix thérapeutique adéquat, la qualité du geste, la surveillance et la prise en charge des complications sont paramètres qui conditionnent le résultat fonctionne
Résumé:
Avascular necrosis of femoral head is one of significant complications affecting the musculoskeletal system in patient with Sickle Cell disease (SCD). Total hip arthroplasty (THA) in SCD can be difficult and prolonged due skeletal changes in the form of osteitis and sclerosis of femoral canal. Twelve patients with SCD, who had osteonecrosis of the femoral head, were operated between 2006 and 2015. The mean age of patients was 31 years (range 19–48 years). There were seven females and five males. Bilateral cemented total hip replacement (THR) was performed in two patients (4 hips) and in the rest unilateral (10 hips). In all patients modified Harris hip scores improved from a mean 42 Preoperative to 92 postoperative. However, at a mean follow-up of 5.8 years (range 3-8 years), three hips failed, two due to symptomatic aseptic loosening and one due to septic loosening. Our paper results support the decision to offer the procedure for patients with arthritic hips secondary to SCD, and aims to highlight preoperative, intraoperative and postoperative difficulties encountered in performing THA in sicklers and the short term outcome using cemented implants
Résumé:
L’objectif de ce travail est de montrer l’intérêt de l’appareillage dans la prise en charge des scolioses chez l’adulte à travers une série de cas. C’est une analyse rétrospective portant sur des patients adultes suivis pour scoliose et qui ont bénéficié d’un corset entre 2013 et 2015. Tous nos patients ont bénéficié d’un bilan clinique et paraclinique complet avant la confection du corset, qui est de type CTM (Chêneau-Toulouse-Munster). Il s’agit de 10 patients adultes en maturité osseuse, le sex ratio est de 1,5, l’âge moyen est de 27,1 ans (18-47). Il y avait 4 types de scolioses constatées : thoracique, thoraco-lombaire, lombaire et une scoliose double thoracique et lombaire. Les motifs de consultation étaient dominés essentiellement par la douleur et la gêne esthétique. La mesure de l’angle de Cobb moyen avant le corset est de 40°. Il a baissé à 33.18° avec une différence très significative. L’EVA moyenne s’est améliorée en passant de 5,8 à 2,8 de façon très significative. La scoliose de l’adulte se définit par une déviation du rachis dans les trois plans de l’espace chez une personne qui a atteint la maturité osseuse. Il existe 2 types de scolioses : des scolioses existant à l’adolescence et qui vont s’aggraver tardivement ou des scolioses apparaissant tardivement sur un rachis préalablement aligné (de Novo). La scoliose idiopathique de l’adulte est le prolongement à l’âge adulte de la scoliose de l’enfant et de l’adolescent. La scoliose idiopathique de l’adulte s’aggrave au niveau thoracolombaire et surtout lombaire de façon lente. Cette lente évolution longtemps bien tolérée va progressivement dépasser la frontière de l’acceptable, c’est le cas de notre série. La difficulté de prise en charge des scolioses de l’adulte est expliquée par l’enraidissement et les modifications structurales.
Résumé:
It is a retrospective study of 18 cases of complex fractures of the upper extremity of the humerus, collected in the Department of TraumatologyOrthopedics I of the Military Hospital of Rabat, over a period extending from January 2013 to October 2016 The average age of our patients was 65 years with a female predominance (F/H=1.6). Patients were all traumatized in the upper limb, the diagnosis was moderately imaging, ie a frontal X-ray, and a CT scan of the traumatized shoulder, which revealed according to the classification of Neer and Duparc, fractures with 4 fragments in 10 cases and fractures with three fragments in 8 cases. Treatment consisted of surgery by osteosynthesis or prosthetic replacement. Immobilization was indicated only for patients treated with osteosynthesis. The mean follow-up was 12 months. he functional results, were average in 9 cases, and excellent in 8 cases, with an average score of 58.6 points. The stiffness of the shoulder was the main complication found in our series (7 patients). There was no significant difference in the functional results, between the orthopedic treatment reported in the literature and the surgical treatment performed in our series. Moreover, the results after the osteosynthesis are much better compared to the prosthetic replacement. As a result, complex fractures of the proximal humerus are fractures that are difficult to manage and there is no wellcoded management consensus for these fractures.
Résumé:
L’ostéosynthèse à ciel ouvert par brochage haubanage constitue le traitement standard des fractures de patella. Récemment, quelques techniques miniinvasives ont été proposées comme méthodes alternatives possibles. Nous proposons une nouvelle technique percutanée pour le traitement des fractures transversales de la patella et nous discuterons les avantages, mais également des difficultés rencontrées. Il s’agit d’un Homme de 21 ans qui a présenté suite à une chute sur le genou droit fléchi, une fracture de la patella de type I de Duparc. Le traitement après consentement consistait en la mise en place de deux vis 6.0 canulées 45 mm, sous contrôle arthroscopique de la réduction et amplificateur de brillance complétée d’un haubanage au fil d’acier par la lumière des vis. Le montage en peropératoire était stable permettant une flexion jusqu’à 90° sans bâillement fracturaire. L’appui était total en postopératoire immédiat. Au recul à six mois, la marche se faisait sans boiterie, la flexion du genou était à 160° après 25 séances de rééducation, il n’ avait pas de saillie ni d’irritation cutanée, de déplacement secondaire ou de démontage du matériel à la radiographie de contrôle. La consolidation a été obtenue à un mois et demi. L’ostéosynthèse par vis canulées et haubanage présente l’avantage d’une stabilité supérieure à celle du brochage haubanage. Sa mise en place percutanée présente plusieurs avantages notamment l’absence de cicatrice disgracieuse antérieure, et le contrôle de la surface articulaire sous arthroscopie. Lors de cette première expérience, nous avons noté des difficultés techniques liées à l’allongement du temps opératoire en rapport avec le lavage articulaire de l’hématome gênant la visibilité, à l’exposition élevée aux rayonnements, et à la mise en place du fil d’acier qui nécessite une attention particulière. Ce travail constitue le précurseur d’une étude plus large, qui nous permettra une meilleure évaluation de cette nouvelle technique et une analyse comparative au traitement chirurgical classique.
Résumé:
La Maladie d’Ollier est une pathologie osseuse non héréditaire caractérisée par la présence de chondromes métaphysodiaphysaires, débutant généralement au cours de la première décennie. Le risque principal au cours de cette affection est la transformation sarcomateuse qui engage le pronostic vital du patient. A travers notre observation et une revue de la littérature, nous essayerons de préciser les caractéristiques cliniques et radiologiques de cette pathologie, ainsi que les modalités de prise en charge.
Résumé:
Les neurofibromes sont des tumeurs bénignes des nerfs périphériques. Généralement associées à la neurofibromatose de type I, rarement isolées et surviennent à tout âge sans prédominance de sexe. La symptomatologie est souvent discrète, le diagnostic est rarement posé avant l’intervention, confirmé par l’histologie. Le traitement chirurgical reste difficile, l’enjeu serait d’éviter les dégâts nerveux irréversibles. Nous rapportons un cas rare de neurofibrome développé aux dépens de la branche thénarienne du nerf médian révélé par un syndrome du canal carpien
Résumé:
L’hémangiome intramusculaire est le plus fréquent des hémangiomes des tissus mous. Toutefois, il demeure rare, toutes localisations confondues. Les auteurs rapportent le dossier médical d’une patiente âgée de 30 ans, adressée en consultation de traumatologie-orthopédie pour une tuméfaction douloureuse du mollet droit, évoluant depuis 6 mois, aux dépens du muscle soléaire. Une biopsieexérèse de la tumeur est réalisée. L’histologie confirme la nature angiomateuse de la masse.
Résumé:
Les lipomes sont des tumeurs bénignes à localisation ubiquitaire, mais ils sont extrêmement rares au niveau des doigts. Les lipomes digitaux sont généralement asymptomatiques, mais peuvent entrainer une limitation de la mobilité du doigt, une compression nerveuse se manifestant par douleurs et troubles sensitivomoteurs en aval, voire une compression vasculaire. Nous illustrons ici un cas de lipome de l’index entrainant une limitation de la mobilité digitale et une compression nerveuse. L’exérèse chirurgicale de la masse lipomateuse en préservant le nerf collatéral et le pédicule intacts, a permis une disparition complète des symptômes, sans récidive.
Résumé:
The authors report a case of osteochondroma of the ischiopubic branch in a 21-year-old young man who is a rare entity whose true incidence is unknown. It is usually present at the age of growth or after skeletal maturity. It is usually in the form of a solitary process and is rarely part of multiple hereditary exostosis. Vasculoneural compression, aesthetic deformation or malignant transformation into chondrosarcoma are indications of excision. An assessment based on preoperative radiographs, a CT scan and an MRI should first be carried out to assess the extent and measure the cartilaginous capsule of the osteochondroma for better management based on block excision.
Résumé:
Le développement et la maîtrise des techniques d’arthroscopie ont bouleversé la chirurgie orthopédique. Les chirurgiens arthroscopistes ont commencé de plus en plus à élargir les indications des techniques arthroscopiques aux différents aspects de la chirurgie orthopédique. La revue de la littérature récente nous permet de nous rendre compte de cette extension. Alors quoi de neuf en arthroscopie en 2017 ?
Résumé:
L'instabilité antérieure de l'épaule est une pathologie fréquente chez le sujet jeune et sportif. Le traitement chirurgical peut se faire à ciel ouvert ou sous arthroscopie. Nous évaluons dans cette étude les résultats de la technique de Bankart sous arthroscopie. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 18 patients : 17 hommes et 1 femme, d’âge moyen de 24,5 ans (15 à 34 ans), souffrant d’une instabilité antérieure de l’épaule. Tous les patients ont eu une stabilisation antérieure par la technique de Bankart sous arthroscopie. Au recul moyen de 33 mois (18 à 48 mois), les résultats ont été évalués sur la base de fiche de cotation d’instabilité antérieure de l’épaule (score de Duplay). 11 patients (61%) avaient un résultat excellent, 2 patients (11%) avaient un résultat bon, 2 patients (11%) avaient un résultat moyen, et 3 patients (17%) avaient un résultat mauvais. Sur le plan subjectif 11 patients (61%) étaient très contents, 4 patients (22%) étaient contents, et 3 patients (17%) étaient mécontents à cause de récidives des luxations. Par ailleurs la mobilité articulaire était excellente chez tous les patients, et sur les 13 patients sportifs de la série, 10 ont repris le même niveau de sport (87%), et 3 à un niveau plus bas (13%)
Résumé:
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) du genou occupe aujourd’hui une place centrale dans la stratégie diagnostique devant une suspicion clinique de lésion ligamentaire du genou. Elle est particulièrement incontournable pour le bilan du pivot central et des lésions méniscales éventuellement associées. L’objectif de ce travail était de corréler les résultats de l’IRM des lésions post traumatiques du LCA aux résultats de l'arthroscopie et de comparer nos résultats à ceux de la littérature.
Résumé:
Le but de ce travail, présenté comme communication orale au cours de la journée SMA lors du congrès SFA Marseille 2017, est d’évaluer nos résultats fonctionnels à la recherche de possibilité de planification préopératoire de la taille du greffon, de sa longueur, et d’éventuels gestes chirurgicales associés. Notre étude est rétrospective, faite entre Septembre 2014 et Janvier 2017, permettant de colliger 30 patients qui ont une rupture du LCA clinique confirmée à l’IRM. Notre attitude thérapeutique pour tous ces malades était la reconstruction du LCA selon la technique DIDT tunnel borgne. Tous ces patients ont été revus (au minimum six mois post-opératoire) et évalués selon le score fonctionnel IKDS. La longueur du transplant DIDT était toujours entre 1011 cm, alors que sa taille était 6 (6,6%), 7 (16,6%), 8 (26,6%), et 9 (50%). Pour le transplant taille 6, le forage fémoral et tibial était de diamètre 7 ; Les transplants taille 7 et 9, le forage fémoral et tibial était identique à la taille du transplant ; Tandis que pour le transplant taille 8, on a opté un recalibrage fémoral taille de plus chez 2 malades, et une fois un reforage tibial taille de plus. La vis de fixation fémorale était de la même taille que du transplant, alors que pour le tibia, était identique chez 86,6% des patients. Il était impératif de corriger les lésions associées en même temps que la reconstruction du LCA. Dans notre série, on a régularisé 10 ménisques dont les lésions étaient périphériques, 4 fois de sutures méniscales (Outin chez 3 patients et All-inside pour un cas), une plastie d’agrandissement de l’échancrure pour un cas en fin d’intervention car il avait une échancrure très étroite avec un conflit en extension, un retour externe chez un malade qui avait un ressaut explosif, et une OTV par addition interne chez 2 malades de plus de 45 ans de morphotype genu varum et arthrose FT interne stade II radiologique. On évaluant nos résultats selon le score IKDS, nous étions très contents de notre expérience, avec 70% de catégorie A et 30% de catégorie B ; 21 malades étaient très satisfaits/ satisfaits de la chirurgie et 9 malades moyennement satisfaits. Tous les sportifs ont repris leur niveau antérieur sauf un qui a converti son sport de compétition en un de loisir. Nous n’avons aucun cas d’échec ni de laxité résiduelle, au dépend d’un malade qui avait comme résultat final un flessum de 5% non gênant à sa vie quotidienne. Pour répondre à l’objectif de notre étude, on a conclu que la taille du transplant de 6 à 9 n’as pas d’effet sur la stabilité ultérieure du genou, en effet les causes d’échec seront effectivement techniques chirurgien dépendant surtout au moment du choix de la localisation des tunnels tibial et fémoral. En résumé, la planification préopératoire servira surtout pour préparer le matériel adéquat pour corriger les lésions associées.
Résumé:
INTRODUCTION
Le talus est la deuxième localisation des lésions ostéochondrale juste après l’articulation du genou et représente 4% des LO du corps humain. Ces lésions sont de loin les causes la plus fréquentes de douleur chronique. La Cause Traumatique reste l’étiologie principale en particulier après une entorse de la cheville. Le but du traitement est de soulager les symptômes et d’améliorer la fonction. Le but de ce travail est de rapporter l’intérêt arthroscopie dans les LODA ainsi que d’évaluer les résultats des microperforations selon pridie.
MATERIELS ET METHODE
Il s’agit d’une étude clinique rétrospective étalé sur 40 mois au service de chirurgie ostéoarticulaire B4 entre janvier 2010 et juin 2014. Nous avons revu rétrospectivement tous les patients moins de 50 ans sans ATCD de fracture associé pouvant modifier le pronostic fonctionnel de la cheville avec une lésion inférieur à 1.5 cm et un suivi min de 6mois. Nous avons utilisé le score d’AOFAS. La douleur évaluée par EVA ainsi que le retour à l’activité physique et professionnel.
RESULTATS
Au total 05 cas de nos patients avaient une lésion ostéochondrale dôme talus. Cette cohorte est composé dune population d’adulte jeune dont l'âge moyen de 32 ans avec Nette prédominance masculine nos patient se sont présenté dans tableau de douleur chronique de cheville associé ou non à un œdème. Nous avons opère la cheville droite dans 3 cas. La lésion ostéochondrale était situé en poster médiale dans 4 cas et antérolatérale dans 1 cas. La taille moyenne des lésions est évalué a 11 mm+/- 2. Le Recul moyen est de 18 mois [6 mois à 3ans] avec au dernier recul le score AOFAS moyen de 89 % avec une différence significative entre les valeurs préopératoire et postopératoire.
CONCLUSION
L’arthroscopie de la cheville constitue alternative thérapeutique pour l’évaluation des lésions. La technique de débridement et microperforation de pridie peuvent être recommande comme stratégie thérapeutique en première intention dans les lésions OCL talus ce qui semble améliorer significativement la fonction avec taux de réussite 89%.
Résumé:
Le conflit antérieur de la cheville est un motif de consultation fréquent chez le footballeur. Il est indispensable de bien déterminer l’origine tissulaire ou osseuse du conflit. L’objectif de ce travail est de montrer l’apport de l’arthroscopie dans le traitement de ce dernier. Les auteurs rapportent une série de 25 cas de conflit antérieur de la cheville chez le footballeur de haut niveau. Le diagnostic a été basé sur des critères cliniques (Critères de Liu) et sur un bilan radiologique (radiologie standard, arthroscanner et/ou IRM). Tous les patients ont été traités sous arthroscopie. L’âge moyen était de 24 ans (20-40 ans), qui présentaient des douleurs antéro-externes et antérointernes et une gêne fonctionnelle dans 90%. L’imagerie a conclu à l’origine osseuse du conflit dans 100% des cas et des lésions tissulaires associées dans 30% des cas. Le traitement a consisté en une résection du conflit sous arthroscopie. Les résultats étaient très bons à bon dans 80% selon le score de KITAOKA. 70% des patients ont repris le sport au même niveau antérieur. Une question reste centrale, quelles sont les limites du traitement arthroscopique des conflits antérieurs et jusqu’à quel stade d’arthrose tibiotalienne l’arthroscopie antérieure de débridement peut-elle soulager le patient ?
Résumé:
La ténotomie arthroscopique du tendon du long biceps procure des bons résultats cliniques dans les ruptures de la coiffe des rotateurs avec un faible taux de complication et de ré-intervention. Les résultats à moyen terme de la ténotomie arthroscopique du chef long du biceps brachial sont satisfaisants au prix d'un geste techniquement simple aux conséquences fonctionnelles limitées. Le traitement arthroscopique des lésions du biceps a beaucoup évolué ces dernières années de la simple ténotomie vers la ténodèse. En dehors du risque esthétique, les douleurs antérieures sont rares et la force en supination est conservée.
Résumé:
Les fractures uni-condyliennes du fémurreprésentent entre 1,5 à 3% des fractures de l’extrémité inférieure du fémur. Elles nécessitent une réduction anatomique et une ostéosynthèse stable. Le control artrhroscopique permis de vérifier la réduction articulaire et éviter les complications de la chirurgie à ciel ouvert. Nous rapportons une petite série de quatre fractures unicondyliennes du fémur traitées par vissage à minima sous control arthroscopique dans le but d’évaluer la faisabilité de cette technique chez des patients ayant des fractures simples et évaluer ces résultats à court terme. Nous avons noté de bons résultats avec une récupération parfaite de la mobilité du genou et une consolidation de qualité grâce au respect des indications tout en sachant qu’une conversion en ciel ouvert est admise aussi en cas de difficulté de réduction de la fracture.
Résumé:
La réparation des lésions cartilagineuses profonde est un enjeu du pronostic de la Récupération fonctionnelle des articulations(1). Notre étude consiste à évaluer les résultats fonctionnels du débridement arthroscopique associé à la perforation transchondrale de pridie dans le traitement des lésions osteo-chondrales du genou à propos de deux cas.
Résumé:
Le conflit fémoro-acétabulaire (CFA) est une des causes de douleur de hanche chez les sujets jeunes et sportifs. Son diagnostic est basé sur des arguments cliniques et radiologiques. La prise en charge chirurgicale peut être conventionnelle ou arthroscopique. L’arthroscopie s’avère être une technique fiable dans les CFA, efficace sur la douleur, permettant d’améliorer la fonction de ces patients sportifs afin de reprendre leurs activités précocement. Nous rapportons l’expérience de notre service dans la prise en charge arthroscopique des CFA à travers deux observations. Le score de Harris modifié était nettement amélioré au dernier recul (24 et 18 mois)
Résumé:
L’arthrodèse talo-crurale sous arthroscopie est une des options thérapeutique de choix dans la prise en charge des destructions importantes de la cheville, en limitant l’effraction des tissus mous, permet de réduire les complications avec une efficacité similaire, voire supérieure, aux techniques à ciel ouvert. Notre travail est une étude rétrospective à propos de 5 patients étalée sur une période de 3 ans porte sur 5 hommes, l’âge moyen de nos patients est de 54 ans. L’étiologie est : 4 cas de cal vicieux de fractures bimalléolaires avec arthrose invalidante et un cas d’arthrose post traumatique compliquant une fracture de pilon tibial. Toutes les chevilles est normo axées. L’arthrodèse arthroscopique selon la méthode de van djiek est réalisée à travers 2 voies d’abords antérolatéral et antéromedial sans distraction chez tous les patients avec fixation par vis canulées sous contrôle scopique. L’évaluation des patients est faite après un recul moyen de 1ans avec des extrêmes allant de 6 mois à 3ans. La consolidation est obtenue chez tous les patients (100%). Le score fonctionnel selon la cotation de DUQUENNOY sont jugés : Très bon avec un score supérieur à 81 chez 4 patients (score moyen de 84) et Bon chez un patient avec un score de 76. Sur le plan radiologique, toutes les chevilles étaient fusionnées et normo axées. La grande mode du traitement ambulatoire et l’aversion des patients mais aussi des praticiens pour les grandes incisions, ont remis au gout du jour le vissage qui est ici effectué en percutané. De nombreux auteurs ont rapporté les avantages des arthrodèses arthoscopique en termes de: délai de fusion, Durée d’hospitalisation, morbidité. Elle est adaptée à toutes les indications d’arthrose de la cheville sauf celles avec de grosses déformations ou avec une perte de substance osseuse.
Résumé:
Les pathologies de la synoviale du genou forment encore un débat pour les orthopédistes et les rhumatologues vue leurs raretés, la difficulté de leurs diagnostics, et par conséquent leurs prises en charges. L’examen clinique minutieux, l’interprétation IRM par le radiologue et le chirurgien, et l’arthroscopie constituent une combinaison inséparable pour but diagnostique et éventuelles décisions thérapeutiques.
Résumé:
INTRODUCTION
Le nombre de reconstructions du ligament croisé antérieur (LCA) ne cesse d’augmenter. Le ligament patellaire (LP) a fait preuve de sa solidité et de sa qualité de fixation, mais son prélèvement expose à certaines complications. L’objectif de notre travail est d’évaluer les résultats de la reconstruction arthroscopique du LCA par le LP, prélevé par double incision.
MATERIELS ET METHODES
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 54 patients : 50 hommes et 4 femmes, d’âge moyen de 26 ans (19 à 41 ans), présentant une rupture du LCA. Tous les patients ont eu une ligamentoplastie sous arthroscopie, utilisant le LP prélevé par 2 incisions verticales. Au recul moyen de de 36 mois (11 à 60 mois), nous avons évalué: le taux de complications et le score IKDC (International Knee Documentation Committee) subjectif et objectif.
RESULTATS
Globalement, 43 patients (80%) ont été classés A en IKDC, 7 patients (12%) classés B, et 4 patients (8%) classés C. Six patients (11%) se plaignaient de douleursantérieures du genou, classées B en IKDC. A l’examen clinique : 52 patients (96%) ont retrouvé une mobilité articulaire normale (IKDC A), et 2 patients (4%) avaient un flessum de 10° (IKDC C). Le Lachman était négatif dans 52 cas (96%) (IKDC A), et le ressaut était absent chez 51 patients (94% des cas) (IKDC A), et fruste chez 3 patients (6%) (IKDC B). Selon le score radiologique IKDC : 95% des patients ont été classés A et 5% ont été classés B. Aucune complication d’ordre septique ou thromboembolique n’a été notée au cours du suivi.
DISCUSSION
Les résultats fonctionnels de cette série sont similaires aux résultats publiés dans la littérature avec 92% de nos patients classés A ou B dans la cotation IKDC (résultats excellents ou bons). Par contre nos résultats anatomiques sont meilleurs avec La chman et Ressaut négatifs chez 96% et 94% des patients respectivement. Par ailleurs une faible prévalence des douleurs antérieures a été notée (11%), comparativement aux séries utilisant, le LP prélevé par voie classique (19%), ou les tendons ischiojambiers (15%), ceci peut être expliqué par l’utilisation dans notre série de la technique double incision.
CONCLUSION
La ligamentoplastie selon la technique de Kenneth Jones est le traitement de choix des ruptures du LCA. Les nouvelles techniques de prélèvement et le développement de l’arthroscopie ont permis l’amélioration des résultats et la diminution des complications.
Résumé:
INTRODUCTION
L’objectif de ce travail était de déterminer les facteurs pronostiques influençant les résultats fonctionnels du traitement arthroscopique des lésions méniscales à court terme.
MATERIELS ET METHODE
Etude rétrospective, observationnelle, transversale de cohorte monocentrique, non randomisée portant sur le traitement arthroscopique des lésions méniscales entre janvier 2003 et décembre 2008. Nous avions inclus toutes les lésions méniscales opérées sous arthroscopie avec recul minimum de 6 mois chez les patients de plus 18 ans. Nous avions exclu les dossiers incomplets, les lésions méniscales traitées à Ciel ouvert, les genoux multi-ligamentaires ou déjà opérés. Nous avions recueilli les données cliniques, paraclinique, arthroscopique et le suivi post-opératoire sur un questionnaire par des observateurs indépendants. Les résultats fonctionnels ont évalué par le score IKDC. La chondropathie a été évalué par scores ICRS et Ahlbäck. L’analyse statistique a été réalisée par le logiciel SPSS 18.0Statistics.
RESULTATS
Sur 159 lésions méniscales éligibles, 126 ont été retenues. L’âge moyen était de 36,12 ans (18-67) avec une prédominance masculine (88.1%). L’étiologie était traumatique dans 58,7%. Le ménisque médial et le genou droit étaient atteints respectivement dans 76,2% et 52,4%. La gonalgie était le principal motif de consultation (82,53%). Il y avait significativement plus de lésions verticales et dégénératives au ménisque médial et plus de kystes méniscaux et de lésions radiaires au ménisque latéral. Les lésions associées étaient surtout la lésion du LCA (23,8%) et du cartilage (16,6%). L’intervention arthroscopique comprenait une méniscectomie (61,11%) et une préservation méniscale dans 38,9% dont 7,2% de suture méniscale. 8,73%de patients étaient déçus et mécontents (IKDC C et D). Au recul moyen de 34,21 mois (6-63), 91,27% des genoux étaient normaux ou subnormaux (IKDC A et B).
DISCUSSION/CONCLUSION
Les facteurs pronostiques corrélés significativement aux résultats fonctionnels moins bons sont : l’âge à la chirurgie, le délai de consultation, le recul, une rupture du LCA associée, les lésions cartilagineuses préopératoires et la méniscectomie totale
NIVEAU DE PREUVE: IV Etude Rétrospective
Résumé:
La préservation des ménisques par suture est un geste qui a remplacé la méniscectomie vu le rôle incontournable des ménisques. La réparation inside-out a été considérée comme le gold standard dans les sutures méniscales arthroscopiques. Les techniques tout en dedans (all-Inside) qui ont une très bonne résistance à l’arrachement sont apparues en 2004 et sont de plus en plus populaires avec des dispositifs de plus en plus performants. Nous rapportons les résultats de notre série faite de 13 patients ayant bénéficié d’une suture méniscale arthroscopique de type all-inside, de type outside-in ou mixte associant les deux à la fois au sein du service de traumatologie-orthopédie du CHU Mohamed VI d’Oujda sur une période de 5 ans entre l’année 2013 et 2017.
Résumé:
Chez les sujets âgés, les fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus représentent par ordre de fréquence la troisième localisation après les fractures du fémur proximal et du radius distal. L'incidence de ces fractures a augmenté de façon considérable ces quarante dernières années. Le remplacement prothétique dans les fractures de l’extrémité proximale de l’humérus est indiqué quand les conditions ne sont pas remplies pour stabiliser la tête humérale ou quand le risque de nécrose de la tête est élevé. Le but de ce travail est de détailler les indications de l’hémiarthroplastie de l’épaule dans le cadre traumatique selon le contexte clinique et le type de fracture, et de faciliter la pratique chirurgicale de cette intervention qui requiert une courbe d’apprentissage et une rigueur technique.
Résumé:
Les fasciites nécrosantes des membres sont des infections bactériennes sévères des parties molles, graves et préjudiciables d’un point de vue vital et fonctionnel. Le streptocoque doit être considéré comme l’agent microbien principal responsable de ces lésions. La cytotoxicité bactérienne et l’action éventuelle des toxines bactériennes sont à l’origine de la nécrose des tissus et éventuellement du choc septique et de la défaillance multiviscérale. C’est une urgence médico-chirurgicale dont le pronostic est intimement lié à la précocité de la prise en charge diagnostique, thérapeutique et des mesures de réanimation efficaces. En l’absence de geste agressif précoce, des troubles généraux graves peuvent survenir, responsables de 24% de mortalité rencontrées dans la littérature. L’oxygénothérapie hyperbare est un traitement complémentaire qui commence à prendre de l’importance dans l’arsenal thérapeutique de cette affection et les controverses sont plus en rapport avec la difficulté de disposer d’un caisson hyperbare qu’avec son efficacité réelle.
Résumé:
La maladie de Dupuytren est une affection de l’aponévrose palmaire provoquant l’apparition de brides pathologiques de collagène qui aboutissent progressivement à une rétraction digitale. L’origine de cette maladie, son évolution et les mécanismes physiopathologiques impliqués dans son développement demeurent inconnus. Les choix thérapeutiques restent donc incertains comme en témoigne la multiplicité des techniques chirurgicales et des traitements conservateurs qui ont été proposés. La prise en charge de la maladie est fonction de la sévérité, allant de l’aponévrotomie à l’aiguille ou à ciel ouvert jusqu’à l’aponévrectomie chirurgicale.
Résumé:
La dermohypodermite bactérienne nécrosante des membres est une extrême urgence médico chirurgicale de pratique orthopédique rare, dont le pronostic est lié à plusieurs facteurs cliniques, paracliniques et thérapeutiques. C’est une étude rétrospective basée sur l’expérience de 10 cas de dermohypodermite bactérienne nécrosante des membres sur une période de 4 ans chez des patients traités et suivis au service de traumato orthopédie B4 du CHU HASSAN II de Fès. Le but étant de rapporter les particularités épidémiologiques, cliniques et paracliniques, évolutives, et de montrer l’intérêt d’une chirurgie précoce intensive dans la prise en charge thérapeutique de cette affection. Notre série se caractérise par une moyenne d’âge de 55.62ans, le sexe féminin était prédominant avec un taux de 62,5%, une légère prédominance du membre inférieur par rapport au membre supérieur, et le diabète constitue l’état pathologique le plus fréquent. L'antibiothérapie n'est qu'adjuvante au traitement chirurgical principal. Les bactéries responsables sont nombreuses, dominées par les streptocoques. C’est une maladie qui mérite d’être connue à cause de sa gravité clinique et surtout son évolution rapide et dramatique pouvant compromettre le pronostic fonctionnel et vital de en l’absence d’une prise en charge thérapeutique adaptée avec un taux de mortalité de 15 à 30 %
Résumé:
Par ce travail on a évalué les résultats fonctionnels d’une série de 50 patients traités chirurgicalement pour des fractures de la tête radiale durant une période de 3 ans de janvier 2014 au Décembre 2016. Le traitement était chirurgical et réparti de façon égale entre l’ostéosynthèse et la résection de la tête radiale avec le traitement des lésions associées. Aucune arthroplastie n’a été réalisée. Le principe de la mobilisation précoce a été respecté pour tous nos patients. Le recul moyen de notre étude était de 38 mois. Les résultats fonctionnels ont été évalués selon les critères de SOO, ils étaient bons ou excellents dans 70% des cas. Les progrès de l’ostéosynthèse ont fait largement diminuer les indications de l’ablation de la tête radiale. Cependant la résection reste le traitement de choix dans les fractures comminutives.
Résumé:
L’objectif était de décrire les aspects cliniques et thérapeutiques des fractures diaphysaires récentes de jambe dans nos conditions de travail. Il s’agit d’une étude rétrospective sur dossiers de patients qui a porté sur 332 fractures de jambes traitées sur une période de 18 mois allant du 1er janvier 2013 au 30 juin 2014 avec un recul moyen de 24 mois. La série était composée de 246 hommes et de 86 femmes soit un sex-ratio de 2,9. L’âge moyen des patients était de 36,3 ans (extrêmes 16 et 79 ans). La première cause des fractures était les accidents de la circulation (66,3%). Les fractures concernaient les deux os de la jambe dans 77,4% des cas et siégeaient au tiers moyen (43,4%). Elles étaient ouvertes dans 31,0% des cas. Dans 57,8% des cas le traitement était chirurgical et orthopédique dans 42,2% des cas. L’évolution a été d’emblée favorable dans 72,3% des cas et dans 27,7% des cas de complications à type de retard de consolidation, d’ostéite et de pseudarthrose ont été retrouvées. Les fractures de jambe représentent un tiers des fractures enregistrées sur la période d’étude, et touchent essentiellement la population jeune active de sexe masculin. La prise en charge a été souvent retardée par le manque de ressources financières et l’absence de kit d’urgence.
Résumé:
Les luxations survenant sur une arthroplastie totale du genou (PTG) sont des lésions rares en particulier leur variété antérieure. Nous en rapportons un cas chez une patiente de70 ans porteuse d’une prothèse totale postéro-stabilisée du genou gauche depuis cinq ans La patiente a bénéficié avec succès d’une réduction suivie d'une immobilisation par une genouillère. En raison du risque élevé de complications neuro vasculaires, un diagnostic approprié est requis et une réduction immédiate est recommandée.
Résumé:
Devant tout traumatisme du coude chez l’enfant, le décollement en masse de l’extrémité distale de l’humérus peut passer inaperçu. La difficulté diagnostique peut amener à des examens radiologiques plus approfondis. Il s’agit d’une étude rétrospective menée au service d’orthopédie pédiatrique du CHU HASSAN II de Fès à propos de cinq cas de décollement épiphysaire en « masse » de l’extrémité inférieure de l’humérus. L’âge moyen de nos patients était de 18 mois avec des extrêmes de un mois et quatre ans. Tous nos patients ont été admis dans le cadre d’un polytraumatisme. Le diagnostic a été posé sur une radiographie du coude de face et de profil ; un malade a bénéficié d’une échographie articulaire du coude alors qu’un autre a bénéficié d’une arthrographie per opératoire. Le délai moyen d’intervention après stabilisation des lésions vitales était de sept jours. La chirurgie à ciel ouvert était de mise chez tous les patients. L’abord externe du coude avec ostéosynthèse par deux broches parallèles de Kirchner était réalisé chez quatre patients et un seul enfant a bénéficié d’un abord postérieur du coude avec embrochage en X. Une immobilisation par une attelle postérieure brachio antébrachiopalmaire a été réalisée pendant quatre semaines avec une ablation des broches après six semaines. L’évolution clinique et radiologique était favorable chez tous nos patients avec un recul de deux ans.
Résumé:
Un homme de 58 ans a subi une ostéosynthèse par plaque pour une fracture déplacée du 1/3 moyen de la clavicule. Aprés 22 mois de recul, une ablation de la plaque a été réalisée. Une pseudarthrose de la clavicule a été découverte en peropératoire et une nouvelle ostéosynthèse par plaque verrouillée avec autogreffe osseuse fut entreprise. Trois semaines plus tard, il a été admis aux urgences pour une hypoesthésie progressive (C8-D1) et un œdème du membre supérieur droit. Le diagnostic de syndrome de défilé thoracobrachial était alors posé et une ne ablation de la plaque claviculaire avec une décompression de l’espace costoclaviculaire furent réalisées. Après une rééducation fonctionnelle, les scores fonctionnels du patient étaient améliorés (Quick DASH et score de Constant) respectivement à 60/100 et 74/100 à 17 mois de recul.
Résumé:
La luxation pure de l’os naviculaire tarsien (ou scaphoïde tarsien) est une lésion rarement rapportée dans la littérature. Elle résulte d’un traumatisme complexe du médio-pied. Le mécanisme et le traitement d’une telle lésion sont controversés. Les auteurs rapportent l'observation d'un jeune patient, qui a présenté dans les suites d’un accident de la voie publique, une luxation sans fracture de l’os naviculaire du tarse. La réduction à ciel ouvert et l’embrochage associés à une immobilisation plâtrée de deux mois, ont permis d’obtenir un bon résultat fonctionnel.
Résumé:
La luxation sous astragalienne est une lésion rare qui représente 1% de l’ensemble des formes observées en Traumatologie ; elle est le plus souvent ignorée et rencontrée dans un contexte de polytraumatisme. Nous en rapportons une variété latérale, colligée au service chez une patiente de 55 ans, survenu dans les suites d’un accident de la voie publique. Le diagnostic de la lésion a été retenu devant les données cliniques et radiologiques et confirmé par un scanner tridimensionnel. Une réduction a été réalisée en urgence sous anesthésie générale, complétée par un traitement chirurgical en réalisant une arthrodèse provisoire. Une botte plâtrée de repos était confectionnée pour une durée de six semaines. L’évolution a été favorable après la réduction, avec un recul de six mois. Les auteurs notent la rareté de la forme médiale qui non reconnue ou mal traitée peut aboutir à une invalidité permanente et à une chirurgie lourde de l’arrière pied. Le diagnostic dépend de la qualité de l’examen radiologique pour apprécier le type de luxation et les lésions ostéo cartilagineuses associées. Le traitement orthopédique en urgence, consiste en une réduction suivie d’une contention plâtrée pendant six semaines. Le traitement est chirurgical en d’irréductibilité, de luxation ouverte ou de fractures intra articulaires déplacées.Une rééducation active et passive doit être préconisée après l’ablation du plâtre. Le pronostic à long terme est meilleur si la luxation est récente, interne, fermée, isolée et la prise en charge est précoce
Résumé:
A divergent fracture-dislocation of the ankle is rare injury. It occurs when a high energy axial force pushes the talus into the mortise, splits the syndesmosis. It is often associated with a fracture of the fibula. We report one case, its mechanism, management, short-term outcomes and the review of literature.
Résumé:
Les fractures de l’extrémité inférieure du radius sont très fréquentes puisqu’elles représentent environ 10 % de toutes les fractures. La tendance thérapeutique actuelle est de reconstruire l’anatomie le plus fidèlement possible. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur six cas. Tous les patients ont bénéficié d’une ostéosynthèse par fixateur externe monobloc radio-radial sans pontage du poignet pendant six semaines. La consolidation a été obtenue dans les délais normaux sans cal vicieux. Le fixateur externe radio-radial est une technique chirurgicale prometteuse qui permet un meilleur résultat anatomique et fonctionnel.
Résumé:
La prothèse totale du genou est largement réalisée partout dans le monde. Aux états unis, environ 700.000 patients sont opérés par an. La PTG est associée à une douleur postopératoire modérée à sévère. l’analgésie optimale après une prothèse totale du genou (PTG) demeure un sujet controversé autant pour l’anesthésiste que pour le chirurgien. Une analgésie inappropriée entraine un retard de la réhabilitation, une mauvaise récupération fonctionnelle et un coût excessif. De plus, les morphiniques utilisés peuvent entrainer des effets secondaires comme les nausées, les vomissements, une détresse respiratoire et une rétention aigue des urines. Les techniques d’analgésie postopératoire adaptées à la prothèse totale du genou ont beaucoup évolué, en prenant en considération la nécessité de mettre en place une récupération améliorée après chirurgie avec comme impératif une déambulation précoce. La technique analgésique de référence après prothèse totale de genou demeure le bloc fémoral, mais son inconvénient majeur est le bloc moteur qui rend le lever précoce difficile. Les techniques analgésiques alternatives comme le bloc au canal des adducteurs ou l’infiltration chirurgicale périarticulaire cherchent à minimiser le bloc moteur. Leurs indications respectives sont débattues, mais elles s’intègrent bien dans le cadre d’une prise en charge multimodale.
Résumé:
La notion de « pied diabétique » regroupe l’ensemble des affections atteignant le pied, directement liées aux conséquences de la maladie diabétique. L’infection du pied diabétique se définit par l’invasion et la multiplication de micro-organismes entraînant une réponse inflammatoire allant jusqu’à la destruction des tissus atteints. L’infection du pied chez les patients diabétiques est une problématique fréquente, à forte morbidité et dont les coûts pour la santé publique sont élevés. La difficulté, pour le patient confronté à cette maladie chronique, est de comprendre qu’il ne s’agit pas d’une simple plaie «banale», mais d’une complication sérieuse, pouvant mettre en danger la survie du pied ou de la jambe. Lateral patellar dislocation with vertical axis rotation of 90° is rare. We describe Keywords: Patellar dislocation, vertical La prise en charge fait appel à une équipe médico-soignante multidisciplinaire dont le premier jalon est le médecin généraliste. Le but est de traiter l’infection, de recouvrer un membre fonctionnel et de prévenir les récidives.
Résumé:
Introduction :
Les fractures du bassin sont potentiellement graves, et sont associées alors à une mortalité élevée. Les accidents de la voie publique sont responsables de la majorité des cas. Il s’agit le plus souvent des polytraumatisés qui doivent bénéficier d’un bilan lésionnel complet en urgence.
Objectifs :
Déterminer les aspects épidémiologiques, décrire les aspects lésionnels puis d’évaluer l’efficacité de la prise charge des fractures du bassin dans notre service.
Matériels et méthodes :
Il s’agissait d’une étude prospective descriptive, monocentrique et analytique allant du 1er Décembre 2015 au 31 Aout 2016 soit une durée de 09 mois. La population était constituée des patients admis aux urgences pour fractures du bassin et 27 cas ont été colligés. Ont été tout patient, sans distinction de sexe admis pour fractures récentes du bassin. Les patients n’ayant pas accepté la prise en charge et les fractures sur os pathologique étaient exclus. Les données ont été analysées et traitées par les logiciels Epi info v.05 ; SPSS.
Résultats :
Le sexe masculin était prédominant avec 67% des cas. L’adulte jeune était le plus concerné dans 66,66% des cas. Dans cette série, les polytraumatisés sont moins représentés avec 7,40%. Pour ce qui est des circonstances, l’accident de la circulation est le plus représenté avec 77,78%. Le choc direct est le mécanisme le plus représenté avec 88,89%. Seuls six patients soient 22,22% ont un délai d’admission inferieur à 1 heure. Trois (3) patients soit 11,11% sont anémiés. Notons que la douleur et l’impotence fonctionnelle sont présentes dans tous les cas. Cliniquement, les Signes de Larrey Verneuil sont présents dans 81,48%. Dix sept (17) patients soit 62,96% ont présentés d’autres lésions associées en dehors des lésions du bassin. Selon la classification de l’AO modifié par Tille, 15 de nos patients soit 55,56% ont présentés une fracture du type A. Les fractures du cotyle qui sont une entité à part sont représentées 25,92 %. Pour la prise en charge, seize (16) patients soit 59%, ont bénéficiés d’un traitement Chirurgical. Le geste prédominant est la plaque vissée avec une proportion de 81,25%.
Conclusion :
Les fractures du bassin sont relativement fréquentes dans notre contexte. Elles résultent d’un traumatisme à haute énergie. Le diagnostic est évoqué devant les signes cliniques évidents, et confirmé par l’imagerie. Une prise en charge bien codifiée selon les cas donne des bons résultats.
Résumé:
Les fractures de la palette humérale constituent un accident grave du coude, compromettant la fonction du membre. Par ce travail nous présentons une série de 78 patients opérés chirurgicalement, afin d’en étudier les particularités cliniques et thérapeutiques, les complications survenues ultérieurement et les résultats fonctionnels à long terme selon la cotation clinique Mayo Clinic Elbow Score.
Résumé:
Les liposarcomes des parties molles sont des tumeurs malignes rare d’origine mésenchymateuse, ils se caractérisent par leur polymorphismes clinique, histologique et pronostique. La tuméfaction des parties molles est le principal signe révélateur avec une prédilection pour les membres inférieurs, notamment la cuisse. Le liposarcome myxoïde est le sous type histologique le plus fréquent. Tous nos patients ont subi un traitement chirurgical conservateur et sept patients ont bénéficié d’un complément de radiothérapie et un seul cas d’une chimiothérapie. L’évolution a été marquée par un taux de récidive locale chez deux patients et un seul cas a développé des métastases.
Résumé:
La fréquence des lésions de Monteggia serait de 1,93% de l'ensemble des fractures du coude. L’association à une luxation irréductible de la tête radiale est beaucoup plus rare. Nous rapportons un cas qui a nécessité une intervention chirurgicale pour obtenir la réduction de la tête radiale.
Résumé:
Les tumeurs à cellules géantes (TCG) synoviales sont des tumeurs bénignes d’origine synoviale qui peuvent intéresser les synoviales articulaires, les bourses séreuses et les gaines tendineuses. Elles s’observent le plus souvent au niveau des mains où elles représentent la seconde tumeur des parties molles après le kyste synovial. La forme localisée est la plus fréquente (ténosynovite nodulaire), dans la forme diffuse la TCG représente l’équivalent dans la gaine tendineuse ou la bourse séreuse de la synovite villonodulaire pigmentée articulaire. Les auteurs rapportent un cas d’une tumeur ténosynoviale à cellules géantes diffuse qui s’est développée au niveau de la plante du pied avec érosion de l’os. Le patient a consulté initialement pour un syndrome tumoral de la plante du pied qui augmentait progressivement de volume. Nous discutons le caractère agressif et la localisation inhabituel , l’intérêt et la difficulté d’une exérèse large de ce type de lésion redoutée par les risques élevés de récidives.
Résumé:
La pathologie des tendons fibulaires est une étiologie fréquente de douleur et de dysfonctionnement de l’arrière-pied. La douleur et l’instabilité externe de la cheville chez le sportif n’est pas seulement en rapport avec les lésions du ligament latéral externe. L’atteinte des tendons fibulaires doit être évoquée. Nous rapportant un cas unique de luxation des tendons fibulaires en rapport avec une hypertrophie du tubercule fibulaire chez une jeune sportive.
Résumé:
Nous décrivons une fracture-dislocation hamato-métacarpienne bilatérale, des radiographies standards ont été utilisées pour évaluer cette rare lésion. La réduction et la fixation interne sont garants d’un bon résultat. C’est une lésion rare, souvent méconnue nécessite un examen clinique adéquat et une bonne interprétation des radiographies de la main.
Résumé:
La technique de la membrane induite constitue une véritable révolution dans la chirurgie de reconstruction des défects osseux, les auteurs rapportent le cas d'une patiente opérée par cette technique avec pseudarthrose séquellaire traité ensuite par greffe tri-corticale. Fonctionnellement et radiographiquement le résultat était bon. La technique de la membrane induite reste un défi et nécessite bonne connaissance de sa physiopathologie, mais pas autant que la méthode de transport osseux d'Ilizarov qui est fastidieuse et nécessite plus d'expertise.
Résumé:
La région antérolatérale du genou a connu un regain d’intérêt ces dernières années après la découverte récente du le ligament antérolatéral (LAL). C’est à la fin du XIXème siècle que l’hypothèse d’une bande fibreuse, lors de la rotation interne forcée du genou est à l'origine de la fracture de Segond. Cela a été le point de départ des premières descriptions du LAL. Couplée aux hypothèses unanimes sur les taux de réussite non concluants en matière de prise en charge de la rupture du ligament croisé antérieur (LCA) – notamment en matière de laxité résiduelle et de taux de récidives, l’étude de sa structure anatomique et son rôle biomécanique ont permis de déduire la nécessité d’une reconstruction anatomique de cette structure en cas de rupture du LCA.Le but de ce travail est de retrouver et d’approfondir les résultats scientifiques permettant une connaissance plus précise de cette structure anatomique.
Résumé:
Au cours de ces dernières années, l’utilisation du plasma riche en plaquettes (PRP) a connu un vrai « boom » au Maroc, ceci est justifié par le rôle prouvé des plaquettes dans la phase précoce de l’inflammation et de la cicatrisation, la richesse de ce concentré en facteurs de croissance et d'autres agents biologiquement actifs, la relative facilité de préparation et d’utilisation du PRP ainsi que l’absence presque total d’effets secondaires. Mais le vrai mécanisme d’action n’est pas encore bien élucidé. Même si certains résultats paraissent encourageants, La diversité des lésions orthopédiques dont les mécanismes physiopathologiques varient, impose une prudence quand à leur utilisation. De ce fait nous avons essayé, à travers une revue de la littérature, de déterminer les meilleures indications de l’utilisation du PRP en insistant sur deux principales pathologies : l’arthrose et les tendinopathies.
Résumé:
L'hallux valgus est une affection commune, essentiellement féminine, à l’origine d’une gêne esthétique et fonctionnelle. Son traitement est essentiellement chirurgical. Notre travail présente les résultats d’une série rétrospective comportant 24 pieds pour 21 patients opérés pour hallux valgus (16 selon la technique de Scarf et 8 selon la technique de Bosch), colligés de Janvier 2012 à Février 2017. L’intérêt de cette étude est d’évaluer les résultats cliniques, fonctionnels et radiologiques des deux techniques (SCARF et Bosch) et comparer les résultats de cette série aux données de la littérature. Dans le groupe SCARF, la réduction de l’angle M1P1 moyen a été de 21.25°, l’angle M1M2 moyen a été corrigé de 19.18° à 8 .93° et l’AADM moyen a été amélioré de 15.93° à 11.25°. Dans le groupe Bosch, l’angle M1P1 a été amélioré de 25.38° à 10.50°, la réduction de l’angle M1M2 moyenne a été de 8 .25° et l’AADM moyen a été diminué de 14.38° à 5.50°. La valeur moyenne du score de l’AOFAS était de 87,68/100 chez les malades opérés selon SCARF, et de 88.13/100 dans le groupe Bosch. Les complications dans notre série ont été dominées par la douleur résiduelle observée chez 2 patientes opérés l’un selon SCARF et l’autre selon Bosch, et la raideur métatarso-phalangienne qui a été observée chez une seule patiente opéré selon SCARF. Les résultats des deux techniques évaluées sont comparables et similaires aux résultats de la littérature. Ils réconfortent notre hypothèse que la technique de Bosch est une technique, simple, fiable reproductible et peu onéreuse. Cependant d’autres travaux (prospectifs et avec un nombre plus important de patients voir des métaanalyses) permettraient d’établir un algorithme permettant de choisir la technique la plus adaptée au patient traité.
Résumé:
Le but de notre travail consiste à présenter l’expérience du service de chirurgie traumatologique du CHU Ibn Sina dans la prise en charge des délabrements importants de l’avant-bras en insistant sur la technique et les résultats de la couverture cutanée par greffe de peau demi-épaisse. Nous présentons une série de 12 patients victimes d’un traumatisme complexe de l’avant-bras avec perte de substance cutanée et délabrement des tissus sous jacents traités en urgence par parage et globalement satisfaisants chez l’ensemble de nos patients. Nous concluons que le parage rigoureux et la réparation tissulaire autant que possible. La couverture des pertes de substance cutanée par la peau demi-épaisse est réalisée en urgence différée après 2 à 3 semaines. Les résultats fonctionnels ont été jugés parage rigoureux et la réparation tissulaire de l’avant-bras en urgence suivie d’une couverture cutané par greffe de peau demi-épaisse en urgence différée associé à une rééducation adaptée permet d’obtenir des résultats fonctionnelles et esthétiques très satisfaisants, favorisant ainsi la réintégration socioprofessionnelle des patients victimes d’un traumatisme complexe de l’avant-bras.
Résumé:
L’arthrose fémoro- tibiale médiale est une des pathologies pour lesquelles l’ostéotomie tibiale de valgisation est l’intervention conservatrice de référence. L’objectif principal était de déterminer ‘le type d’ostéotomie qui donne les meilleurs résultats parmi les trois types de cette série..Il s’agissait d’une étude rétro prospective portant sur 30 ostéotomies tibiales réalisées de janvier 2010 au 31 Décembre 2011 au sein du service d’orthopédie- traumatologie. . Le sexe féminin représentait 86,6% de cas, les patients ont un âge compris entre 36 et 80 ans. La déviation en varus était présente chez tous les patients avec un degré moyen de 8,9°. Le body mass index (BMI) moyen était de 28,6 kg/m² (22,1 à 38,8 Kg/m2). Ainsi 53,4% des patients appartenaient au stade deux de la classification d’AHLBACH, 36,6% appartenaient au stade trois et 10% au stade quatre. Sur les 30 patients opérés, 24 patients ont été revu de Septembre à Octobre 2017. L’ostéotomie tibiale a permis d’obtenir 87,6% de bons et très bons résultats chez ces 24 patients. Une ostéotomie bien faite autorise la poursuite d’une activité physique importante et voir même sportive, contrairement à la prothèse. quotidienne L’ostéotomie tibiale de fermeture externe semble plus simple à réaliser ; comporte moins de complications que l’ ostéotomies Curviplane etl’ostéotomie d’ouverture interne.
Résumé:
Les lambeaux locaux latéro-digitaux ont permis une réhabilitation de la fonction de la main lors de la prise en charge des rétractions en flexion des articulations interphalangiennes secondaires aux brûlures de la main chez l’enfant, et ce à moyen et à long termes.
Résumé:
Les sacro-iliites tuberculeuses sont des infections rares de diagnostique difficille et souvent retardé. Nous en présentons ici un cas survenu chez un patient agé de 70 ans. Le diagnostic a été posé après étude bactériologique et anatomopathologique du produit de drainage de l’abcès et de la biopsie chirurgicale. Les paramètres biologiques sont souvent peu perturbés. Le diagnostic est avant tout bactériologique, après biopsie et ou ponction directe de l’interligne sacro- iliaque ou de l’abcès de voisinage. La tomodensitométrie et l’IRM sont les examens d’imagerie médicale les plus performants.
Résumé:
L’échinococcose hydatique se localise préférentiellement au niveau pulmonaire et hépatique, l’atteinte osseuse est rare, celle des os long est encore plus rare. Nous rapportons le cas d’une hydatidose primitive de la jambe à un stade avancé compliquée d’une fistule cutanée. L’exploration radiologique a permis d’éliminer une atteinte pulmonaire ou hépatique, la radiologie standard a montré images ostéolytiques métaphysodiaphysaires de la jambe avec amincissement des corticales .Nous avons opté pour un traitement chirurgical associé à un traitement antiparasitaire.
Résumé:
La rupture concomitante du ligament patellaire (LP) et du ligament croisé antérieur (LCA) est rarissime. Elle peut passer inaperçue lors de l'examen initial aux urgences (1). Les modalités thérapeutiques incluent la réparation immédiate du ligament patellaire ; avec une reconstruction simultanée ou différée du ligament croisé antérieur. Nous rapportons deux cas de rupture simultanée du LP et du LCA. En premier chez un footballeur professionnel de 22 ans et la deuxième chez un footballeur amateur de 45 ans. Une approche thérapeutique en deux temps à ciel ouvert a été effectuée chez le premier patient et sous arthroscopie en un seul temps chez le deuxième avec des bons résultats fonctionnels dans les deux cas.
Résumé:
Le lipome solitaire est la plus fréquente tumeur des tissus mous. Il est qualifié de géant lorsque sa taille dépasse 10 cm ou qu’il pèse plus de 1000g. Le problème soulevé par cette tumeur est que rien ne ressemble plus à un lipome qu’un liposarcome de bas grade. Les auteurs rapportent cinq cas de lipomes géants des parties molles opérés dans le service de Traumatologie-Orthopédie I de l’HMIMed V de Rabat. Le but de ce travail est d’évaluer les méthodes diagnostiques et thérapeutiques des lipomes géants et de déterminer les éléments de diagnostic différentiel avec les tumeurs malignes. L’âge moyen des patients était de 56,6 ans avec une prédominance féminine (H/F=0,2). Les lésions siégeaient au niveau de la cuisse (trois cas); la hanche (un cas) et le bras (un cas). L’imagerie a objectivé la présence de lipome géant profond chez trois patients et sous cutané chez deux patients. Tous nos patients ont bénéficié d’une biopsie première suivie d’une exérèse chirurgicale complète. Le recul a montré une bonne évolution sans signe de récidive. Le lipome géant est une volumineuse tumeur bénigne mésenchymateuse. Son diagnostic de certitude repose essentiellement sur l’examen histologique de la totalité de la pièce opératoire. Il présente une similitude radio-clinique avec le liposarcome de bas grade. L’exérèse chirurgicale reste son traitement de référence. La surveillance post-opératoire est impérative en raison des possibles récidives et transformations malignes. Le lipome géant est une tumeur bénigne fréquente. Les auteurs insistent sur l’importance de la biopsie préopératoire afin d’exclure en premier lieu un processus malin.
Résumé:
La synovite villonodulaire pigmentée (SVNP) est une prolifération pseudotumorale bénigne rare de la synoviale articulaire, d’étiologie inconnue. Elle peut aussi se développer au sein des bourses séreuses, des gaines tendineuses. Généralement, elle atteint les grosses articulations notamment le genou et la hanche. La localisation de la cheville est très rare, avec seulement quelques cas publiés dans la littérature. Nous rapportons un cas d’un patient de 46 ans présentant une SVNP de la face postérieure de la cheville gauche. La radiographie n’a pas montré de lésion osseuse apparente. Le traitement a consisté en une exérèse chirurgicale. Le résultat de l'examen anatomopathologique conclu à une SVNP des tendons. Le contrôle post opératoire Le contrôle post opératoire après 24 mois n'a
Résumé:
Les auteurs rapportent une mise au point sur l’intérêt et les avantages du test de levier lors du diagnostic des lésions totales ou partielles du ligament croisé antérieur, test jugé assez sensible et spécifique, mais qui reste encore non utilisé lors de l'examen clinique du genou après une entorse grave à la phase aiguë. Le test de levier devrait être évalué plus dans de prochaines études.
Résumé:
Le pied creux est caractérisé par l’accentuation de la voute plantaire correspondant à l’augmentation de la hauteur des arches longitudinales du pied. Il est fréquemment associé à une malposition dans le plan frontal du calcanéum. Chez l’enfant, l’étiologie neurologique est prédominante. La prise en charge thérapeutique du pied creux est controversée. Les moyens mis en œuvre visent à prévenir la progression des déformations dans les stades précoces, à corriger les déformations osseuses plus évoluées dont les lésions sont fixes, et à diminuer les déséquilibres musculaires du pied et de la cheville. Le traitement classique est basé sur la chirurgie, comportant dans l’ordre : la libération des parties molles, les ostéotomies extra articulaires, la tarsectomie antérieure et la double arthrodèse. Les résultats de ce traitement dépendent du mode d’évolutivité de la maladie neurologique. Ces dernières années, les auteurs ont tendance à adopter une gestion moderne du pied creux, basée sur le traitement orthopédique précoce notamment le plâtre dévrillant et l’orthèse dévrillante nocturne. Cette option permet d’éviter ou de différer le traitement chirurgical à un âge plus adéquat. Cette chirurgie associe des ostéotomies extra articulaires à une libération des parties molles et permet d’éviter la double arthrodèse et la tarsectomie dorsale en fin de croissance.
Résumé:
Les infections ostéoarticulaires sont un groupe de pathologies hétérogènes, de présentation clinique très variées avec un potentiel impact fonctionnel majeur. On distingue l'arthrite septique, l'ostéomyélite, l'ostéite postopératoire ou de continuité, l'infection sur matériel et la spondylodiscite dont le mode d'installation peut être aigu ou chronique. L'examen clinique (articulation inflammatoire, fistule, douleurs) oriente souvent le diagnostic. Les signes radiologiques sont souvent retardés et le scanner (recherche d'abcès associés, ostéites et ostéomyélites à la recherche de séquestres) et l'imagerie par résonance magnétique (spondylodiscites) sont parfois nécessaires.
Résumé:
Objectif : Étudier les résultats des caractéristiques anatomocliniques et radiologiques préliminaires de l’ostéotomie fémorale de varisation (OFV) par ouverture latérale fixée par une vis-plaque DCS.
Résumé:
Les fractures du membre thoracique par projectile sont très fréquentes en pratique civile, notamment lors des conflits armés ou les violences liées au banditisme. Les fractures balistiques souffrent d’une mauvaise réputation à cause de leurs nombreuses complications, notamment infectieuses. Nous rapportons deux observations de fractures ouvertes négligées par projectiles du membre thoracique dont la prise en charge retardé par traction mobilisation dans un cas et par chirurgie réparatrice a dans l’autre cas avec un bon résultat fonctionnel dans les deux cas.
Résumé:
Les fractures du col fémoral sont rares chez l'enfant et représentent moins de 1% des fractures de la population pédiatrique .Nous partageons dans ce travail notre expérience et notre vision de la gestion de ces fractures chez l’enfant, ainsi que l’analyse et la discussion des différents facteurs déterminant les résultats cliniques et radiologiques, à travers une étude rétrospective d’une série de 35 cas.
Résumé:
La diaphyse tibiale est le site le plus fréquent de survenue des fractures ouvertes. La prise en charge des parties est bien codifiée. Des controverses existent quant aux moyens de stabilisation de ces fractures en urgence. Le but de ce travail était d’évaluer les résultats du traitement des fractures ouvertes de jambes par clou centromédullaire verrouillé en urgence.
Résumé:
L’association d’une luxation du coude et une fracture ipsilatérale de la diaphyse ou l’extrémité distale du radius est une lésion très rare. La survenue d’une telle lésion nécessite un traumatisme de haute énergie. Le rétablissement de la stabilité articulaire et du squelette antébrachial permet d’envisager une mobilisation précoce, qui est le meilleur garant d’un bon résultat fonctionnel. Nous rapportons deux cas de luxation du coude associée a une fracture du radius. La réduction de la luxation du coude et la fixation chirurgicale des fractures en urgence a donné de bons résultats clinque et radiologique.
Résumé:
L’association de fractures ipsilatérale du trapèze et de Bennett est peu fréquente et peut passer inaperçue sur les incidences radiologiques standards. La rhizarthrose est la complication la plus redoutable, ce qui nécessite un traitement chirurgical adapté.
Résumé:
La tuberculose ostéoarticulaire peut toucher toutes les structures osseuses et articulaires de l’organisme, elle représente 2 à 5 % de l’ensemble des tuberculoses et 11 à 15 % des tuberculoses extrapulmonaires. Nous en présentons ici un cas clinique d’une coxalgie survenu chez un patient âgé de 24 ans. Le diagnostic de certitude a été basé sur la bactériologie et l’histologie : la première est négative du fait du caractère pauci bacillaire de la coxalgie, par contre L’analyse histologique de la biopsie chirurgicale permet de mettre en évidence des lésions spécifiques de la tuberculose. Le traitement médical par les anti tuberculeux a été envisagé selon le protocole 2RHZ/7RH avec une bonne évolution clinique.
Résumé:
L’Ostéonécrose aseptique de la tête humérale de l’adulte est liée à trois étiologies essentielles : la prise de corticoïdes, l’intoxication éthylique et la drépanocytose. Indépendamment de ces trois étiologies principales, il existe de nombreuses autres étiologies telles que des troubles du métabolisme lipidique qui peuvent en être à l’origine devant les localisations épiphysaires. Le diagnostic au stade précoce repose essentiellement sur l’imagerie par résonance magnétique (IRM) qui, dans la
Résumé:
La triade malheureuse du coude est un traumatisme grave associant une luxation postérieure, une fracture de la tête radiale et du processus coronoïde. Sa prise en charge n’est pas codifiée dans la littérature. Nous rapportons une série rétrospective de 12 patients traités au service de traumato-orthopédie P32, Chu Ibn Rochd de Casablanca, avec un recul moyen de 38 mois. Dont l’objectif était de faire une analyse diagnostique et thérapeutique. Sur les douze patients, onze avaient un coude stable soit 92% des cas, et 90 % étaient peu ou pas douloureux. Le Mayo Elbow Performance Score moyen était de 82 points (72-98), avec un résultat excellent dans cinq cas, bon dans six cas et mauvais dans un cas. La triade malheureuse du coude entraine des lésions osseuses et ligamentaires menaçant la stabilité du coude a court et à long terme, avec un taux élevé de complications et des résultats aléatoires. Seule la restauration de l'intégrité du coude en réparant toutes les structures, en utilisant un protocole chirurgical standardisé permet des bons résultats fonctionnels.
Résumé:
Les luxations complexes de la métacarpo-phalangienne du cinquième doigt représentent une entité rare et nécessitent une réduction chirurgicale en vue de libérer l’incarcération des parties molles. Nous rapportons les cas de deux jeunes patients ayant présenté une luxation dorsale complexe de la métacarpo-phalangienne du cinquième doigt suite à un traumatisme direct le doigt en hyperextension. Les 2 patients ont été réduits chirurgicalement le jour même par voie palmaire qui a permis un accès direct aux structures incarcérées avec réparation de la plaque palmaire. La récupération fonctionnelle était excellente sans instabilité ni trouble vasculo-nerveux.
Résumé:
La maladie de madelung est une malformation congénitale du poignet décrite en 1878. L’anomalie initiale est une fusion précoce, en avant et en dedans, du cartilage de conjugaison de l’extrémité inférieure du radius. Les déformations décrites sont secondaires : raccourcissement et double courbure du radius, luxation dorsale de la tête cubitale et ascension du carpe. La maladie de madelung peut-être une forme localisée au poignet de la dyschondrostéose. Les signes cliniques apparaissent le plus souvent à l’adolescence de façon uni- ou bilatérale qui sont un aspect inesthétique du poignet, en dos de fourchette avec des douleurs du poignet ; une Diminution de la force de préhension et une limitation des mobilités (surtout l’extension et la prono-supination). A travers l’étude rétrospective que nous avons mené à propos de 5 cas ; nous allons essayer de faire ressortir les caractéristiques cliniques, radiologiques, les modalités thérapeutiques indiquées et l’imprévisibilité évolutive. Les résultats fonctionnels sont tout à fait satisfaisants et confirment l’intérêt et la place de la technique d’ostéotomie de fermeture dans le traitement de la maladie de Madelung.
Résumé:
Le débat principal autour des fractures de l’humérus se centre sur les indications thérapeutiques car tout type de stabilisation orthopédique ou chirurgicale trouve des défenseurs parfois inconditionnels et véhéments. A travers cette étude rétrospective, nous avons revu 80patients traités initialement par embrochage fasciculé centromédullaire selon Hackethal au service de traumatologie orthopédie de l’hôpital militaire Avicenne entre janvier 2000 et janvier 2012.Les fractures ont été classées selon la classification AO et selon la classification de Hackethal modifiée par De La Caffinière. L’évaluation fonctionnelle a utilisé la classification de Stewart et Hundleymodifiée. Nous avons obtenu 60 très bons résultats,6 bons résultats,2assez bons résultats et 2 mauvais résultats. Les deux mauvais résultats étaient des cas de pseudarthrose. Nous n’avons pas noté de paralysie radiale iatrogène, ni d’infection, ni de migration de broches. Le délai moyen de consolidation a été de 9semaines et 6 jours. C’est une méthode fiable, de réalisation facile et à faible cout économique, qui fournit une bonne stabilisation du foyer de fracture permettant ainsi la mobilisation précoce avec des résultats fonctionnels excellents.
Résumé:
Il s'agit d'une étude rétrospective évaluant les résultats fonctionnels d’une série de 16 patients traités pour les fractures de la tête radiale au sein du service de chirurgie traumatologique et orthopédique P32 de CHU Ibn Rochd,durant une période de 5 ans allant de janvier 2011 au Juin 2015. Matériels et méthodes: Notre série comprend 10 Hommes et 6 Femmes dont l'âge moyen est de 30 ans. La plupart des patients étaient victimes de chutes ou d'accidents de la voie publique et ont présenté une fracture de type I, II, III, et IV de Mason. Le traitement était chirurgical et réparti entre l’ostéosynthèse (81%) et la résection de la tête radiale (19%) avec le traitement des lésions associées. Aucune arthroplastie n’a été réalisée. Le principe de la mobilisation précoce a été respecté pour tous nos patients.
Résumé:
Nous rapportons une étude rétrospective de 30 cas de la maladie de Dupuytren au service de traumatologie- orthopédieA du centre hospitalier universitaire Hassan II de Fès, sur une période de 12 ans allant de Mars 2003 à février 2015. L’objectif de ce travail est d'étudier le profil épidémiologique, clinique de la maladie de Dupuytren. Et enfin analyser les résultats du traitement par aponévrectomie en comparaison avec les données de la littérature. L’âge moyen de nos patients est de 53 ans avec un sex ratio de 3. Pour les facteurs de risque, on a trouvé 56 % des patient ayant une activité manuelle, 30 % des malades sont diabétiques, 17% présentaient un traumatisme local, 15 % sont connus consommateurs d’alcool, 25% sont tabagiques ,2 % des patients présentent un cas similaire dans la famille. Quant à la clinique, les formes bilatérales sont trouvées dans 60% des cas avec prédominance de l’atteinte du 4éme rayon dans les deux mains. Enfin, 67% de nos malades ont été diagnostiqués aux stades précoces de la maladie (Stade 1, 2,3 selon la classification de Tubiana). Le traitement chirurgical a été proposé pour 100% des malades qui ont bénéficié d’une aponévrectomie avec des résultats très satisfaisants. De façonglobale, notre étude nous a permis de faire des constatations qui se rapprochent decelles décrites dans la littérature.
Résumé:
L’arthroscopie du coude a connu une évolution considérable ces dernières décennies. Plusieurs problèmes du coude sont actuellementpris dans le champ d’indication de l’arthroscopie.L’ablation des ostéophytes responsables de conflit, la synovectomie des arthropathies inflammatoires ; la résection des corps étrangers ; l’arthrolyse ainsi que de nouvelles indications continuent d’émerger. Nous rapportonsun cas de résection de corps étranger sous arthroscopie pour une ostéochondromatose synoviale primitive du coude chez un jeune homme de 30 ans. Au recul actuel, nous avons une évolution favorable avec une récupérationtrès satisfaisante et reprise de l’activité professionnelle. Sur le plan radiologique on ne remarque pas de récidive ni de signes d’arthrose.
Résumé:
Les neurofibromes sont des tumeurs bénignes des nerfs périphériques. Généralement associées à la neurofibromatose de type I, rarement isolées et surviennent à tout âge sans prédominance de sexe. La symptomatologie est souvent discrète, le diagnostic est rarement posé avant l’intervention, confirmé par l’histologie. Le traitement chirurgical reste difficile, l’enjeu serait d’éviter les dégâts nerveux irréversibles. Nous rapportons un cas rare de neurofibrome développé aux dépens de la branche thénarienne du nerf médian révélé par un syndrome du canal carpien.
Résumé:
Le garrot pneumatique est largement utilisé en orthopédie pour obtenir un champ opératoire exsangue, mais il peut conduire parfois à des complications sévères. Nous rapportons dans ce travail un cas de paralysie totale de la main après utilisation du garrot pneumatique.
Résumé:
La synovite villo-nodulaire pigmentée (SVNP) est une maladie rare et bénigne, d’étiologie inconnue. C’est une prolifération affectant la synoviale des articulations, les bourses séreuses et les gaines tendineuses. Jaffe et Al. [1] considèrent la synoviale d'une articulation, la gaine tendineuse, et la bourse séreuse comme une unité anatomique qui peut donner lieu une famille commune de lésions, comprenant les formes localisées et diffuses de la SVNP, les tumeurs à cellules géantes de la gaine des tendons (ténosynovite nodulaire), ainsi que les SVNP extra-articulaires à partir des bourses séreuses (bursite villonodulaire pigmentée BVNP), sans oublier les tumeurs diffuses à cellules géantes de la gaine des tendons. L’atteinte des bourses séreuses est le cas le moins fréquent, et seulement quelques cas de BVNP extra-articulaire ont été signalés dans la littérature [1-4]. Le but de cet article est de rapporter un cas rare de BVNP extra-articulaire développée au niveau de la région du coude avec une revue de la littérature.
Résumé:
Le carcinome épidermoïde est la tumeur la plus fré- quente de l’appareil unguéal. Ses présentations cli- niques multiples et son évolution lente sont à l’origine d’un diagnostic tardif. Plusieurs de facteurs de risque associés sont incriminés, en particulier les Papillomavi- rus humains. L’atteinte est généralement monodigitale. L’extension métastatique est rare. Nous rapportons le cas d’un patient immunodéprimé, présentant un carcinome épidermoïde des deux mains avec une extension métastatique ganglionnaire puis osseuse au bassin, induit par Papillomavirus humains.
Résumé:
Le schwannomeest une tumeur nerveuse bénigne qui se développe au dépend des cellules de Schwann ; touche fréquemment le nerf médian et sciatique ; rarement le nerf ulnaire. Touche surtout les sujets jeunes (30-40 ans) avec un sex-ratio à 1. Leschwannome est considéré habituellement comme une lésion énucléable dont l’excision n’entraine pas de déficit post-opératoire. Le diagnostic repose sur l’IRM .La confirmation est assurée par l’histologie.
Résumé:
La luxation trapézo- métacarpienne est une lésion rare, nous rapportons un cas d’instabilité chronique de la trapézo-métacarpienne chez un patient de 25 ans suite un traumatisme directe traitée par ligamentoplastie selon la technique de Péquignot qui associe une ligamentoplastie par une bandelette tendineuse du long extenseur radial du carpe et du long abducteur du pouce dorsalisé associé à un embrochage en croix de la trapézo- – métacarpienne avec un recul de 18 mois. Nous allons discuter notre travail avec une revue de la littérature avec description de la technique et une comparaison avec d'autres travaux.
Résumé:
Les sarcomes des tissus mous (STM) sont rares et constituent un groupe de tumeurs hétérogènes. Leur prise en charge est difficile et complexe. A ce propos une étude nationale multicentrique, des STM via une table ronde, émanant des services d’Orthopédie Adulte avait pour but d’analyser notre approche diagnostique et thérapeutique, sans faire le procès de quiconque.
Résumé:
La « triade terrible de Hotchkiss » désigne l’association lésionnelle résultant d’une luxation du coude, de fractures du processus coronoïde et de la tête radiale. Elles sont le plus souvent associées aux traumatismes mineurs chez les ostéoporotiques, le bras étant en hyper extension. La recherche de complications immédiates est systématique notamment de lésions vasculo-nerveuses qui représentent les blessures les plus graves à gérer dans l’immédiat. La prise en charge urgente détermine le pronostic ultérieur de ces lésions qui restent le plus fréquemment complexes et difficiles à traiter. Compte tenu de la grande instabilité articulaire de ces triades terribles, la chirurgie s’impose devant cette association lésionnelle. Le principe de la prise en charge repose sur deux règles principales : restaurer les structures ligamentaires lésées et réparer les éléments osseux. Malgré une prise en charge rapide avec une bonne réparation des structures ostéoligamentaires, les triades terribles constituent un traumatisme complexe dont les résultats thérapeutiques sont le plus souvent aléatoires.
Résumé:
L’infection sur matériel d’ostéosynthèse est une complication rare mais redoutable en chirurgie orthopédique. Elle engendre souvent des difficultés diagnostiques et thérapeutiques, avec une importante morbidité. Grâce à l’utilisation d’une antibiothérapie prophylactique périopérative, à l’amélioration du design des implants, de la technique chirurgicale et des salles opératoires équipées d’un flux laminaire, le taux d’infections après une ostéosynthèse a pu être diminué de façon substantielle. Malgré cela, dans le futur, le taux de ces infections va continuer à augmenter en raison du nombre croissant d’implantations de prothèses chez une Lateral patellar dislocation with vertical axis rotation of 90° is rare. We describe Keywords: Patellar dislocation, vertical population vieillissante d’une part et du nombre croissant de pose de matériels d’ostéosynthèses chez des patients jeunes présentant un haut risque à long terme d’infection hématogène. Une meilleure compréhension de l’interaction entre les micro-organismes, l’implant et l’hôte pourrait améliorer notre approche diagnostique et thérapeutique des infections sur matériels d’ostéosynthèse. Le choix rationnel du traitement optimal doit être basé sur la durée de l’infection, la stabilité de l’implant, la susceptibilité de l’agent pathogène à l’antibiotique. Si tous ces critères sont pris en considération de façon correcte, on peut s’attendre à des taux de guérison satisfaisants.
Résumé:
L'arthroplastie totale de la hanche représente le moyen thérapeutique le plus efficace et le plus efficient du traitement des pathologies chroniques touchant l'articulation coxo-fémorale. Le descellement aseptique correspond à la perte de contact entre l'implant prothétique et l'os receveur survenant en dehors de toute infection; il reflète une défaillance mécanique dont les causes sont multiples ce qui impose dans la majorité des situations une reprise de la prothèse usée. Notre série comprend 11 reprises de prothèses totales de hanche opérées au CHU de Casablanca Aile4, sur une durée de quatre ans. Le but de ce travail est de présenter les particularités de notre contexte, nos choix et préférences thérapeutiques ainsi qu’une analyse objective de nos résultats.
Résumé:
La deuxième maladie de Köhler ou maladie de Freiberg se caractérise par une ostéonécrose des têtes métatarsiennes touchant le plus souvent le deuxième rayon. La technique chirurgicale de référence est l'ostéotomie de dorsiflexion sous capitale de Gauthier. Nous rapportons une série de onze cas opérés selon l'ostéotomie de Gauthier utilisant la fixation par ostéosutures avec de bons résultats fonctionnels. Nous concluons que cette méthode est fiable, simple et peu coûteuse.
Résumé:
The hand is often exposed to burn injuries. Post-burn sequelae of the hand in children are frequent. They are mainly functional. We conducted a retrospective study of postburn sequelae of the hand in children at the Paediatric Orthopaedic and Reconstructive Surgery Department of the Children's Hospital in Rabat, from January 2000 to December 2016. The aim was to illustrate the epidemiological, etiological and clinical aspects of sequelae, the therapeutic methods used during surgery and their results. Our study comprised of 61 children. 67 injured hands were reported in total. The average age was three years and four months. The sex ratio was one point nine and predominantly male. Almost all of the postburn sequelae of the hand were adhesive contractures, and were sometimes associated with other types of sequelae. Various surgical methods were used: Zplasty, skin graft and local flaps. Postoperatively, all our patients were immobilized and benefited from functional rehabilitation. 73,8% of the children had excellent results with quasi-complete functional recovery of the initially contracted area. Post-burn sequelae of the hand in children pose a real public health problem. Only the prevention of burn injuries and an adequate management in the acute phase of the burns, can reduce the frequency of these sequelae.
Résumé:
Introduction: Les plaies du poignet sont des lésions rencontrées fréquemment aux urgences orthopédique
Matériel et méthode: 106 patients avec des plaies tendino-nerveuses et artérielles du poignet ont été opérés entre avril 2017 et avril 2018 et revus rétrospectivement avec un recul de six mois. Tous nos patients avaient au moins un tendon sectionné, 58 présentaient une lésion nerveuse et 23 une lésion artérielle.
Résultats: la réparation des lésions artérielles a donné 80% de bons résultats, 82% des patients avec une lésion artérielle avaient un pouls présent en aval de la lésion, des troubles sensitifs ont été constatés chez 88% des patients avec une section du nerf médian et chez 71% avec une section du nerf ulnaire.
Résumé:
La prothèse totale inversée de l’épaule est un implant ne reproduisant pas l’anatomie initiale de l’articulation gléno-humérale, depuis son avènement dans les années 80 par Paul Grammont, elle ne cesse de démontrer ces biens faits dans l’amélioration de vie des sujets âgés, et même chez les sujets jeunes de nos jours. Autre fois indiquée que pour les omarthroses excentrées, cette prothèse a vue son indication s’élargir au fil des années. Nous rapportons quatre cas de prothèse totale inversée de l’épaule dans le traitement chirurgical de l’omarthrose excentrée associée à une lésion massive dela coiffe des rotateurs. Les objectifs de cetravail est de faire le point sur la place desprothèses totales inversées de l’épauledans le traitement chirurgical del’omarthrose excentrée associée à unelésion massive de la coiffe des rotateurs,d’en apprécier le résultat fonctionnel, derechercher les complications spécifiques,tout en comparant nos résultats auxdonnées de la littérature récente.
Résumé:
Nous rapportons le cas d’une patiente qui présente une paralysie du nerf ulnaire suite à une compression rattachée à l’utilisation d’un brassard de sport au cours des ses randonnées de VTT. L’indication chirurgicale a été retenue devant l’importance du déficit sensitivomoteur et la longue durée d’évolution des symptômes, la neurolyse du nerf ulnaire sans sa transposition était la technique chirurgicale utilisé. Au terme d’un recul moyen de six mois, la récupération était partielle. La prise en charge thérapeutique doit être entamée dès l’apparition des troubles sensitifs. Dans le cas décrit, en raison d’un retard de diagnostic, la patiente a consulté dans un tableau de compression sévère avec installation de troubles moteurs ayant compromis le pronostic fonctionnel. La prise en charge de cette affection doit passer par une meilleure connaissance dela pathologie, en vue d’un diagnosticprécoce et d’un traitement adapté, seulsgarant d’un bon résultat.
Résumé:
L’hibernome est une tumeur bénigne des parties molles, rare et méconnue qui se développe aux dépens des vestiges embryonnaires de la graisse brune. Elle se présente comme une masse indolore, à croissance lente, siégeant au niveau de divers sites où persiste la graisse brune chez l’adulte. Nous rapportons un cas d’hibernome géant de l’épaule et nous rappelons les aspects cliniques, radiologiques et thérapeutiques de cette tumeur dont le diagnostic différentiel principal est le liposarcome.
Résumé:
La TCGGT reste une tumeur rare dans notre pratique. Elle survient surtout chez l’adulte jeune avec une prédominance féminine. Elle touche essentiellement les doigts de la main, sa localisation au niveau du pied est moins fréquente. Cliniquement, elle a une expression locale se résumant en une tuméfaction caractérisée par une croissance lente et qui peut s’accompagner de signes de compression à un stade tardif. L’examen anatomo-pathologique reste l’élément clé du diagnostic et du pronostic. Le traitement repose sur la chirurgie avec une exérèse tumorale complète. Nous rapportons un cas d’une tumeur à cellules géantes des gaines des fléchisseurs localisée au gros orteil.
Résumé:
La luxation bilatérale de la hanche est un
accident rare. Nous en décrivons un cas
post traumatique où une réduction
orthopédique sous anesthésie générale a été
réalisée avec succès.
Résumé:
La synovite villonodulaire est une pathologie tumorale bénigne rare caractérisée par une hyperplasie villeuse et nodulaire de la synoviale articulaire. On lui décrit des formes localisées et des formes diffuses. La symptomatologie clinique était aspécifique faite de douleurs articulaires, d’une tuméfaction para-articulaire et d’un épanchement liquidien intra-articulaire. C’est surtout l’imagerie par résonnance magnétique qui a permis d’avoir une approche du diagnostic qui fut confirmé à l’examen anatomopathologique. Les patients ont bénéficié d’une synovectomie subtotale avec un bon résultat clinique sur un recul de 2 ans minimum Il ressort donc de cette étude que la synovite villonodulaire est une pathologie dont les caractéristiques principales sont les suivantes : son étiopathogénie non encore élucidée, sa symptomatologie clinique d’emprunt et la fréquence de ses récidives. L’Imagerie par Résonnance Magnétique est l’examen de choix pour le diagnostic et le suivi de cette pathologie.
Résumé:
Les traumatismes musculaires en général, et du quadriceps en particuliers, sont fréquents notamment en pratique sportive. Il s’agit le plus souvent d’accidents aigus, directs ou indirects, entraînant douleur et Il s’agit le plus souvent d’accidents aigus, directs ou indirects, entraînant douleur et impotence fonctionnelle temporaires évoluant habituellement à la cicatrisation sans séquelles.
Résumé:
La gonarthrose sur genu varum, est une affection le plus souvent idiopathique atteignant surtout le sujet âgé. L’ostéotomie tibiale de valgisation (OTV) type curviplane est une intervention extra-articulaire qui permet de corriger l’axe mécanique jambier permettant ainsi de retarder l’évolution vers l’arthrose tricompartimentale. C’est une technique brève et précise, qui permet de corriger le défaut de l’axe dans le plan frontal et sagital et de diminuer les contraintes biomécaniques excessives sur le compartiment fémoro-tibial interne. Elle garde une place importante dans l’arsenal thérapeutique du genu varum.
Résumé:
L’ostéome ostéoïde est une tumeur bénigne ostéoblastique, qui touche toutes les tranches d’âge, avec une prédilection pour la deuxième décade, elle représente 11% des tumeurs bénignes de l’os. La symptomatologie clinique est variable, mais la douleur reste l’élément le plus constant. Le soulagement par l’acide acétyle salicylique est peu fréquent, bien que classique. La recherche du nidus, est primordiale car seule son exérèse permet de guérir le patient. Lorsque la lésion n’est pas visible sur les clichés standards, il faut réaliser une scintigraphie osseuse qui, en plus de sa sensibilité considérable, permet d’orienter les autres moyens d’imagerie morphologique, en l’occurrence la TDM.
Le traitement de référence est la chirurgie à ciel ouvert, mais la difficulté de localiser le nidus en per-opératoire conduit parfois à pratiquer une exérèse élargie, source de fragilisation de l’os.
Résumé:
Les traumatismes musculaires en général, et du quadriceps en particuliers, sont fréquents notamment en pratique sportive. Il s’agit le plus souvent d’accidents aigus, directs ou indirects, entraînant douleur et Il s’agit le plus souvent d’accidents aigus, directs ou indirects, entraînant douleur et impotence fonctionnelle temporaires évoluant habituellement à la cicatrisation sans séquelles.
Résumé:
La gonarthrose sur genu varum, est une affection le plus souvent idiopathique atteignant surtout le sujet âgé. L’ostéotomie tibiale de valgisation (OTV) type curviplane est une intervention extra-articulaire qui permet de corriger l’axe mécanique jambier permettant ainsi de retarder l’évolution vers l’arthrose tricompartimentale. C’est une technique brève et précise, qui permet de corriger le défaut de l’axe dans le plan frontal et sagital et de diminuer les contraintes biomécaniques excessives sur le compartiment fémoro-tibial interne. Elle garde une place importante dans l’arsenal thérapeutique du genu varum.
Résumé:
L’ostéome ostéoïde est une tumeur bénigne ostéoblastique, qui touche toutes les tranches d’âge, avec une prédilection pour la deuxième décade, elle représente 11% des tumeurs bénignes de l’os. La symptomatologie clinique est variable, mais la douleur reste l’élément le plus constant. Le soulagement par l’acide acétyle salicylique est peu fréquent, bien que classique. La recherche du nidus, est primordiale car seule son exérèse permet de guérir le patient. Lorsque la lésion n’est pas visible sur les clichés standards, il faut réaliser une scintigraphie osseuse qui, en plus de sa sensibilité considérable, permet d’orienter les autres moyens d’imagerie morphologique, en l’occurrence la TDM.
Le traitement de référence est la chirurgie à ciel ouvert, mais la difficulté de localiser le nidus en per-opératoire conduit parfois à pratiquer une exérèse élargie, source de fragilisation de l’os.
Résumé:
Il a été conclu que la voie Antéro Latérale Mini Invasive selon Röttinger permet une chirurgie arthroplastique de hanche de première intention sans aucune section musculaire et sans table orthopédique. Elle nécessite peu de matériel spécifique et n’impose pas de contrainte quant au choix du type des implants. La maîtrise des nombreux détails techniques de cet abord nécessite un réel apprentissage tant Pour l’exposition que pour la prévention du risque de fausse route fémorale, permettant ainsi de réaliser l’arthroplastie en toute sécurité. Cet abord respectant l’appareil abducteur, permet un résultat fonctionnel rapide sans majorer le taux de complication.
Résumé:
Plusieurs techniques ont été décrites pour traiter le pied tombant paralytique, elles sont souvent imparfaites à cause des complexités des procédures menant parfois à des complications. Le transfert tendineux du tibial postérieur est une technique simple et facile qui permet la restauration de la dorsiflexion, l’amélioration de la fonction du pied et la marche.
Résumé:
Giant solitary synovial osteochondromatosis is a rare form of primary synovial osteochondromatosis that exceptionally affects small joints.It often poses a problem of differential diagnosis with chondrosarcoma. We report the observation of a giant synovial osteochondromatosis evolving for many years in the 1st metatarsophalangeal joint of the hallux, whose management consisted of an excision of the mass and a definitive arthrodesis given the extent of joint damages.
Résumé:
Nous rapportons le cas d’un patient qui présentait une forme de lésion anatomique inhabituelle de fracture luxation trans-scapho-rétrolunaire du carpe avec énucléation conjointe antérieure sans lésion du ligament scapholunaire. Les aspects épidémiologiques, les modalités thérapeutiques et évolutives sont discutés.
Résumé:
La fracture avulsion des épines tibiales est une lésion fréquente chez l’adolescent mais rare chez l’adulte, entrainant une discontinuité du ligament croisé antérieur, elle a été objet de plusieurs publications concernantsa présentation anatomopathologique et son traitement.La classification de Meyers et Mac Keever modifiée par Zaricznyj est la plus utilisée. La réduction chirurgicale estla règle à chaque fois qu’un déplacement s’y associe afin de mieux vérifier l’intégrité du ligament croisé antérieur et de garantir une bonne stabilité du genou et réduire le risque de laxité, plusieurs techniques de réinsertion sont décrites variant de l’embrochage et vissage à l’ostéo-suture, actuellement la réduction chirurgicale peut être menée sous arthroscopie avec les mêmes principes de base d’ostéosynthèse que l’arthrotomie mais avec plus d’avantage et des techniques innovantes et séduisantes.
Nous présentons deux observations cliniques de deux jeunes adultesprésentant une fracture des épines tibiales, leurs prises en charge diagnostic et thérapeutique avec revue de la littérature.
MOTS-CLÉS :épines tibiales, LCA, ostéo-suture, arthroscopie.
Résumé:
L’ostéomyélite chronique est un défi majeur pour l’orthopédiste. La dégénérescence maligne d’une ostéomyélite chronique est une complication rare, grave et tardive. Sa pathogenèse est toujours en discussion. L’apparition d’un suintement excessif, d’un saignement ou l’accentuation de la douleur après plusieurs années d’évolution insidieuse doivent alerter le chirurgien. Le diagnostic est principalement anatomopathologique. La prise en charge rapide et radicale est obligatoire pour améliorer le pronostic qui reste le plus souvent réservé à cause de la fréquence des récidives.
Résumé:
Nous rapportons un cas de neurofibrome sporadique du 5ème doigt de la main droite chez un militaire âgé de 41 ans. La localisation au niveau de la main d’un neurofibrome isolé est rare et pose des problèmes à la fois diagnostiques et thérapeutiques pour le chirurgien. La diversité de la présentation clinique peut rendre le diagnostic difficile en préopératoire. La contribution de l’imagerie reste non claire et le diagnostic définitif n’est souvent fait que par l’anatomo-pathologiste. Le traitement chirurgical du neurofibrome est complexe et controversé; un équilibre doit être trouvé entre la résection complète et le risque de morbidité.
Résumé:
Le Mal de Pott ou spondylodiscite tuberculeuse est une forme extra-pulmonaire de tuberculose qui correspond à l’atteinte des vertèbres et des disques par la tuberculose. Lorsque le bacille de Koch atteint les vertèbres, il provoque la formation d’un abcès froid autour de la vertèbre touchée. Nous rapportons ici le cas d’un mal de pott révélé par des tuméfactions du membre inferieur gauche survenant chez un patient de 30ans, dont le diagnostic était évoqué sur des données cliniques et radiologiques et confirmé par la bactériologie.
Résumé:
L’hydatidose primitive musculaire est rare même en zone endémique ,elle représente 1–4 % de l’ensemble des localisations , et peut prendre l’aspect d’ une tumeur des tissus mous. La symptomatologie clinique est insidieuse et peu évocatrice, à l’origine d’un retard diagnostique fréquent. Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de 62 ans qui a consulté pour une lourdeur de la jambe gauche avec boiterie (steppage), dont l’exploration a abouti au diagnostic de kyste hydatique de la loge postérieure de la cuisse.
Résumé:
Les tumeurs glomiques sont des tumeurs bénignes rares. Les localisations à la main et aux doigts sont les plus fréquentes. Les localisations extradigitales sont rapportées sous formes de cas cliniques. Les auteurs abordent les localisations extradigitales à l’avant-bras. L’orientation diagnostique devant la triade clinique douleurs, zone de rétraction cutanée, hypersensibilité au froid et l’aspect à l’IRM (imagerie par résonance magnétique) doit conduire à l’exérèse chirurgicale et à la confirmation histologique. Le traitement chirurgical par exérèse seule conduit à la disparition de la symptomatologie clinique et évite ainsi l’évolution vers la chronicité.
Résumé:
Introduction : la pseudarthrose du scaphoïde est l’absence de consolidation d’une fracture du scaphoïde après un délai de 6 mois. C’est un problème ancien mais non résolu, à ce titre elle a attiré l’attention de nombreux auteurs depuis longtemps, et continue à faire l’objet de fréquents travaux. Cinq à dix pourcent des fractures du scaphoïde carpien ne consolident pas de manière définitive, et l’évolution non traitée se fait inéluctablement vers l’arthrose et l’instabilité entrainant ainsi une dégradation fonctionnelle du poignet due à la douleur, la raideur et la perte de la force.
Résumé:
La fracture du scaphoïde carpien est la plus fréquente des lésions carpiennes traumatiques
Son diagnostic doit être évoqué devant toute douleur au niveau poignet dans un contexte traumatique et doit être confirmé par un bilan radiologique minutieux.
La fracture non déplacée du corps du scaphoide se prête aussi bien au traitement orthopédique que chirurgical par voie percutanée
Ce dernier reste une technique séduisante qui offre un bon résultat fonctionnel selon notre expérience et les écrits de la littérature
Résumé:
Le clou gamma long appliqué aux traitements des fractures trochantérodiaphysaires et sous-trochantériennes apporte les avantages de l'enclouage centromédullaire verrouillé pour faire face aux difficultés liées à ce type de fracture. Les auteurs rapportent une série de 13 cas de fractures trochantéro-diaphysaires et sous trochantériennes traités par clou gamma long sur une période allant de janvier 2010 au juillet 2015. Les résultats fonctionnels évalués par la cotation de Postel et Merle d'Aubigné ont été excellents et bons dans 87.5 % des cas avec un délai moyen de consolidation de 12 semaines. La Technique ayant comme avantage un temps opératoire court, de faibles pertes sanguines, une mise en charge rapide et un taux moindre de complications.
Résumé:
La préservation du carré pronateur s’explique selon les auteurs, par la préservation de la vascularisation osseuse, l’amélioration du processus de consolidation osseuse, la diminution du taux d’infection, la facilitation de réduction de la fracture, la précocité de récupération fonctionnelle, et la forte demande esthétique des patients.
Résumé:
L’amylose est une affection caractérisée
par un dépôt extracellulaire de protéines fibrillaires disposées en feuillets beta- plissés, dont la formation est irréversible, altérant ainsi le bon fonctionnement des différents tissus. Il existe plusieurs types d’amylose en fonction de la protéine spécifique impliquée : Amylose AL, amylose AA, amylose héréditaire, sénile et des hémodialysés. L’amylose AL est secondaire à la synthèse d’une chaine légère ou exceptionnellement lourde d’Ig monoclonale isolée. Différents tableaux peuvent révéler la maladie notamment une atteinte rénale, cardiaque, neurologique, ostéoarticulaire, digestive, pulmonaire et cutanée. Nous décrivons dans cette observation le cas d’une patiente
présentant un syndrome du canal carpien bilatéral opérée qui a révélé une amylose cardiaque et rénale confirmée par échocardiographie et biopsie rénale. Ceci dit une exploration cardiaque doit être systématique chez tout patient avec un syndrome du canal carpien pour détecter une atteinte cardiaque précocement.
Résumé:
Les fractures de contrainte au membre supérieur sont rares, ce sont des lésions osseuses survenant sans notion de traumatisme, et ayant deux stades ; prefissuraire et fissuraire. Deux théories ; métabolique et mécanique ont été́ proposées dans la physiopathologie de ces lésions. Il est important de poser le diagnostic au stade prefissuraire car le seul repos du segment sollicité conduit à la guérison, évitant ainsi l’apparition de fracture et toutes les contraintes qu’elle impose.
Résumé:
Nous présentons une observation d’ostéochndromatose synoviale post traumatique du coude chez un sujet de 36 ans. Le chondromatose synoviale est une métaplasie du tissu synovial caractérisée par la production de nodules cartilagineux intra articulaires.
C’est une affection relativement rare, les articulations les plus touchées sont le genou, la hanche et également le coude.
Nous rapportons un cas d’ostéochondromatose post traumatique du coude chez un sujet de 36 ans.
Résumé:
Nous présentons une observation d’ostéochndromatose synoviale post traumatique du coude chez un sujet de 36 ans. Le chondromatose synoviale est une métaplasie du tissu synovial caractérisée par la production de nodules cartilagineux intra articulaires.
C’est une affection relativement rare, les articulations les plus touchées sont le genou, la hanche et également le coude.
Nous rapportons un cas d’ostéochondromatose post traumatique du coude chez un sujet de 36 ans.
Résumé:
Le pied bot varus équin syndromique est une malformation complexe et récidivante par nature. Le traitement classique fait appel à une libération précoce et extensive des parties molles. Cette chirurgie souvent associée à une astragalectomie n’évite pas la récidive et expose le futur adulte jeune à des gestes chirurgicaux plus délabrants l’exposant à l’arthrose précoce. La méthode de Ponseti, utilisée couramment pour le pied bot varus équin idiopathique est de plus en plus appliquée sur les formes syndromiques. Cette technique fait appel à des plâtres en série associés à des ténotomies percutanées réalisées sur des zones stratégiques et à un appareillage orthétique spécifique.
Cette technique permet de corriger les déviations ostéoarticulaires du pied sans endommager les structures anatomiques. Le point fort de la méthode est la possibilité de sa réalisation lors des récidives fréquentes de la déformation.
Cette mise au point précise les applications récentes de la méthode de Ponseti dans la prise en charge du pied bot de l’arthrogrypose et de la myéloménngocèle, détaille quelques artifices techniques et explique les principaux avantages de cette thérapeutique.
Résumé:
La pseudarthrose du scaphoïde carpien constitue la principale complication de la fracture du scaphoïde. Elle expose le poignet à un grand risque d’instabilité et d’arthrose. Le traitement est chirurgical en fonction du stade de la pseudarthrose, nous rapportons une série de 12 patients diagnostiqués et opérés dans notre formation selon la technique de Matti-Russe. Après un recul de 18 mois, les résultats ont été généralement bons selon le score fonctionnel QuikDash. D’après la littérature le taux d’échec de cette technique varie entre 15 à 20 %, secondaire essentiellement à la persistance d’une déformation en DISI (Dorsal intercalated segment instability) et du collapsus carpien qui entrainent l’apparition ultérieure de l’arthrose.
Malgré ces limites surtout en cas de nécrose du pole proximal du scaphoïde ;
La technique de Matti-Russe reste une méthode de choix dans le traitement de la pseudarthrose du scaphoïde carpien et qui donne de bons résultats à un recul important dans plusieurs séries.
Résumé:
La complexité des fractures bi malléolaires et les défauts de réduction peuvent entrainer des cals vicieux (CV) qui altèrent l'axe anatomique de l'articulation de la cheville, sa congruence et la distribution des charges menant à l'arthrose.
Nous avons mené une étude rétrospective de 22 patients présentant un cal vicieux bi malléolaire, colligés sur une période de cinq ans entre 2012 et 2017 en étudiant le profil épidémiologique, étiologique et thérapeutique. L'âge moyen des patients était de 45 ans (18-56 ans), repartis en 15 hommes (68%) et sept femmes (32%). Les CV ont fait suite à un traitement orthopédique dans 16 cas, un traitement par contention traditionnelle (Jbira) encore en usage au Maroc dans cinq cas et suite à l'absence de traitement dans un cas. Après un recul moyen de 16,9 mois (6-48 mois), nous avons noté sur le plan radiologique un rétablissement d'axe de toutes les chevilles avec une fusion de toutes les arthrodèses, cinq cas d'arthrose de la cheville dont trois sont partiels et latéralisées et 10 chevilles étaient normales malgré une légère déminéralisation dans trois cas. Dans deux cas, l'évolution était marquée par l'apparition d'arthrose malgré l'alignement, dans les deux cas, l'aggravation des symptômes et la gêne fonctionnelle ont nécessité une reprise avec réalisation d'arthrodèse Talo-crurale. Ainsi, dans notre série, nous avons trouvé de bons résultats dans huit cas, des résultats moyens dans 11 cas et trois patients avaient de mauvais résultats.
La cheville est une articulation fortement emboîtée avec des pressions unitaires très importantes. Les défauts d'axe secondaires au cals vicieux post-traumatiques exposent à la douleur chronique, au déficit fonctionnel et a l'arthrose post-traumatique de la cheville. Le traitement chirurgical est variable et dépend des caractéristiques du CV et du patient, il vise à ré-axer et à restaurer l'anatomie de la cheville.
Résumé:
Introduction: L’ostéosynthèse à foyer fermé par clou gamma a dépassé plusieurs méthodes utilisées auparavant dans le traitement des fractures de la région trochantérienne.
Résumé:
La kyphoplastie par ballonnet et la vertébroplastie sont deux techniques mini invasives qui permettent de consolider un corps vertébral par voie percutanée. L’indication majeure est la rachialgie invalidante, focale, mécanique, en rapport avec une fracture-tassement d’origine ostéoporotique ou traumatique, ou un envahissement du corps vertébral par une lésion tumorale ou dysplasique. La kyphoplastie nécessitant une instrumentation couteuse est plutôt réservée au traitement des fractures tassements traumatiques de moins de deux semaines
Résumé:
La tuberculose ostéoarticulaire peut toucher toutes les structures osseuses et articulaires de l’organisme, elle représente 2 à 5 % de l’ensemble des tuberculoses et 11 à 15 % des tuberculoses extrapulmonaires. Il s’agit d’une étude rétrospective de 27 cas de tuberculose de la hanche colligés au service de traumatologie orthopédie du CHU Ibn Sina de Rabat s’étalant entre 2003et2016.Nous avons constaté qu’elle touche les deux sexes avec une nette prédominance masculine, et tous les âges avec une prédilection de l’âge adulte entre 17 et 39 ans. La symptomatologie est le plus souvent insidieuse caractérisée par une douleur inguinale ou fessière associée le plus souvent a une impotence fonctionnelle. L’analyse histologique des biopsies chirurgicales permet de mettre en évidence des lésions spécifiques de la tuberculose.
Le traitement médical par les anti- tuberculeux a été envisagé pour tous les malades soit selon le protocole 2RHZ/7RH ou selon le protocole 2RHZ/4RH. Concernant le traitement chirurgical, il a été réalisé chez 17 patients : 10 pour drainer un abcès et 7 pour réduire une ankylose ou raideur de la hanche : mise en place d’une PTH. Le pronostic dépend de la précocité du diagnostic et du traitement.
Résumé:
La prothèse totale du coude suscite actuellement un intérêt grandissant, grâce aux connaissances récentes sur la biomécanique du coude.
Depuis l’apparition des premières prothèses totales du coude dans les années1970, les idées ont évoluées et les implants se sont modifiés dans le seul but d’accroitre leur taux de survie et d’abaisser l’incidence des complications.
Cette série de trois prothèses du coude reste dans les normes de beaucoup de centres hospitaliers marocains et étrangers.
Résumé:
Nous rapportons un cas rare et exceptionnel de luxation complète du scaphoïde associée à des entorses graves du carpe. Le traitement a été chirurgical : réintégration du scaphoïde dans sa loge associée à la stabilisation des articulations intra carpiennes. Le résultat à six mois était satisfaisant. Le patient avait repris son travail et présentait un poignet indolore, avec une mobilité utile satisfaisante. A la révision, la radiographie standard a montré un carpe axé avec une condensation du scaphoïde faisant soupçonner une nécrose.
Une imagerie par résonance magnétique de contrôle a montré des anomalies de signal du pôle proximal du scaphoïde sans affirmer une éventuelle nécrose. La luxation complète du scaphoïde carpien est rare, résultant d'un traumatisme à haute énergie. Le diagnostic complet des lésions peut être difficile et la prise en charge thérapeutique doit être adéquate avec une surveillance radio clinique stricte à la recherche de troubles de vascularisation osseuse et de survenue d'arthrose.
Résumé:
Décrit initialement par Wernher en 1855, le kyste épidermoïde osseux (KEO) est une tumeur bénigne exceptionnelle dont les deux principales localisations sont la voute crânienne et la phalange distale. A cette dernière, la majorité des auteurs reconnaissent une origine traumatique. Nous rapportons deux observations de patients présentant un KEO de la troisième phalange des suites d’un écrasement de l’extrémité distale du doigt (accidents de jeu). La prise en charge a consisté en un curetage chirurgical après relèvement et plastie unguéale. L’examen anatomopathologique a confirmé le diagnostic. Les suites ont été simples avec un résultat cosmétique acceptable. Notre travail se propose – à travers nos observations et une revue de la littérature de revoir cette entité pathologique : sa physiopathologie, son diagnostic et sa prise en charge.
Résumé:
Les fractures de l’extrémité proximale de l’humérus sont très fréquentes chez les personnes âgées. Leur indication thérapeutique dépend essentiellement du type de déplacement, apprécié selon les classifications de Neer ou Hertel entre autres.
Nous rapportons un cas de fracture céphalo-tubérositaire complexe l’humérus à 4 fragments, impactée en valgus, traitée par ostéosuture et greffe osseuse. Il s’agit d’une méthode d’ostéosynthèse solide permettant une mobilisation précoce de l’épaule. Elle est surtout moins encombrante permettant d’éviter les complications liées à la présence de matériel d’ostéosynthèse en cas d’ostéonécrose.
Résumé:
Wide-awake local anesthesia and no tourniquet (WALANT) consists of the injection of local anesthesia and epinephrine into the surgical field and without application of a tourniquet. It was used successfully in simple hand surgeries, such as carpal tunell release, tendon injury or transfer, Trigger Finger. We describe this technique for olecranon fracture fixation. Walant is an easy, efficient and safe technique for olecranon fracture fixation. It has a lot of benefits for patients and it can be an alternative to the traditional anesthetic technique. Key words : Walant; olecranon fracture; lidocaine ; epinephrine ; fixation
Résumé:
La luxation carpo-métacarpienne pure isolée post traumatique du 5 ème doigt est une lésion rare .En l’absence de traitement , cette lésion entraine une dégénérescence articulaire et une instabilité .cette lésion est habituellement instable , traitée par des méthodes variables ,à ciel ouvert ou fermé .Nous rapportons le cas d’une luxation carpométacarpienne isolée pure palmaire chez un boxeur , cliniquement le malade présentait un trouble de rotation de 15° avec un raccourcissement de 5 mm.la radiographie standard montrait une luxation palmaire de la base du 5 ème métacarpien avec un diastasis entre le 4 ème et le 5 ème métacarpien .Le patient a bénéficié d’un traitement par un embrochage parallèle du M5M4M3 après réduction de la luxation à foyer fermé et une immobilisation plâtrée pendant 45 jours Mots clés : Luxation carpo-métacarpienne ; Palmaire ; embrochage
Résumé:
Les luxations carpo-métacarpiennes sont des lésions traumatiques rares faisant suites à des traumatismes violents et s’observent le plus souvent chez le sujet jeune. La forme spatulaire s’accompagne souvent de fractures des métacarpiens. Nous rapportons l’observation d’un cas de luxation spatulaire complète dorsale carpométacarpienne. Il s’agit d’un patient de 34ans, admis pour un traumatisme fermé de la main droite, chez qui l’examen clinique a noté un œdème de la main. Le bilan radiologique a montré une luxation spatulaire dorsale complète associée à une fracture de la base du 2 e métacarpien. Le patient a bénéficié d’une réduction à foyer fermé et d’un embrochage métacarpo-carpien associé à un embrochage transversal inter métacarpien. Une rééducation a été débutée à la 3 e semaine, l’ablation des broches à 6 semaines. Le résultat fonctionnel à 3 mois était satisfaisant avec une bonne force musculaire, réprise du travail à 8semaines. Lésions rares, souvent méconnue surtout chez le polytraumatisé, les luxations carpo-métacarpiennes ont un bon pronostic fonctionnel si elles sont prise en charge convenablement et précocement. Mots clés : luxation, spatulaire, main traumatique carp
Résumé:
Les luxations antélunaires du carpe sont beaucoup plus rares que les luxations postérieures.Leurs fréquences se situent entre 3 et 6 % des luxations périlunaires du carpe. Sur 23 cas de luxations antélunaires du carpe recensés dans la littérature, il n y’a que 11 luxations trans-scaphoantélunaires. Luxation antélunaire du carpe et syndrome de Fenton sont deux entités exceptionnelles dans la littérature. En cas de syndrome de Fenton, la tête du capitatum est décrite avec une rotation de 90◦ à 180◦. L’association de ces deux entités reste anecdotique (3 cas décrits). L’abord antérieur de la fracture-luxation antélunaire du carpe a récemment été remis à l’honneur. Cet abord offre l’intérêt d’un meilleur contrôle des fractures intracarpiennes associées.Dans notre cas, la fracture du capitatumnous a obligé à un abord postérieur. Cet abord a autorisé la réduction et l’ostéosynthèse du scaphoïde de façon satisfaisante. A 3 mois, le malade a de très bons résultats cliniques et radiologiques. Mots clés : Luxation antélunaire du carpe ; Syndrome de fenton ; Association rare ; Chirurgie
Résumé:
Les luxations antérieures négligées du coude représentent une entité particulière, peu fréquente, comme en témoigne la rareté des publications. Nous rapportons le cas exceptionnel d'une patiente âgée de 60 ans, victime d’une chute de sa hauteur, ayant occasionné une luxation antérieure du coude, La patiente a eu un traitement traditionnel puisqu’ elle vie toute seule dans une compagne, et suite à la persistance des douleurs et l impotence fonctionnelle, elle a consulté après 8 semaines pour une éventuelle prise en charge. L’examen clinique et le bilan radiographique demandé a objectivé une luxation antérieure pure du coude, ainsi que sur les coupes scanographiques. Nous avons procédé à une réduction sanglante par abord postéro-interne après neurolyse du nerf ulnaire permettons une réduction de la luxation, et mise en place d’une broche d’arthrorise huméroradiale. L’ablation de la broche d’arthrorise est réalisée après 3 semaines Les résultats étaient satisfaisants après un recul de 6 mois aussi bien sur le plan fonctionnel que radiologique. Les luxations antérieures du coude sont rares, et ce cas reste exceptionnel, vu que c’est une luxation négligée. Mots clés : Luxation coude, négligée, antérieure ; réduction chirurgicale.
Résumé:
Les lipomes des parties molles sont les tumeurs bénignes les plus fréquentes des membres. La localisation à la main est rare et représente 5 % des localisations au membre supérieur.Elle s’exprime souvent par un syndrome tumoral ou des signes de compression nerveuse au niveau palmaire voire digital. Quand il dépasse 5 cm de diamètre Il est qualifié de « géant ». Le lipome palmaire géant compressifdu tronc latéral du nerf médian est rare. A ce propos nous rapportons un cas de lipome arborescent géant à localisation particulière digitopalmaire avec dysesthésies et troubles moteurs électifs sur le territoire du nerf médian.
Résumé:
La tétraplégie provoque un handicap majeur. La chirurgie fonctionnelle des membres supérieurs concourt à améliorer l'autonomie des patients tétraplégiques. Le but de ce travail était de rapporter un cas de réhabilitation fonctionnelle de la main dominante chez un jeune patient sénégalais.Il est devenu tétraplégique au décours d’un accident de plongée en eau peu profonde survenu cinq ans auparavant. Il appartenait au groupe 4 de la classification de Giens. Au cours du temps d'ouverture, nous avons réalisé au niveau de son membre supérieur droit 4 principaux gestes.À trois mois de recul, nous avons observé une nette amélioration fonctionnelle de sa main dominante.Par l’amélioration d’autonomie qu’elle apporte, la chirurgie de restauration fonctionnelle des membres supérieurs du tétraplégique est une étape essentielle d’un programme beaucoup plus général de réinsertion du patient dans la vie. – réhabilitation Mots-clés: main dominante fonctionnelle – tétraplégie
Résumé:
Les fractures de l'extrémité distale du radius sont de très loin les plus fréquentes et posent de nombreux problèmes régulièrement débattus au fil des études anatomiques, radiologiques et cliniques. Elles touchent toutes les populations, du sujet jeune à la femme âgée ostéoporotique. Les traitements proposés, très variés et sources de nombreuses publications, témoignent de l'absence de consensus. L'intérêt de cette étude a été de mettre en exergue, les résultats positifs cliniques et paracliniques de l’ostéosynthèse des fractures du radius distal par plaque à vis autobloquantes. Des avancées semblent cependant possibles, notamment avec une recherche plus rigoureuse des lésions ligamentaires intra-carpiennes grâce à l’arthroscopie, même si les résultats de notre étude tendent à minorer leurs implications dans le résultat fonctionnel.
Résumé:
Il s’agit d’une étude rétrospective faite sur 18 cas de syndrome de Volkman de l’avant -bras admis au stade aigue et de séquelles, colligées sur une période de 10 ans allant de janvier 2005 jusqu'à juin 2015 au sein du service de chirurgie taraumatologique et orthopédique P32 de CHU Ibn Rochd de Casablanca. 67% des patients ont été du sexe masculin et 33% du sexe féminin, 44% des patients ont vécu dans le milieu rural, Deux techniques chirurgicales ont été réalisées dans notre étude, associées à des gestes chirurgicaux. Tous les cas de notre étude ont bénéficié des séances de rééducation. Les résultats étaient satisfaisants chez 72% des cas. Devant la gravité de cette affection, la prévention apparait très nécessaire.
Résumé:
Sur une période de 9 ans, allant de Janvier 2005 au Décembre 2014, 10 cas de patients atteints d’une polyarthrite rhumatoïde et souffrant d’une rupture des tendons extenseurs ont été opérés au Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique, pavillon 32 du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Notre travail avait pour but de mettre le point sur les différentes particularités épidémiologiques, cliniques et paracliniques et d’étudier les résultats du traitement chirurgical de ces ruptures. La rupture intéressait par ordre décroissant, l’appareil extenseur du 5ème doigt (100%), le 4ème doigt (80%), le 3ème doigt et le pouce (20%). Le traitement des ruptures a fait appel aux techniques d’anastomose et de transfert tendineux. En post-opératoire, une immobilisation du poignet par une attelle en position intrinsèque plus avec une rééducation ont été systématiques chez tous nos patients. Après un recul moyen de 15 mois, les résultats fonctionnels ont été satisfaisants chez tous nos patients avec une récupération de la fonction d’extension des doigts et une fermeture complète de la main Mots clés : Polyarthrite rhumatoïde, rupture tendineuse.
Résumé:
Les luxations et les fractures luxations antélunaires du carpe sont des lésions très rares qui surviennent lors d’un traumatisme violent chez le sujet jeune. Le diagnostic se base surtout sur un bilan radiologique standard, complément indispensable de l’examen clinique. Il est difficile d’opter pour un traitement orthopédique ou chirurgical, ce dernier étant préconisé en cas de luxation-fracture anté-lunaire du carpe. Le but thérapeutique est d’obtenir une réduction satisfaisante et stable et une contention efficace, pour éviter à long terme l’apparition d’une instabilité du carpe ou une arthrose du poignet. Mots clés : Luxation ; lunatum ; Carpe ; fracture ; embrochage ; résection carpienne
Résumé:
La maladie de Dupuytren est une sclérose fibreuse de l’aponévrose palmaire moyenne responsable d’une rétraction qui aboutit à une flexion progressive et irréductible d’un ou de plusieurs doigts. Sa physiopathologie demeure inconnue,avec une étiopathogéniemultifactorielle. De nouvelles méthodes thérapeutiques ont été évoquées, mais la chirurgie par aponevrectomiereste la pierre angulaire. L’objectif de ce travail est de rapporté l’expérience de notre service dans la prise en charge de cette affection handicapante, ainsi que la réalisation d’une mise au point sur les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives en se basant sur les données de la littérature. Mots clés : maladie de Dupuytren, aponevrectomie, collagénase, aponevrotomie a l’aiguille, récidive
Résumé:
Dans le traitement des fractures de l’extrémité inférieure du radius avec bascule postérieure, le brochage intra-focal selon la technique proposée par Kapandji en 1976 est resté la méthode la plus utilisée. Le prinicipe, reposant sur l’effet console des broches sur les corticales postérieure et radiale, a toutefois montré ses limites en cas de comminution postérieure importantes. La perte de réduction est d’autant plus significative en cas d’ostéoporose radiologique et chez les patients âgés. Notre travail est une étude rétrospective portant sur de 42 cas de fractures extra-articulaires de l’extrémité distale du radius, colligés au service de Traumatologie-Orthopédie II de l'hôpital militaire Mohammed V de Rabat, sur une période de 5 ans, entre Janvier 2015 et Décembre 2019. Tous nos patients ont été traités par un embrochage mixte associant un embrochage intra-focal et transstyoidien. L’étude de notre série permet, après description de la technique opératoire, d’analyser les résultats et les complications et de définir les indications de cette technique. Mots clés : Fracture - Extrémité inferieure de radius Embrochage - Kapandji
Résumé:
Les fractures du plateau tibial sont des lésions complexes. En règle générale, la classification de Schatzker ou de l’AO est utilisée, mais l'étude détaillée de la morphologie des fragments postéro-médial et postéro-latéral a fait évoluer lesconcepts. Luo reconnait en 2010 au plateau tibial trois colonnes. Une stabilité des différentes colonnes est nécessaire pour entreprendre une rééducation précoce. Le fragment postéro-médial à trait frontal est fréquent dans les fractures complexes et passe souvent inaperçu en l’absence de scanner.
Résumé:
L'utilisation du garrot dans l'arthroplastie totale du genou est devenue un sujet controversé. Son utilisation présente plusieurs avantages, notamment une meilleure visualisation, une diminution des pertes sanguines, un confort pour le chirurgien, une réduction de la durée des opérations et une meilleure administration d'antibiotiques.
Résumé:
La traumatologie balistique a quitté actuellement le domaine réservé de la chirurgie de guerre et s’étend de plus en plus aux milieux civils. Tout chirurgien traumatologue ou urgentiste peut se trouver confronté à de tels traumatismes dont la prise en charge est spécifique et nécessite notamment une connaissance en balistique lésionnelle. Cette étude est une revue rétrospective, de la prise en charge de 13 blessés par balle au niveau des membres. Les données recueillies comprennent l’âge, le sexe, la localisation des lésions principales et associées,
Résumé:
Les pertes de substances osseusesimposent une technique chirurgicale adaptée aux conditions et aux moyens disponibles. En l’absence d’allogreffes et de plateau technique adepte de la microchirurgie, l’utilisation du greffon fibulaire non vascularisé (FNV) nous a permis de restaurer la continuité osseuse.
L’utilisation de la FNV est justifiée par la disponibilité, la simplicité de la technique et le coût moins onéreux de l’intervention.
Résumé:
L’objectif de cette étude était d’améliorerla prise en charge des fractures de membres à l’Hôpital Régional de Kankan.
Les fractures de membres ont représenté 45,37% des hospitalisations, la tranche d’âge de 15 à 30 ans (l’âge moyen était de 29,10 ans) a été la plus touchée soit 44,66% avec une prédominance masculine de 75,73% et sex-ratio de 3,12. Les AVP ont été la première cause dans 74,76% des cas et parmi eux les cultivateurs 27,18% étaient les principales victimes.
Résumé:
Le développement de la chirurgie percutanée de l’hallux valgus a permis de réduire le temps chirurgical, la période de convalescence ainsi que le taux de complications. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur neuf patients opérés pour chirurgie percutanée par la technique de Bösch sur un hallux valgus léger à modéré. L’âge moyen est de 57 ans avec une nette prédominance féminine. La déformation de l’Hallux en valgus est présente et symptomatique chez tous nos patients. L’angle HVA et DMAA sont passés de 28° et9,3°r14,5°à13°et espectivement.
Résumé:
La luxation post traumatique de la hanche est rare, nécessitant une réduction urgente pour réduire le risque de nécrose aseptique de la tête fémorale, sa forme antérieure obturatrice est la plus rare des luxations de la hanche. Très peu de cas sont rapportés dans la littérature, décrits essentiellement en milieu sportif. Nous en rapportons un cas chez un jeune sportif amateur d'alpinisme.
Résumé:
La fracture de Bennett pédiatrique, lésion rare, correspond à une fracture décollement épiphysaire de la base du premier métacarpien. Nous rapportons un cas de la main droite d’une fille âgée de 14 ans. La radiographie standard a confirmé le diagnostic. Une réduction à foyer fermé et un brochage inter métacarpien de type d’Iselin sous contrôle scopique avec une immobilisation complémentaire ouvrant la première commissure a permis d’obtenir une consolidation et un bon résultat anatomique et fonctionnel après un reculde six mois.
Résumé:
L’histiocytofibrome est une tumeur mésenchymateuse localisée principalement à la peau des extrémités, rarement au niveau de l’os (surtout dans les os longs, ycompris le fémur, le tibia et l’os iliaque). Peu de travaux ont décrit les caractéristiques cliniques, pathologiques et pronostiques des histiocytofibromes osseux, il est donc difficile de les différencier des autres lésions rares telles que la tumeur à cellules géantes (TCG) et le fibrome non ossifiant.
Résumé:
Le lymphome osseux primitif localisé est une affection rare, prédominant chez l’homme. Il intéresse souvent les os longs, mais peut siéger dans tous les os du squelette. Le diagnostic repose sur l’étude anatomopathologique avec étude immunohistochimique d’une biopsie osseuse. Le traitement repose sur une chimiothérapie (avec ou sans anti-CD20) suivie de radiothérapie. Le pronostic du lymphome osseux primitif localisé est très favorable.
Résumé:
Les tumeurs osseuses a cellules géantes sont rares avec une tendance à récidiver localement en particulier après un traitement primaire inadéquat. leur transformation maligne résultait chez la plupart des patients d’une radiothérapie antérieure. Les auteurs en rapportent dans cette étude un cas rare d’une forme initialement bénigne bénigne au niveau de l’extrémité inférieure du fémur après un traitement initial par un curetagecomblement isolé, sans radiothérapie chez un patient de 62 ans, et chez qui l’indication
Résumé:
Les fractures Bipédiculaires de la deuxième vertèbre cervicale (C2) représentent 15 à 20% des fractures du rachis cervical supérieur, elles peuvent être traitées orthopédiquement, mais en cas d’atteinte du disque C2-C3 ou de spondylolisthésis C2-C3, le traitement chirurgical est indiqué. A travers un cas illustratif, les auteurs décrivent l’intérêt de la voie d’abord antérieure présterno-cleido-mastoidienne sus hyoïdienne qui représente une excellente alternative à la voie postérieure surtout en l’absence de neuronavigation et de scanner per-opératoire qui représentent actuellement un outil de sécurité pour le vissage C1-C2 par voie postérieure.
Résumé:
Introduction. Les accidents de circulation routière (ACR) sont un problème de santé publique au Burkina Faso. Ceux impliquant des tricycles motorisés à cargo arrière à usage de transport de personnes ou de transport mixte nécessitent une attention particulière. L’objectif de notre étude était d’évaluer les caractéristiques épidémiologiques, lésionnelles et thérapeutiques des victimes d’ACR impliquant des tricycles motorisés dans la ville de Bobo-Dioulasso. Méthodologie. Une étude rétrospective continue de 18 mois a été réalisée. Elle a inclus toutes les victimes d’ACR impliquant au moins un tricycle, admise dans notre service d’urgence avec une lésion traumatique documentée. Les données collectées ont été analysée par un logiciel de statistique (SPSS v18.0). Résultats. Cent soixante-neuf victimes, majoritairement de sexe masculin, âgé en moyenne de 31 ans ont été colligés. Les conducteurs de tricycles et les employés de commerce étaient les plus touchés. Les lésions étaient diversifiées avec un tropisme au membre inférieur pour les conducteurs de de tricycle et à la tête pour les passagers. Les soins ont été incomplets pour 24 patients et 8 cas de décès hospitaliers ont été observés. Conclusion. L’étude met en évidence la fréquence et la gravité des lésions liées aux accidents par tricycles motorisés. L’intérêt d’une application de la règlementation est nécessaire pour réduire l’incidence de ces accidents.. MOTS-CLÉS : Tricycle, Taxi-moto, Accident de la circulation, Fractures, Bobo-Dioulasso.
Résumé:
L’enclouage centromédullaire constitue un moyen par excellence de stabilisation des fractures déplacées de l’extrémité proximale et de la diaphyse de l’humérus chez l’adulte. L’objectif de ce travail est de rapporter les aspects épidémiocliniques des patients traités par clou verrouillé de l’humérus et de montrer l’intérêt à moyen terme, de cette méthode thérapeutique.
Résumé:
Introduction : La stabilisation osseuse dans les fractures ouvertes est une étape importante qui conditionne le reste de l’intervention et le pronostic de la fracture. L’enclouage centromédullaire sans alésage par clou titane UTN est une possibilité thérapeutique dans un contexte de retard de prise en charge. L’objectif de cette étude est d’évaluer les résultats anatomiques et fonctionnels de ce traitement. Matériels et méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective sur 22 patients avec une fracture ouverte de la jambe traitée par clou UTN entre 2012 et 2015. Il s’agissait de 18 hommes et quatre femmes. Les accidents de la circulation routière impliquant les engins à deux roues ont été les principales pourvoyeuses des traumatismes (42,8%). Les lésions de type III de Gustilo et Anderson étaient les plus fréquentes (47,8%). Selon la classification de l’AO, les fractures étaient majoritairement de type B (39.1%). Le délai moyen de prise en charge chirurgicale était de trois jours. Les interventions ont été tous réalisées par des chirurgiens seniors. Les résultats ont évalué selon les critères modifiés de Ketenjian. Résultats : Survenues dans 43,73% des cas, les complications rencontrées étaient de type infectieuse (23,52%), de vice de consolidation (29.41%), et de défaillance du matériel d’ostéosynthèse (23,52%). Le délai moyen de consolidation était de 18 semaines [14 – 26]. Au recul moyen de 17 mois, les résultats anatomiques et fonctionnels obtenus étaient satisfaisants dans 73.91% des cas selon les critères modifiés de Ketenjian. Conclusion : Les fractures ouvertes de jambe traitées par clou UTN donnent des résultats satisfaisants dans notre pratique. MOTS-CLÉS : Fracture ouverte, jambe, enclouage, clou UTN.
Résumé:
ABSTRACT The glomus tumor are rare benign tumours developed from the glomus neuromyoarteriel. They lay with predilection at the distal extremities of the fingers and especially on the nail bed. We report a retrospective study of 8 cases of glomus tumors of the hand, collected in the departement of Orthopaedic Surgery of Mohammed V Military Hospital in Rabat, on a six years’ period between January 2014 and December 2019. The purpose our study is to bring up the diagnostic problems, to show the contribution of the modern imagery in the diagnosis, to underline the importance of the surgery and finally to compare our results with the data from the literature. Keywords: Glomus tumor - Diagnosis - Treatment - Evolution.
Résumé:
RESUME Nous rapportons le cas d’un patient qui présentait une forme de lésion anatomique inhabituelle de fracture luxation trans-scapho-rétrolunaire du carpe avec énucléation conjointe antérieure sans lésion du ligament scapholunaire. Les aspects épidémiologiques, les modalités thérapeutiques et évolutives sont discutés. MOTS-CLÉS : Fracture ; luxation rétrolunaire ; scaphoïde
Résumé:
La luxation trapézo- métacarpienne est une lésion rare, nous rapportons un cas récent qui est survenu dans un contexte de polytraumatisme et passer inaperçu lors de la première prise en charge du fait de la rareté de cette lésion chez un patient de 34 ans suite un polytraumatisme par accident de la voie publique dont le mécanisme lésionnel est mal élucidé par le patient traitée par brochage selon la technique de ISELIN qui associe une immobilisation complémentaire par une orthèse du poignet inter commissurale . Avec un recul de 6 mois. Nous allons discuter notre travail avec une revue de la Littérature avec description de la technique et une comparaison avec d'autres travaux. MOTS-CLÉS : Luxation, articulation trapézo- métacarpienne, ISELIN
Résumé:
Le lymphome osseux primitif localisé est une affection rare, prédominant chez l’homme. Il intéresse souvent les os longs, mais peut siéger dans tous les os du squelette. Le diagnostic repose sur l’étude anatomopathologique avec étude immunohistochimique d’une biopsie osseuse. Le traitement repose sur une chimiothérapie (avec ou sans anti-CD20) suivie de radiothérapie. Le pronostic du lymphome osseux primitif localisé est très favorable. Nous rapportons également le premier cas diagnostiqué d’un lymphome osseux primitif de l’humérus depuis l’inauguration de notre CHU (depuis Septembre 2014). MOTS-CLÉS : Lymphome osseux primitif ; Chimiothérapie ; Radiothérapie ; Biopsie
Résumé:
Le synovialosarcome est une tumeur rare et agressive des tissus mous, Il représente 7 à 8 % des sarcomes malins chez l’homme, il touche préférentiellement les grosses articulations, Sa prise en charge reste chirurgicale avec exérèse large, nous rapportons une observation clinique de synovialosarcome localisé au niveau de la plante du pied tout en mettant l’accent sur cette tumeur au pronostic sombre qu'il faut savoir évoquer devant une douleur inexpliquée, évoluant de manière insidieuse, contrastant avec un examen clinique pauvre MOTS-CLÉS : sarcome des tissus mous, membre inférieur, chirurgie
Résumé:
La synoviale ayant une place importante dans le genou, les tumeurs et pseudotumeurs d’origine synoviale sont rares. L’IRM joue un rôle primordial dans le bilan et la caractérisation de ces lésions. Elles peuvent exister sous une forme localisée ou une forme diffuse, de présentation et de pronostic très différents. Les tumeurs synoviales bénignes sont dominées par l’hémangiome synovial, à suspecter en cas d’hémarthroses répétées et le lipome arborescent dont l’aspect IRM est caractéristique. Les tumeurs malignes sont exceptionnelles. MOTS CLÉ Synoviale, tumeur, IRM
Résumé:
Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée au sein du service de chirurgie orthopédique et de traumatologie A entre Mai 2016 et Mars 2018. 20 patients ont bénéficiéd’une reconstruction sous arthroscopie du ligament croisé antérieur (LCA) selon la technique monofaisceau TLS®. L’âge moyen de nos patients était de 29 ans. Les accidents de sports constituaient l’étiologie la plusfréquente. Letemps moyen entre l’accident et la chirurgie était 17mois. Après un an de recul, le score préopératoire global moyen selon la classification de Lysholm estpassé de 68,9 à94,87 avec une cotation Tegner moyennede6,5 à 5,7. L’IKDC(International Knee Documentation Committee) subjectif moyen est passé de 68 à 92 points. Le délai moyen de reprise du sport était de sept mois.
Résumé:
Collapsible shoulder capsulitisisdefined as stiffness in the shoulder, but not all stiffnessisshrinkcapsulitis. The stiffness of the shoulder is a symptomrevealing of manyclinicalpictureswhoseetiologies are complex and multifactorial. It isdescribedspontaneousstiffness, posttraumaticstiffness or post-surgicalstiffness. The fundamentalclinicalexamination for the diagnosis must becarried out in supine position on a hard plane by measuring the passive elevation and the passive external rotation of the two shoulders. In ourwork, wewilldescribe 2 cases with primaryretractilecapsulitis by a limitation of all passive joint amplitudes and withoutassociatedglenohumeral arthropathies.
Résumé:
La tendinopathie calcifiante est une pathologie fréquente chez la femme, responsable de douleurs chroniques de l’épaule, salocalisation préférentielleest au niveau du supra-épineux et de l’infraépineux.Son évolution à long terme prouve que c’est une affection transitoire d’où l’intérêt de poursuivre un traitement médicamenteux et une rééducation fonctionnelle de longue durée, la chirurgie surtout arthroscopique devait être réservée aux échecs du traitement médical adapté, poursuivi pendant plus d’un an. Nous présentant les résultats de traitement de 2 tendinopathies calcifiantes sous arthroscopie, avec revue de la littérature.
Résumé:
L'IRM permet une excellente analyse des ruptures de la coiffe des rotateurs, elle permet de préciser le type de la rupture (transfixante ou non transfixante, superficielle ou profonde), avec une luxation ou non du tendon du long biceps, ainsi que l’étude de l’état des berges de la rupture à la recherche d’une rétraction tendineuse associées. En même temps, l’IRM permet une étude détaillée du cartilage, de l'état des muscles de la coiffe et des lésions associées éventuelles, facteurs pronostiques pour la décision thérapeutique.
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Le traitement chirurgical de la disjonction acromio-claviculaire aigue reste controversé en raison, notamment du taux élevé de complications, cependant le traitement arthroscopique permet d’obtenir de bons résultats fonctionnels et radiologiques à court terme. Néanmoins, la littérature reste pauvre quant aux résultats à moyen et long terme de cette chirurgie. Nous en rapportons un cas d'une disjonction acromio-claviculaire aigue traitée sous arthroscopie par un endobouton.
Résumé:
Nous rapportons à travers une étude rétrospective d’une série de 11 cas traités et suivis au service de traumatologieOrthopédie (P32) du CHU Ibn Rochd de Casablanca les données cliniques, paracliniques et les résultats du traitement arthroscopique du kyste infiltrant du ligament croisé antérieur qui reste rarissime comme étiologie des douleurs postérieures du genou et encore moins des raideurs en flexion.
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-La fracture des épines tibiales correspond à l’arrachement du pied d’insertion du ligament croisé antérieur (LCA) ou du ligament croisé postérieur (LCP) sur la surface pré ou rétro-spinale. -Elles sont rares et représentent uniquement 2.3% des traumatismes du genou. Les enfants et les adolescents sont particulièrement touchés (82% des cas : 814 ans) avec une incidence de 3/100.000 enfants/an et une nette prédominance masculine. -Le mécanisme en cause est essentiellement une hyperextension , avec valgus et rotation externe. Les étiologies diffèrent selon l’âge : les accidents de sport sont les plus incriminés chez l’enfant, notamment les chutes de bicyclette (37%), contrairement à l’adulte chez qui le mécanisme est souvent plus violent (Accident de la Voie Publique AVP+++) à l’origine d’autres lésions associées (méniscales, ligamentaires périphériques). -L’objectif de notre travail est d’évaluer les résultats cliniques, radiologiques et fonctionnels à court et à long terme du traitement arthroscopique des fracturesavulsions du massif des épines tibiales chez l’adulte.
Résumé:
Le diagnostic des LODA doit être évoqué devant une douleur chronique de la cheville en particulier après une entorse correctement traitée, et confirmé par un arthroscanner et/ou IRM de la cheville. Il reste bien difficile de guider le choix thérapeutique à travers la multitude des gestes techniques possibles. Notre étude rétrospective concerne cinq patients ayant une LODA pris en charge au service de traumatologie orthopédie B4 du CHU Hassan II de Fès. Tous nos patients ont bénéficiés d’un traitement chirurgical arthroscopique. Les résultats thérapeutiques étaient bons et excellents selon le score AOFAS.
Résumé:
Le but de ce travail était d’évaluer les résultats cliniques et radiologiques à moyen terme des ténotomies arthroscopiquesdu chef long du biceps brachial dans le traitement de la coiffe des rotateurs et de déterminer les résultats cliniques de cette ténotomie, aussi bien au niveau de l'aspect esthétique qu'au niveau de l'aspect fonctionnel. De janvier 2015 à juin 2019, la série se composait de 26 épaules opérées d’une ténotomie du long biceps sous arthroscopie,dans 22 cas associée à une acromioplastie, La rupture de la coiffe intéressait le seul supra-épineux dans 07 cas, le supraépineux et l’infra-épineux dans 5 cas, le Supra-épineux et le subscapularis dans 6 cas et les trois tendons dans 4 cas. À la révision, le score de Constant brut moyen était de 58 points soit un gain de 20 points. Le gain concernait la douleur(+ 7,1 points), le niveau d’activité (+ 6,6 points) et la mobilité (+6,4 points). Seule la force
Résumé:
L’avènement de la libération endoscopique du nerf médian au poignet dans les années 1990 constitue non seulement une avancée technologique mais aussi un nouveau concept thérapeutique remettant en cause des principes déjà établis. Pour faire valoir les avantages qui lui sont propres, elle se doit donc d'être sans danger, aussi efficace et aussi simple à mettre en œuvre que la neurolyse à ciel ouvert. Sur les deux derniers points la libération endoscopique a de nombreux avantages puisqu'elle permet de diminuer les inconvénients de la voie d'abord classique, la baisse de la force musculaire, les douleurs postopératoires, et d'assurer un rapide retour à une fonction normale. Cette technique nécessitant pour une fiabilité presque absolue un réel apprentissage devant le risque potentiel de complications neurologiques et/ou vasculaires. La littérature est particulièrement riche sur le sujet. Deux procédés sont couramment rapportés : - La technique décrite par Chow communément appelée «technique 2 voies », dont seule l'approche extra-synoviale est à recommander; - La technique d'Ageeou « technique 1 voie» qui en diffère par un matériel spécifique et une voie antébrachiale unique. La littérature suggère que la libération endoscopique parvient à diminuer la durée des douleurs postopératoires et celle de l'arrêt de travail et à améliorer le confort postopératoire, la force de serrage et de la pince pollici-digitale.
Résumé:
Les désinsertions fraîches du tendon distal du biceps brachial nécessitent une réinsertion chirurgicale précoce. Les techniques dites classiques nécessitent une dissection difficile et source de complications locales. Nous rapportons une série de 15 patients traités par une technique mini-invasive sous contrôle endoscopique permettant la réparation anatomique des lésions fraîches avec des résultats très satisfaisants chez le sportif de haut niveau.
Résumé:
La longue portion du biceps (LPB) constitue une structure contestée en matière de pathologie de l’épaule. Son anatomie en fait un élément intégrant les structures de l’épaule alors que son rôle s’observe au niveau du coude. Elle présente de nombreuses variations anatomiques qui peuvent être considérées à tort comme lésions pathologiques. Notre étudea pour objectif de faire le point sur les aspects anatomiques arthroscopiques normaux et pathologiques de la LPB
Résumé:
La tuberculose ostéoarticulaire est une entité rarissime représentant moins de 3% de l’ensemble des localisations secondaires de l’infection au bacille de Koch. L’atteinte du genou se positionne au troisième rang après le rachis et la hanche. Les aspects arthroscopiques de la tuberculose synoviale sont pathognomoniques mais peu reconnus par la majorité des orthopédistes en raison de la rareté de cette affection bacillaire. Nous rapportons le cas d’un patient pris en charge par chirurgie arthroscopique pour une monoarthrite tuberculeuse.
Résumé:
La méniscopathie discoïde est une anomalie anatomique congénitale rare. Le ménisque externe est le plus souvent atteint. Elle peut rester asymptomatique ou se révéler par des gonalgies, instabilité, blocage ou des épisodes d’hydarthrose. La radiographie standard peut faire suspecter un ménisque discoïde en montrant: un élargissement de l’interligne fémoro-tibial, une tête de la fibula anormalement haute, des ostéophytes du plateau tibial externe, une aplasie du condyle externe par rapport au côté opposé, une aplasie de l’épine tibiale. Mais ce sont surtout l’IRM et l’arthroscanner qui en font le diagnostic de certitude. Le traitement n’est envisagé que s’il est symptomatique, L'arthroscopie et le développement de techniques de méniscectomies partielles plus sélectives permettent actuellement d'améliorer le résultat à long terme de cette pathologie. Nous rapportons une étude rétrospective portant sur une série de 9 cas de méniscopathie discoide, colligés au service de Traumatologie-Orthopédie II de l’HMIMV de Rabat, sur une période de 10 ans allant de Janvier 2010 au Décembre 2018.
Résumé:
Arthroscopic knee surgery for degenerative knee disease is the most common orthopedic procedure in countries with available data, and on a global scale is performed more than two million times each year. It cost more than $3bn per year in the US alone( 1,2), even so, its use in meniscal injuries has become increasingly controversial. Of 8 major randomized controlled trials (RCTs) assessing surgical treatment of degenerative meniscal disease in patients with or without osteoarthritis (Moseley et al. 2002, Kirkley et al. 2008, Herrlin et al. 2013, Katz et al. 2013, Sihvonen et al. 2013, Yim et al. 2013, Kise et al. 2016) only 1 found a minimal and nonlasting benefit for surgery (Gauffin et al. 2014).(3,4,5)
Résumé:
Les traumatismes balistiques sont la conséquence de la pénétration dans l'organisme d'un projectile ou du contenu d'un engin explosif. La diversité des armes et munitions disponibles est considérable et toute tentative de classification est une gageure. Aucune théorie physique ne permet de prévoir avec certitude le comportement d'un projectile dans le corps humain. Plus que l'arme, c'est l'organe blessé qui fait la gravité de cette lésion. La traumatologie balistique n’est pas l’apanage des champs de bataille et s’étend actuellement de plus en plus aux milieux civils. Les fracas complexes posent de véritables problèmes de prise en charge.
Résumé:
La chirurgie des escarres est une chirurgie complexe. Une étude rétrospective descriptive étalée sur deux (02) ans au sein du service de chirurgie plastique et maxillo-faciale de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V de Rabat entre janvier 2017 et Décembre 2018, concernant des patients opérés pour escarre, cette étude a été faite grâce à une fiche d’exploitation préétablie. Les localisations les plus fréquentes étaient les talons et le sacrum .
Résumé:
Les fractures des plateaux tibiaux constituent un archétype des fractures articulaires du membre inférieur, intéressant la surface articulaire de l'extrémité supérieure du tibia. Elles sont fréquentes et graves en raison de leur caractère articulaire menaçant la mobilité et la stabilité du genou et pouvant compromettre la marche et la station debout. Leur prise en charge repose essentiellement sur le traitement chirurgical, qui laisse actuellement peu de places au traitement orthopédique grâce au progrès des techniques chirurgicales et l'amélioration d'un matériel d'ostéosynthèse mieux adapté.
Résumé:
Les métastases osseuses sont les tumeurs les plus fréquentes du squelette. La prise en charge de ces lésions s’est transformée avec l’amélioration du pronostic de certains cancers métastatiques. Dans ce travail les auteurs rapportent une étude rétrospective de 38 cas de fractures métastatiques traités au Service de Traumatologie-Orthopédie II de l’hôpital militaire Mohamed V de Rabat, sur une période de six ans allant de janvier 2012 à décembre 2018.
Résumé:
Introduction : Lors de la mise en place d’une PTG, une des principales problématiques de la technique chirurgicale est le choix à faire entre la conservation de la patella ou son resurfaçage. But : Déduire des recommandations concernant la gestion de la rotule au cours de la PTG. Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée au sein de l’unité traumatologie-orthopédie du CHU Mohammed VI-Oujda (Maroc), entre septembre 2014 et Mars 2020 ; Ce qui nous permet de colliger 88 patients ayant bénéficié de PTG.
Résumé:
Les lésions itératives des parties molles autour du genou sont des situations cliniques critiques mettant en jeu le pronostic fonctionnel de l’articulation, notamment en cas de présence d’une prothèse totale. Nous présentons trois cas cliniques traités par le lambeau du muscle gastrocnémien médial. Il s'agit d'un lambeau simple, fiable, rapide, ne sacrifiant pas de vaisseaux principaux ni de muscles de la jambe, de prélèvement aisé, de volume important, permettant de couvrir la face antérieure du genou et d’avoir un bon résultat fonctionnel avec un risque infectieux minime et un taux de survie de la prothèse très acceptable.
Résumé:
Décrit pour la première fois par Velpeau en 1937, la scapula alta reste une affection rare, encore peu connue aussi bien du grand public que des professionnels de santé. Il s'agit en fait de la paralysie isolée du nerf thoracique long, responsable de l'innervation unique du muscle serratus antérieur, laquelle paralysie génère un décollement du bord spinal et de la pointe de l'omoplate, particulièrement visible lors des mouvements d'abduction et d'antépulsion du bras.
Résumé:
Bilateral painful Extensor digitorum brevis manus : Case report and literature review
Résumé:
L’ostéoblastome est une tumeur bénigne ostéogène rare. Il représente 1% de toutes les tumeurs osseuses et 3% des tumeurs osseuses bénignes. Les auteurs rapportent une localisation rare de l’ostéoblastome chez un jeune patient de 22 ans qui s’est manifestée par une douleur et une raideur du coude. Devant les critères épidémiologiques, cliniques, radiologiques et anatomopathologique retrouvés chez notre patient nous avons conclu au diagnostic d’ostéoblastome. L’évolution postopératoire a été marquée par une disparition totale de la douleur, une récupération progressive des amplitudes articulaires.
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Le Myélome Multiple (MM) ou maladie de Kahler représente environ 1% de tous les cancers et 10 à 12 % des hémopathies malignes. IL touche en priorité le squelette et se manifeste classiquement par des douleurs osseuses (90%). Parfois, le MM est découvert à l’occasion d’une fracture pathologique tel le cas d’une fracture du col de fémur. Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 62ans, sans antécédent particulier, qui a présenté une fracture pathologique du col de fémur droit. Le bilan préopératoire a
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L'Hallux Valgus du latin hallux : gros orteil et valgus : "tourné en dehors" est une déformation du pied correspondant à la déviation du premier métatarsien en varus (en dedans) et du gros orteil (hallux) en valgus (en dehors). Souvent accompagné d'un "oignon" ou bursite. La chirurgie de l'hallux valgus est en pleine évolution, de la chirurgie classique conventionnelle à la mini-invasive jusqu'à la chirurgie percutanée. Celle-ci née aux USA dans les années 70, a été décrite en 1983, mais c'est en Europe qu’elle a connu un essor important dans les années 2000. Elle n'est pas moins invasive à l'intérieur que les autres procédures. Tout comme pour la chirurgie classique, elle consiste à réaliser des coupes osseuses (ostéotomies) et des gestes chirurgicaux sur les parties molles. Mais la grande différence réside dans le fait que les gestes sont réalisés à travers la peau, par un apprentissage rigoureux.
Résumé:
le but de notre étude est d’analyser les résultats fonctionnels et radiologiques du traitement chirurgical des fractures de l’acétabulum à moyen et à long terme. Patients et méthode : 34 cas de fractures de l’acétabulum ont été traités chirurgicalement entre 2013 et 2018 et revus avec un recul moyen de 4 ans. L’évaluation des résultats fonctionnels à moyen et à long terme a été réalisée en contactant chacun des patients, en se basant sur le score de Postel Merle d’Aubigné (PMA) et sur l’imagerie.
Résumé:
Les fractures du processus coronoïde (PC) de l’ulna sont rares chez l’enfant. Elles peuvent être isolées, dues le plus souvent à une avulsion par le muscle brachial, ou associées à une luxation du coude. Nous rapportons une série de quatre cas de fractures du PC dont trois étaient isolés et un cas associé à une luxation du coude. Nos patients ont été traités orthopédiquement avec une bonne évolution clinique et radiologique. MOTS-CLÉS : Processus coronoïde ; fracture ; enfant ; rare ; luxation du coude.
Résumé:
Les tumeurs glomiques sont des tumeurs bénignes rares, se développant à partir du glomus de Masson, une structure neuromyo- vasculaire de l’organisme qui participe à la régulation thermique. Nous en rapportons un cas avec plusieurs localisations au niveau de la face palmaire de la main et aussi la face dorsale et palmaire du 5éme doigt, traité chirurgicalement par une exérèse totale des multiples masses après une biopsie dont l’étude anatomopathologique des pièces opératoires avait confirmé le diagnostic. Mots-clés : Tumeur glomique ; Main ; doigt
Résumé:
Les kystes osseux anévrysmaux sont des tumeurs osseuses bénignes sans potentiel métastatique mais très agressives localement, ce qui peut entrainer des retards diagnostics. Elles sont rarement retrouvées au niveau du rachis et concernent essentiellement l’adulte jeune. Le but de cet article est de rapporter le cas atypique d’une patiente de 90 ans souffrant de cette lésion depuis près de 50 ans et dont le mode de révélation était la formation d’un thrombus au sein de cette lésion suite à une chute, ce qui l’a fait augmenter de volume et l’a amenée à consulter.
Résumé:
Les fractures scapulaires sont des lésions rares, nécessitant le plus souvent un traitement orthopédique. Toutefois, certaines indications imposent la nécessité d’une approche chirurgicale vu le retentissement sur la biomécanique de l’épaule. Dans cet article, nous présentons quatre cas de fractures de l’omoplate traitées chirurgicalement par une ostéosynthèse interne selon la voie dorsale de JUDET, le but étant de mettre en avant l’indication chirurgicale, la technique ainsi que nos résultats.
Résumé:
Le syndrome du canal carpien est le plus fréquent des syndromes canalaires du membre supérieur. Son diagnostic est clinique, l’électromyogramme permet d’affirmer le diagnostic et d’établir le pronostic. Notre étude rétrospective monocentrique propose d’analyser une série de patients opérés et suivis pour un syndrome du canal carpien entre 2012 et 2019. La série comportait 72 patients qui ont bénéficié d’une décompression du nerf médian par méthode conventionnelle. Les signes cliniques sont représentés essentiellement par les acroparesthésies dans le territoire du nerf médian.
Résumé:
Les luxations traumatiques du coude sont des lésions fréquentes, survenant surtout lors de la pratique des sports et concernant des sujets jeunes, la luxation latérale du coude est une forme rare de ces types de lésions et sa forme pure est exceptionnelle. Nous en rapportons deux cas traités par une réduction orthopédique associée à un programme de rééducation fonctionnelle donnant un excellent résultat à quatre mois pour le 1 er cas et à 6 mois pour le 2ème cas. Mots-clés :Coude ; Luxation latérale
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La protrusion intra pelvienne de la cupule lors d’un descellement d’une prothèse totale de la hanche reste un événement rare. La stratégie opératoire implique une préparation rationnelle du patient à la fois clinique et para-clinique pour assurer l'intégrité des structures nobles et la quantification de la perte osseuse pour guider à la fois l'extraction de la cupule sans incidents et assurer une reconstruction objective de l'acétabulum. A ce jour, peu de travaux actualisent le sujet. Grâce à ce travail, les auteurs insisteront sur l'intérêt de l’exploration paraclinique préopératoire des lésions pour orienter le choix de la voie d'approche permettant de limiter les complications peropératoires. MOTS-CLÉS :Prothèse ABSTRACT totale de descellement, protrusion de la angio-scanner, chirurgie
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L’association d’une luxation du coude et d’une fracture des deux os de l’avant-bras est une lésion rare. Peu de cas ont été rapportés dans la littérature. Nous rapportons un cas chez un jeune de 37 ans qui a été victime d’un accident de sport et chez une femme de 63 ans suite à un accident domestique avec un recul de un an. Le traitement a consisté en une réduction à foyer fermé de la luxation du coude qui est devenue stable, suivie d’une ostéosynthèse à ciel ouvert de la fracture des deux os de l’avant-bras. L’évolution était favorable malgré la complexité de la lésion.
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Introduction : la fracture de MacFarland est une fracture articulaire de la cheville de l’enfant, touchant la partie antéro interne du cartilage de croissance distal du tibia. Cette fracture est réputée par le risque de survenue d’épiphysiodèse et de désaxation. Le but de ce travail est d'analyser le profil radioclinique, thérapeutique et évolutif de cette fracture. Matériel et méthodes : nous avons analysé rétrospectivement 16 cas de fracture de MacFarland (11 garçons et 5 filles). L’âge moyen a été de 12,1 ans. Il y avait six fractures de type Salter III et dix de type IV. Le traitement a été orthopédique chez quatre patients. La chirurgie a été réalisée chez douze patients dont neuf par réduction à ciel ouvert (6 brochages et 3 vissages) et trois par traitement percutané. Résultats : le recul moyen était de 23,5 mois. Deux epiphysiodèses ont été notées. Le résultat final a été bon chez treize patients, moyen dans un cas et mauvais dans deux cas. Discussion : la chirurgie a été utilisée pour les déplacements supérieurs à 2 mm. La réduction à ciel ouvert est le traitement habituel de ces fractures. La réduction orthopédique suivie de l’embrochage percutané est autorisée chez l’enfant sous réserve d’une réduction anatomique. L’étude discute les facteurs favorisant la survenue d’épiphysiodèse.
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La prise en charge des fractures trimalléolaires nécessite une attention particulière pour le fragment marginal postérieur. Le but de notre travail est de montrer l’intérêt de la voie d’abord postéro-externe dans ce type de fractures. Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 10 ans pendant cette période 22 cas ont été colligés dans notre service. L’âge moyen des patients était de 39 ans, le sexe masculin était atteint dans 80% des cas, les étiologies étaient dominées par les accidents de la voie publique. Nous avons noté une prédominance des fractures inter-tuberculaires. Les patients étaient installés en décubitus ventral afin de réaliser un abord postéro-externe pour la réduction et la synthèse respectivement de la malléole fibulaire et du fragment marginal postérieur. Puis on réalisait une flexion de la jambe à 90 pour faciliter la synthèse de la malléole interne. Selon les critères de Vidal, les résultats étaient bons dans 72,7%, acceptables dans 18,1% et mauvais dans 8,2% de cas.
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Introduction : l’ostéotomie de raccourcissement radial est l’un des piliers de traitement de la maladie de Kienbock, dont le principe thérapeutique est basé sur la nécessité de réduire la pression exercée sur le SL en augmentant la place de celui-ci dans le carpe. Ce travail, dont le but est de projeter la lumière sur cette modalité thérapeutique, rapporte 9 cas de maladie de Kienbock traités par raccourcissement radial. Patients et méthodes : nos patients étaient âgés entre 17 et 38 ans au moment de la chirurgie. La notion de traumatisme du poignet a été retrouvée dans 4 cas. Les signes cliniques étaient classiques (douleur, diminution de la force de préhension et de l’amplitude des mouvements) avec un seul cas d’atteinte du nerf médian. La radiographie standard a permis de classer 2 patients en stade I de Decoulx, 2 patients en stade II, et 5 en stade III. L’IRC était négatif chez 7 patients et normal chez 2. Deux de nos patients ont bénéficié d’une TDM et 1 seul patient d’une IRM. Résultats : après un recul moyen de 5 ans, les résultats cliniques étaient très satisfaisants. L’aspect radiologique du SL, le stade de la maladie ainsi que les paramètres radiologiques évaluées (indice de Stahl, indice de Youm et Mac Murtry) sont restés presque inchangés. Une seule patiente a présenté un aspect radiologique de revascularisation du SL. Discussion et conclusion : l’ostéotomie de raccourcissement radial est la technique la plus approuvée donnant les résultats les plus constants. Cette intervention, indiquée quels que soient l’âge et le stade de la maladie, et pour certains auteurs quelle que soit la longueur du cubitus, semble modifier l’histoire naturelle de la maladie de Kienbock. Bien que l’évolution radiologique n’est pas toujours le miroir de la clinique,
Résumé:
Nous avons mené une étude rétrospective d’une série de 74 reconstructions acétabulaires par armature métallique de Kerboull au cours des descellements cotyloïdiens aseptiques chez 64 patients traités au Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologie (P32) au CHU Ibn Rochd de Casablanca, sur une période de 8 ans allant de 2001 à 2008, avec un recul moyen de 4 ans. L’âge moyen de nos patients était de 54 ans avec une prédominance masculine. Le sex-ratio était à 1,7. Le délai moyen de descellement était de 10 ans. La perte de substance osseuse cotyloïdienne selon la classification de la SOFCOT était : 6 cas stade I, 24 cas stade II, 34 cas stade III et 10 cas stade IV. Une greffe osseuse a été nécessaire dans 64 cas : 63 cas d’autogreffe morcelée et un cas d’allogreffe de tête fémorale de la banque d’os de Casablanca. Le score clinique selon Merle d’Aubigné et Postel progresse de 8,1 points en préopératoire à 16,1 points au dernier recul. Les complications relevées étaient : deux complications thromboemboliques, un hématome, trois luxations prothétiques, un descellement septique, une réaction de métallose extensive et une malposition de la croix. Quatre complications ont nécessité une reprise chirurgicale. Le taux d’échecs était de 5,4% avec un recul moyen de 4 ans.
Résumé:
Notre étude est rétrospective ayant porté sur 92 cas de fractures de l’olécrâne colligés au Service de Traumato-Orthopédie (Aile IV), CHU Ibn Rochd de Casablanca, sur une période de 7 ans entre janvier 2001 et décembre 2007. La moyenne d’âge de nos patients est de 34,52 ans. Les chutes étaient les causes les plus incriminées (40,22%), suivies des agressions (32,61%), puis des accidents de la voie publique (22,54%). Ces fractures étaient isolées dans 70,65% des cas, et associées dans 29,35% des cas avec une nette prédominance des fractures simples avec un taux de 78,26%. La quasi-totalité des patients (81,54%) étaient traités par la technique d’haubanage. Nos résultats étaient dans l’ensemble satisfaisants (70,77% d’excellents et de bons résultats). Nos mauvais résultats étaient notés surtout dans les fractures associées (78,43% d’excellents et de bons résultats dans les fractures isolées contre 42,86% dans les fractures associées), et dans les fractures comminutives (74,51% d’excellents et de bons résultats dans les fractures simples contre 57,14% dans les fractures comminutives). Une indication opératoire bien pesée, un matériel d’ostéosynthèse adéquat, un traitement des lésions associées, et une rééducation précoce permettraient d’obtenir les meilleurs résultats, et réduiraient certainement le taux des complications à moyen et long terme, surtout la raideur du coude qui était présente dans notre étude dans 9,78% des cas.
Résumé:
L’ostéochondromatose est une affection rare qui correspond à l’ossification des nodules de la chondromatose synoviale. Les auteurs présentent une étude d’ostéochondromatose synoviale post traumatique du coude chez quatre patients qui ont été pris en charge au Service de Traumatologie Orthopédique du CHU Ibn Sina de Rabat durant la période d’une année, de Mai 2008 à Mai 2009. Le principal signe clinique était une importante masse ossifiée développée en arrière de la palette humérale et en péri-articulaire, le traitement était basé sur une synovectomie, l’exérèse de ces importantes masses ossifiées, et libération du coude suivi par des séances de rééducation. L’examen anatomo-pathologique a permis de confirmer le diagnostic. En conclusion, l’ostéochondromatose post-traumatique du coude est une affection rare dont le diagnostic doit être documenté histologiquement, et la prise en charge précoce permet d’éviter les formes évoluées qui peuvent être causes de dégénérescence sarcomateuse.
Résumé:
L’hallux valgus se définit comme une déviation exagérée en dehors de la première phalange du gros orteil, associée à une varisation du premier métatarsien. L’hallux valgus juvénile survient sur un pied où les cartilages de croissance sont encore ouverts. Le diagnostic positif est clinique et surtout radiologique. Matériel et méthodes : notre série comprend 12 patients (18 pieds), suivis au Service d’Orthopédie Pédiatrique de l’Hôpital d’Enfants entre 1996 et 2002, et opérés pour hallux valgus. L’âge d’intervention variait entre 11 et 17 ans, avec une prédominance féminine (9 filles pour 3 garçons). Nous avons réalisé 10 fois l’intervention de Mac Bride, dont une fois associée à un Mitchell. Quatre patients ont bénéficié de l’intervention de Scarf alors que pour les autres, une arthrodèse métatarsophalangienne était indiquée. Résultats : les résultats sont basés sur des critères cliniques et radiologiques. 12 patients avaient des résultats bons à très bons et nous déplorons 3 cas de récidive, 3 cas de raideur de l’articulation métatarsophalangienne, et un cas d’infection sur broche. Par ailleurs, deux patients ont présenté des problèmes de cicatrisation bénins ayant disparu au bout de 9 mois, et deux autres patients étaient suivis pour un retard de consolidation à 5 mois. Conclusion : le succès de la correction dépend d’une indication chirurgicale adaptée à la morphologie de chaque pied et d’une prise en charge postopératoire adéquate.
Résumé:
Les tumeurs desmoïdes sont des tumeurs bénignes mais se caractérisent par une véritable malignité locale en raison de leur propension aux récidives. Il s’agit par ailleurs de tumeurs rares. Nous rapportons une observation de tumeur desmoïde récidivante à travers laquelle nous nous proposons de mener une étude épidémiologique, clinique, anatomopathologique, ainsi que les modalités thérapeutiques et le pronostic de ces tumeurs.
Résumé:
Le syndrome d’embolie graisseuse (SEG) est une complication qui se voit essentiellement dans les fractures des os longs. On distingue deux formes d’embolie graisseuse : la forme silencieuse avec migrations d’emboles de graisse (elle est retrouvée dans près de 90% des traumatismes multifracturaires) et la forme bruyante dite syndrome d’embolie graisseuse (SEG) avec des manifestations cliniques. La mortalité liée au SEG clinique varie entre 14% et 87% selon les auteurs. Nous nous proposons ici de rapporter le cas exceptionnel d’un jeune patient âgé de 21 ans qui présente une embolie graisseuse sur une fracture isolée de la malléole interne, embolie qui a été diagnostiquée devant l’apparition d’un tableau fait de trouble de la conscience, d’une polypnée et de pétéchies au niveau du thorax et du cou. Biologiquement, le patient présentait une anémie, une thrombopénie, une diminution du taux de prothrombine et radiologiquement un syndrome alvéolaire à la radiographie thoracique. Le SEG, comme le montre le cas exceptionnel de ce patient, n’est pas l’apanage des fractures des os longs en exclusivité ; ceci souligne le fait qu’il est actuellement toujours aussi difficile d’établir une corrélation entre le type de fracture ou sa localisation et le risque potentiel de SEG et aussi que la physiopathologie de ce syndrome est loin d’être élucidée. Il est donc indispensable de surveiller et de rechercher chez tout patient fracturé les signes éventuels d’embolie graisseuse.
Résumé:
Les sarcomes des tissus mous sont des tumeurs rares, et les localisations métastatiques sont exéptionnelles. Les auteurs rapportent un cas de tumeur secondaire des parties molles à double localisation chez une patiente de 54 ans. Une localisation sur le tendon quadricipital droit et l’autre sur la paroi thoracique homolatérale, sous forme de tuméfactions d’allure bénignes évoluant depuis plusieurs mois. L’étude anatomopathologique après exérèse chirurgicale concluait à une localisation secondaire d’un mélanome malin. L’origine primitive de la tumeur, côlon gauche, a été révélée après une laparotomie pour un abdomen aigu inexpliqué. La patiente est décédée quelques jours plus tard.
Résumé:
Les auteurs rapportent un cas de trochantérite bacillaire, qui est une localisation exceptionnelle de la tuberculose ostéoarticulaire, chez une femme de 48 ans présentant une douleur de hanche et un empattement de la région trochantérienne. L’IRM a mis en évidence un abcès en bissac en regard du grand trochanter. Le traitement chirurgical a permis l’excision de l’abcès et le curetage du trochanter. Le diagnostic de certitude a été apporté par l’examen anatomopathologique. La patiente a été mise sous traitement antibacillaire pendant 9 mois, et l’évolution était bonne à 2 ans de recul.
Résumé:
Il s’agit d’une patiente âgée de 55 ans, ayant présenté une fracture du col fémoral droit 13 ans auparavant. Elle présentait depuis 12 mois une volumineuse tuméfaction non douloureuse, non inflammatoire de la face postérieure de la cuisse droite de 30 centimètres de diamètre. Sur la radiographie standard, on a trouvé une importante opacité circulaire. A l’échographie, on a retrouvé une image hypoéchogène homogène. Alors qu’à la TDM, on a retrouvé une image de densité liquidienne. L’intervention chirurgicale a découvert un volumineux abcès à contenu liquidien jaunâtre et qui fusait en haut vers le bassin. L’analyse anatomopathologique du liquide et de la paroi de l’abcès a confirmé sa nature tuberculeuse.
Résumé:
Les fractures de l’acromion sont rares aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte. Nous rapportons un cas de fracture de l’acromion, chez un enfant de 14 ans, par mécanisme direct secondaire à un accident de la voie publique. Le diagnostic a été confirmé par la radiographie de l’épaule. Le traitement a consisté en une réduction chirurgicale avec brochage haubanage. Les suites opératoires étaient simples. Nous insistons sur l’intérêt de dépister cette fracture rare devant tout traumatisme de l’épaule.
Résumé:
La synovite villonodulaire est une affection rare du tissu synovial, touchant presque toujours une articulation unique ou une gaine tendineuse, qui atteint souvent l’adulte jeune ; les articulations les plus souvent touchées sont le genou et la hanche. Les auteurs rapportent l’observation d’un homme de 40 ans adressé en consultation pour des douleurs mécaniques de la hanche, évoluant depuis 4 ans. Les radiographies standard et la TDM de la hanche ont montré des lacunes cotyloïdiennes et de la tête fémorale. L’IRM a mis en évidence des masses tumorales synoviales extra-capsulaires postérieures, associées à un processus destructif de type synovite, à des images en bas signal sur toutes les séquences, correspondant aux dépôts d’hémosidérine avec érosion de l’arrière fond du cotyle. Le diagnostic de synovite villonodulaire de la hanche a été évoqué et fut confirmé histologiquement. Cette étude précise l’intérêt de l’IRM dans le diagnostic de la synovite villonodulaire de la hanche et qui représente l’examen de référence pour le bilan et la surveillance de cette maladie.
Résumé:
La prothèse de resurfaçage de la hanche est une technique séduisante et innovante. La mise au point du couple de frottement métal-métal et la mise à disposition des cupules fémorales cimentées et adaptées ont permis d’optimiser ce type d’arthroplastie qui avait initialement déçu. Outre un certain nombre d’avantages théoriques, elle facilite essentiellement le geste de reprise. Le resurfaçage de la hanche s’adresse donc naturellement à des sujets jeunes avec une bonne qualité osseuse. Le resurfaçage de la hanche apparaît donc véritablement comme une chirurgie mini-invasive. Le but de notre travail est de faire une mise au point à propos des caractéristiques de ce type de prothèse, des bénéfices, des avantages et des éventuelles complications à travers une revue de la littérature.
Résumé:
Cette étude rétrospective a pour but de montrer la place de la scapulectomie dans le traitement des tumeurs scapulaires en évaluant les résultats de six patients pris en charge pour diverses tumeurs scapulaires au Service de Traumato-Orthopédie Ibn Sina de Rabat entre 1996 et 2009. L’évaluation de ces patients par le système Enneking a montré sur le plan fonctionnel un score excellent chez quatre patients et bon chez deux patients. Sur le plan oncologique, un seul cas a nécessité une totalisation de la scapulectomie après récidive avec bonne évolution. Hormis le déficit fonctionnel engendré par une scapulectomie élargie, actuellement la majorité des tumeurs malignes de l’épaule relèvent d’un traitement conservateur à condition d’établir une bonne stratégie thérapeutique basée sur une étude approfondie de l’imagerie, une bonne connaissance de l’anatomie locale et avant tout, une sélection rigoureuse des patients.
Résumé:
Les tumeurs desmoïdes (TD) ou fibromatoses agressives sont des tumeurs histologiquement bénignes, développées à partir du tissu conjonctif des fascias, des aponévroses ou des cloisons intermusculaires des muscles striés. Ce sont des tumeurs rares, graves et sont localement agressives. Nous nous proposons de rapporter 16 observations concernant des TD localisées au niveau des membres colligées au Service de Traumatologie-Orthopédie du CHU Ibn Sina de Rabat durant une période de 13 ans allant de 1996 à 2008, avec revue de la littérature. L’âge moyen de nos patients était de 36,1 ans. Le signe clinique principal était le syndrome tumoral, présent chez tous nos patients. Les explorations paracliniques étaient non spécifiques, seule la biopsie avec examen anatomo-pathologique a donné le diagnostic de certitude. tout nos patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical, le traitement médical adjuvant a été administré chez 5 de nos patients. La récidive a été notée chez 50% de nos patients. Au total, les TD des parties molles des membres, bien que rares et ne donnent pratiquement jamais de métastase, restent d'un pronostic redoutable. Seule une surveillance clinique et radiologique étalée sur plusieurs années permettra de connaitre la valeur curative de nos thérapeutiques qui méritent une réflexion particulière.
Résumé:
Le traitement des fractures déplacées du col radial chez l’enfant est assez difficile lorsque la bascule dépasse 30. Nous rapportons notre expérience de réduction à ciel fermé de ces fractures, décrite par Métaizeau. Matériel et méthodes : les auteurs ont utilisé la classification de Métaizeau chez cinq patients (3 garçons et 2 filles) entre 2000 et 2007 et ont décrit la technique opératoire. Résultats : l’âge moyen a été de 10 ans (8-12 ans). Quatre fractures étaient classées type 3 et une seule type 4. Après un recul moyen de 16,2 mois, le résultat fonctionnel était bon chez quatre patients et moyen chez un seul. Discussion : la technique de Métaizeau peut réduire la plupart des fractures déplacées du col radial chez l’enfant. Nos résultats rejoignent ceux de la littérature. Nous recommandons cette technique relativement simple et associée à des résultats encourageants.
Résumé:
Introduction : les fractures ouvertes de la diaphyse fémorale sont rares imposant parfois le recours à la fixation externe. But : évaluer les résultats thérapeutiques obtenus par cette technique et définir ses indications optimales. Patients et méthodes : notre étude est rétrospective sur une durée de 13 ans (1993-2006) à propos de 27 cas de fractures ouvertes de la diaphyse fémorale. L’âge moyen était de 43 ans avec une nette prédominance masculine (85%). Le mécanisme lésionnel était dominé par les AVP. L’ouverture cutanée était primaire dans 85% des cas et secondaire dans 15%. Deux types de fixateurs ont été utilisés (Orthofix dans 67% des cas et un fixateur local dans 33%). La chirurgie secondaire a été préconisée chez 66,7% de nos patients. Résultats : les résultats anatomiques et fonctionnels étaient satisfaisants dans 60,8% des cas. Les complications étaient dominées par les raideurs du genou (40%). Discussion : bien que la fixation externe ne trouve pas au niveau fémoral son siège de prédilection, c’est une technique qui permet une stabilisation rapide du squelette et une lutte contre l’infection dans les fractures largement ouvertes notamment chez le polytraumatisé. Conclusion : les résultats parfois décevants de cette téchnique peuvent être améliorés par un relais par ECM dés que les conditions locales et générales du patient le permettent.
Résumé:
Les auteurs rapportent les résultats obtenus par l’enclouage centromédullaire sur les fractures de la diaphyse humérale. Les fractures ont été répertoriées selon la classification d’AO : A (50%), B (30%), C (20%). L’étude est fondée sur une série de 30 patients opérés de juin 2007 à juin 2009. Tous les patients ont été revus cliniquement et radiologiquement avec un recul moyen de 10 mois. Trois fractures étaient ouvertes, l’âge moyen était de 29 ans. La consolidation a été acquise de première intention dans 28 cas, la durée moyenne est de 3,5 mois. Les résultats fonctionnels sont appréciés par les scores de Neer (10). Ils se répartissent en 20 très bons résultats, 6 bons résultats, 2 résultats médiocres et 2 mauvais résultats. Au dernier recul, les mobilités post-opératoires de l’épaule étaient normales chez 75% des patients et celles du coude normales dans 80% des cas. Deux cas de pseudarthrose ont été notés. Il n’y a pas eu d’infection.
Résumé:
Les auteurs rapportent une étude rétrospective de 18 cas de fractures complexes de l’extrémité inférieure du radius chez 17 malades, dont un cas bilatéral, traité par fixateur externe d’Hoffmann dans le Service de Traumatologie-Orthopédie de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V de Rabat durant une période de 7 ans. L’homme jeune était le plus touché, au côté dominant dans la moitié des cas, souvent suite aux chutes de hauteur, d’AVP et d’accident de sport. Selon la classification de Castaing, on a eu 10 fractures articulaires comminutives à composante externe, 3 fractures à composante interne et 5 fractures à double composante. Le fixateur externe est utilisé comme moyen de contention et non pas de réduction. Six fois un embrochage complémentaire définitif a été nécessaire, ce qui a permis d’améliorer le résultat anatomique et fonctionnel de manière considérable. Sur un recul moyen de deux ans, on a eu 77,8% de bons résultats, et 4 résultats médiocres dus à l’algodystrophie. Radiologiquement, on a eu 83,3% de bons résultats anatomiques. Les mauvais résultats sont secondaires à l’algodystrophie, sepsis sur fiches et fractures iatrogène du 2ème métacarpien.
Résumé:
Le but de ce travail est d’étudier la démarche diagnostique précise de l’arthrogrypose multiple congénitale, l’attitude thérapeutique et le conseil à proposer aux parents. Nous rapportons une étude rétrospective de 34 patients suivis et traités dans notre service pour arthrogrypose multiple congénitale, sur une période de 10 ans allant de 1998 à 2007. Il s’agit de 19 garçons et 15 filles. L’âge de consultation varie de la naissance à 10 ans. La clinique est dominée surtout par l’atteinte articulaire avec une prédominance au niveau des membres inférieurs. La malformation la plus fréquente est le pied bot varus équin. Les examens radiologiques ont servi à diagnostiquer les luxations de hanche. Le traitement est complexe, essentiellement orthopédique, mais aussi chirurgical. L’évolution est marquée par des récidives fréquentes. Les actions thérapeutiques nécessitent une bonne coordination entre la rééducation et la chirurgie pour améliorer les fonctions, le confort quotidien et l'autonomie en vue d’une insertion socioprofessionnelle future.
Résumé:
Nous rapportons deux cas de syndrome fissuraire du tendon du muscle court fibulaire, révélé par une tuméfaction et douleur rétromalléolaire, sans contexte traumatique ou de laxité chronique de la cheville. L’intérêt de l’imagerie par résonance magnétique est primordial pour le diagnostic positif et le bilan lésionnel associé. Une brève discussion de cette pathologie et une description des différents aspects IRM seront rapportées.
Résumé:
La chondromatose synoviale de la hanche est une métaplasie primitive de la synoviale aboutissant à la formation d’élément cartilagineux qui vont s’ossifier. L’atteinte est le plus souvent mono-articulaire. La localisation à la hanche vient en troisième position après le genou et le coude. C’est une affection assez rare de cause inconnue, atteint l’homme trois fois plus souvent que la femme, entre 20 et 50 ans, avec des extrêmes allant de l’enfance à plus de 80 ans. Trois cas d’ostéochondromatose synoviale de la hanche ont été traités chirurgicalement dans notre formation. Une douleur mécanique était présente dans deux cas, avec limitation des amplitudes articulaires dans les trois cas. La radiologie conventionnelle posait le diagnostic dans deux cas, et l’IRM dans le troisième cas. Le traitement était chirurgical dans nos trois cas, par une voie d’abord externe permettant, grâce à la luxation de la hanche, une ablation complète des corps étrangers et une synovectomie totale. L’histologie signait le diagnostic de certitude. L’évolution clinique était marquée par l’indolence dans deux cas et la persistance d’une douleur modérée dans un cas, avec regain de mobilité articulaire normale dans nos trois cas. Sur un recul de six ans, marqué par des contrôles cliniques et IRM de la hanche, il n’a pas été observé de signes de nécrose de la tête fémorale. A ce propos, les auteurs rapportent trois cas d’ostéochondromatose synoviale traités chirurgicalement par synovectomie totale, après luxation de la hanche, sans préjudice quant à vitalité de la tête fémorale. Nos résultats corroborent donc les données de la littérature.
Résumé:
Les auteurs rapportent un cas d’angiolipome infiltrant de la gaine des tendons fébulaires chez une jeune femme de 19 ans. Le diagnostic a été évoqué sur les données de l’imagerie par résonance magnétique et confirmé par l’examen histologique. Cette tumeur a été réséquée en totalité et en monobloc. Et on n’a pas noté de récidive après un recul de 3 ans.
Résumé:
L’hémangiome osseux est une tumeur bénigne faite de vaisseaux sanguins, dont la localisation la plus fréquente est le rachis et le squelette crânio-fascial et elle est souvent de découverte fortuite. Le traitement chirurgical est rarement nécessaire. La localisation à la clavicule est exceptionnelle. Nous en rapportons un cas.
Résumé:
La luxation post-traumatique de l’épaule est un incident très rare chez l’enfant. Les cas de luxation rapportés dans la littérature sont généralement la complication d’une affection sous jacente : conflit neuromusculaire, paralysie obstétricale du plexus brachial ou séquelles d’arthrite. Nous rapportons un cas inhabituel de luxation de l’épaule chez un enfant de 12 ans, jusque là bien portant, survenue à la suite d’un traumatisme, et qui a pu être réduite orthopédiquement sous sédation. L’évolution était favorable 4 mois après le traumatisme.
Résumé:
Le doigt d’alliance est un accident qui n’est pas rare mais qui reste méconnu des professionnels de santé non spécialisés dans la chirurgie de la main. Ses conséquences peuvent être graves sur le plan fonctionnel et esthétique, en l’absence d’une prise en charge correcte et urgente. Les auteurs rapportent les observations de deux patients ayant bénéficié après parage chirurgical, d’une couverture par des lambeaux à distance (lambeau inguinal de McGregor, lambeau cutané abdominal) avec de bons résultats fonctionnels et esthétiques, et abordent aussi après revue de la littérature, les différents aspects de cette pathologie.
Résumé:
L’ostéoblastome est une tumeur osseuse primitive rare (moins de 1% de l’ensemble des tumeurs primitives osseuses). Elle a été décrite et nommée comme telle par Lichtenstein et Jaffe en 1956. Nous rapportons ici l’observation d’une tumeur située au niveau métaphyso-épiphysaire du fémur proximal, localisation rare à plusieurs titres et se manifestant radiologiquement de façon atypique. Il s’agit d’un jeune patient âgé de 28 ans dont le début de la symptomatologie remonte à 3 ans par l’installation de douleurs inflammatoires avec paroxysmes nocturnes calmées par prise de l’acide salicylique, ceci sans limitation des mouvements articulaires. Le bilan radiologique et la TDM objectivaient une zone d’épaississement avec solution de la continuité de la corticale antérieure associée à une structure de densité tissulaire comblant les parties molles avec calcifications de 4 sur 2,5 cm, témoin de sa forme mature. Le patient a bénéficié d’une biopsie ayant confirmé le diagnostic. L’attitude thérapeutique fut une résection de la lésion avec curetage du canal médullaire, comblement par deux doses de substituts osseux puis ostéosynthèse par une vis plaque DHS. L’intérêt de l’observation est le caractère inhabituel par la pathologie elle-même, par sa localisation au niveau des os longs mais surtout par sa distribution épiphysaire qui reste exceptionnelle.
Résumé:
La prise en charge d’une tumeur osseuse suppose la définition d’une stratégie diagnostique possible grâce au bilan lésionnel comportant une clinique souvent banale, avec cependant des signes d’orientation tels que l’âge du patient ou le siège de la tumeur. L’imagerie sous toutes ses formes permettra parfois d’affirmer, ou du moins d’approcher le diagnostic. Néanmoins, l’imagerie la plus moderne n’apporte pas le diagnostic histologique. La biologie peut faire l’objet de perturbations pouvant faire soupçonner un diagnostic, mais sans pour autant l’affirmer. Cette stratégie doit inclure un premier geste chirurgical, fondamental pour le diagnostic lésionnel exact, et déterminant pour les possibilités chirurgicales ultérieures : la biopsie tumorale. La biopsie chirurgicale est préférable car elle encoure un moins grand risque d’erreur diagnostique. Répondant à des règles strictes, elle doit être faite par le chirurgien traitant. Les conclusions ne sont pas difficiles à formuler : ou bien le médecin a une bonne expérience du sujet et a accès à un réseau multidisciplinaire, ou bien il confie le patient à une équipe spécialisée, et ceci avant même la biopsie. La sévérité de ces propos mérite toutefois d’être atténuée en ce qui concerne les tumeurs bénignes, elles peuvent être traitées en dehors des centres spécialisés. L’avenir de cette prise en charge ne réside pas en la modification des techniques chirurgicales ni le développement des prothèses mais en la biologie moléculaire.
Résumé:
Le but de cette étude comparative est l’évaluation des coûts d’une anesthésie péridurale et d’une anesthésie générale chez les patients opérés pour prothèse totale de la hanche. Ainsi, il a été élaboré une liste de questions pour collecter les informations concernant les dispositifs médicaux, les médicaments et les fluides médicaux sur le plan qualitatif et quantitatif utilisés lors de chaque type d’anesthésie selon nos pratiques durant les périodes de l’admission en salle opératoire jusqu’à la sortie de la salle de surveillance post-interventionnelle. Les résultats ont montré que le coût d’une anesthésie générale est 2 fois le coût d’une anesthésie péridurale. Cette différence de coût est essentiellement due aux médicaments ainsi qu’aux fluides médicaux (mélange équimoléculaire NO2/ O2). Outre l’intérêt que peut procurer l’anesthésie péridurale en matière d’analgésie postopératoire, il faut signaler également, la différence significative de la durée de séjour en salle de surveillance post-interventionnelle, d’où découle un gain de temps pour l’équipe soignante avec une diminution de la charge de travail, ce qui révèle l’importance d’encourager l’anesthésie locorégionale en prenant en considération le consentement du patient et le respect des contre-indications.
Résumé:
Nous rapportons une étude rétrospective d’une série de 20 cas de fractures du pilon tibial traités au Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologie (P32) au CHU Ibn Rochd de Casablanca durant une période de 3 ans (entre janvier 2006 et décembre 2008). L’objectif de ce travail est de rapporter notre expérience dans la prise en charge de ces fractures et de discuter les résultats à la lumière des données de la littérature. Il s’agissait de 14 hommes et de 6 femmes, dont l’âge moyen est de 43 ans. Les circonstances étiologiques étaient dominées par les traumatismes à haute énergie (85%). Le diagnostic était basé sur des données clinico-radiologiques, les radiographies ont été analysées selon la classification de Vives, qui a permis de distinguer : 2 cas de type I (10%), 5 cas de type II (25%), 7 cas de type III (35%), 6 cas de type IV (30%). Le traitement orthopédique était adopté dans 5 cas : 2 cas de type I et 3 cas de type II. Le traitement chirurgical était adopté dans 15 cas : 9 cas à foyer ouvert et 6 cas à foyer fermé. Les résultats fonctionnels selon les critères choisis par De La Caffinière ont été très bons et bons dans 58,8% des cas, moyen dans 17,6% et mauvais dans 23,6%. Il n’y avait pas de corrélation entre les résultats fonctionnels cliniques et radiologiques qui étaient bons dans seulement 41,2%, satisfaisants dans 29,4% et mauvais dans 29,4% des cas. Les complications relevées sont l’arthrose dans 12%, le cal vicieux dans 6%, la pseudarthrose dans 6% et l’infection dans 6%.
Résumé:
Objectif : définir l’apport de l’imagerie dans le diagnostic positif et la prise en charge thérapeutique de l’ostéome ostéoïde. Matériels et méthodes : étude rétrospective de 15 cas d’ostéome ostéoïde colligés sur une période de 4 ans. Tous nos patients étaient explorés par des radiographies standards, scanner et 4 par IRM. Résultats : l’âge moyen de nos patients était de 24 ans, avec des extrêmes allant de 12 à 35 ans. La douleur a été retrouvée chez tous nos patients. Le test à l’aspirine pratiqué chez tous nos patients était positif dans 12 cas. La radiographie standard était réalisée chez tous les patients ; elle a montré un aspect du nidus dans 10 cas, un épaississement cortical associé dans 6 cas et isolé dans 3 cas. La radiographie standard était normale dans 2 cas. La TDM était réalisée chez tous les patients, elle a montré le nidus dans 14 cas. Le scanner était normal dans un cas. Le nidus siégeait au niveau du tibia dans 8 cas, le talus dans 2 cas, le péroné dans 2 cas, le col fémoral dans 2 cas et l’os naviculaire dans 1 cas. Il était intracortical dans 10 cas, intraspongieux dans 4 cas et intramédullaire dans 1 cas. L’IRM était réalisée chez 4 patients. Le nidus était en hyposignal T1, hypersignal T2 dans 2 cas et en hyposignal T1, hyposignal T2 dans 2 cas. L’œdème périlésionnel et des parties molles adjacentes était objectivés dans 2 cas. Conclusion : le scanner est la technique de référence pour le diagnostic de l’ostéome ostéoïde en individualisant l’image du nidus. L’IRM est plus sensible que le scanner pour mettre en évidence l’œdème réactionnel de la moelle osseuse et des parties moelles autour.
Résumé:
La fracture trochantérienne est une urgence différée qui se voit essentiellement chez le sujet âgé, dont les processus physiologiques sont en déclin progressif. Chez le sujet jeune, elle est rare et souvent consécutive à un traumatisme violent. Ces fractures ont bénéficié de l’évolution constante des moyens et des techniques thérapeutiques, visant à améliorer l’ostéosynthèse, assurant ainsi un lever et un appui précoces. Nous rapportons une série de 84 cas de fractures du massif trochantérien traités chirurgicalement par clou gamma. Les résultats fonctionnels sont très encourageants en les comparant à ceux rapportés dans la littérature.
Résumé:
Introduction : les fractures des épines tibiales sont des lésions rares chez l’enfant ; équivalents d’une entorse grave du genou. Leur traitement, orthopédique ou chirurgical, est sujet à controverse, le but de cette étude étant d’en éclairer les indications. Matériel et méthodes : les auteurs rapportent 8 cas de fracture des épines tibiales chez des enfants âgés de 7 à 15 ans dont 5 stades II, 2 stades III et 1 stade I. Le traitement a été orthopédique chez 4 patients et chirurgical dans 5 cas dont un échec du traitement orthopédique. Les résultats fonctionnels ont été satisfaisants avec un recul minimum de 6 mois. Discussion : les auteurs se proposent de discuter les indications thérapeutiques à travers leur série et la littérature, notamment dans les stades II. Conclusion : la chirurgie dans le stade II succèderait à l’échec d’un traitement orthopédique bien conduit.
Résumé:
Nous exposons le cas d’un jeune soldat sauté sur mine et admis à l’hôpital en urgence avec atteinte grave du pied droit causant une amputation de l’avant pied. L’étape chirurgicale primaire était marquée par la déclaration d’une infection étendue faisant discuter l’amputation de jambe mais grâce à des parages itératifs au bloc opératoire sous couvert d’une antibiothérapie à large spectre, le reste du membre à été sauvé. Et le problème de couverture du moignon a été réglé par un lambeau fascio cutané.
Résumé:
La tumeur d’Ewing est la deuxième tumeur osseuse primitive maligne de l’adolescent. Sa localisation extra-osseuse est rare. Nous rapportons un cas de sarcome d’Ewing des parties molles de la cuisse droite chez un adulte jeune de 30 ans. Le diagnostic est anatomo-pathologique et les moyens d’imagerie en coupe permettent le bilan d’extension.
Résumé:
Les auteurs rapportent leur expérience de la prise en charge de deux luxations ipsilatérales de la hanche et du genou. Il s’agit de lésions extrêmement rares, de mécanismes énigmatiques et qui posent des problèmes de prise en charge. Les auteurs insistent sur l’urgence de la réduction des luxations sous anesthésie générale. Les résultats sur le plan thérapeutique ont été satisfaisants, avec cependant la persistance sur le plan fonctionnel d’une laxité du genou chez les deux patients.
Résumé:
La localisation de l’ostéome ostéoïde au niveau de la cheville est rare. Nous rapportons le cas d’un jeune homme qui présentait un ostéome ostéoïde du col du talus droit dont le diagnostic a été évoqué par la TDM. L’examen histologique de la pièce a confirmé le diagnostic. L’exérèse chirurgicale a été faite à ciel ouvert, vu la localisation superficielle sur le col du talus. Le patient n’avait pas présenté de récidive tumorale avec un recul de 30 mois.
Résumé:
La tumeur à cellules géantes (TCG) est située à la frontière entre la bénignité et la malignité, il s’agit d’une tumeur osseuse primitive de l’adulte jeune entre 20 et 40 ans avec une légère prédominance féminine, touchant la région métaphysoépiphysaire des os longs ainsi que, moins souvent, les os plats. Elle représente 15 à 20% des tumeurs du squelette, siégeant le plus souvent aux membres. L’atteinte du sacrum représente 5 à 8% des localisations du tronc, se caractérise par son aggréssivité et ses récidives et peut être d’emblée maligne.
Résumé:
La fracture-décollement épiphysaire proximale de la clavicule est une lésion très rare de l’enfant et de l’adulte jeune réalisant une perte de contact avec fracture entre la clavicule et son noyau d’ossification simulant une luxation sterno-claviculaire. Les auteurs rapportent un cas inhabituel d’une fracture-décollement épiphysaire proximale de la clavicule avec avulsion des structures périostées et ligamentaires sterno-claviculaires sans lésion vasculonerveuse chez un jeune de 16 ans. La réalisation d’un examen tomodensitométrique nous a été d’une aide précieuse. La réparation chirurgicale a consisté en une fixation du ligament costo-claviculaire et du périoste avec réduction de la fracture-décollement et sa stabilisation par une broche. Les résultats cliniques et radiologiques à 8 mois de notre patient sont présentés dans ce travail.
Résumé:
La physiopathologie de l’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale n’est pas clairement élucidé, mais plusieures hypothèses ont été soulevées, et sur la base de ces hypothèses plusieures méthodes thérapeutiques conservatrices ont été décrites. L’approche du traitement de l’ostéonécrose aseptique par autogreffe de la moelle osseuse repose sur l’hypothèse que les cellulles souches ostéogéniques dérivent d’une cellule souche du stoma médullaire pour cela la réinjection de la moelle va apporter des précurseurs de l’ostéogénèse. Nous rapportant l’observation d’une patiente âgée de 30 ans, ayant présenté depuis sa dernière grossesse des douleurs mécaniques avec une boiterie à la marche, une radiographie de la hanche était normale et une IRM a monté un aspect on faveur d’une ostéonécrose de la tête fémorale stade I, un forage a été réaliser associé à une aspiration réinjection de la moelle. Au stade précoce la décharge du membre par des béquilles associe à un forage est le traitement le plus logique, associée l’aspiration réinjection de la moelle permettrait de stimuler l’ostéogénèse, c’est une technique simple et qui nécessite une équipe multidisciplinaire orthopédistes et biologistes entrainés pour ne pas rompre le cycle de la stérilité entre l’aspiration et la réinjection de la moelle.
Résumé:
Les auteurs rapportent 60 cas de fracture du quart distal de jambes colligées entre 2000 et 2007 au Service de Traumatologie Orthopédie (Aile 4) du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Nous avons cherché à évaluer à partir de cette série les particularités cliniques et radiologiques ainsi que les difficultés thérapeutiques de ces lésions. Nos patients (52 hommes et 8 femmes) ont été traités et suivis avec un recul moyen de 42 mois. L’âge moyen de nos patients était de 44 ans. Les accidents de la voie publique dominaient les étiologies avec un taux de 73%. Les fractures simples A.1 étaient les plus fréquentes (73%). L’ouverture cutanée a été notée dans 26 cas (43,4%) et la fracture du péroné a été associée dans 53 cas (88%). Le traitement était orthopédique dans 19 cas (32%) et chirurgical dans 41 cas (68%) avec ostéosynthèse par plaque vissée chez 10 patients, enclouage centro-médullaire chez 17 patients, fixateur externe chez 13 patients et vissage chez un seul patient. L’ostéosynthèse du péroné a été réalisée dans 17 cas (15 par plaque vissée et 2 cas par embrochage). Les résultats étaient satisfaisants dans 65,5% des cas selon les critères de Delacaffiniere (5). On a constaté que les résultats fonctionnels décevants sont plus fréquents après traitement orthopédique (62,5%). La plaque vissée et le fixateur externe donnent à peu près autant de résultats satisfaisants que décevants. Les meilleurs résultats obtenus étaient lors du traitement par enclouage
Résumé:
Le rachis dans son segment thoracique peut être abordé chirurgicalement par plusieurs voies avec des difficultés variables en fonction des particularités anatomiques de cette région. Différentes pathologies peuvent affecter sa stabilité : dégénérative, traumatique, tumorale ou infectieuse. L’ abord antérieur est souvent pratiqué en cas de troubles de la statique rachidienne et de compression antérieure des éléments nerveux compliquées de troubles neurologiques. Nous rapportons l’expérience du service à travers une étude rétrospective de 24 patients opérés par voie antérieure.
Résumé:
L’avènement de la prothèse totale de hanche a véritablement changé le pronostic fonctionnel de plusieurs patients souffrant d’une affection handicapante de l’articulation de la hanche. Notre étude concerne 47 prothèses totales de hanche, colligées au Service de Médecine Physique et de Réadaptation du CHU Ibn Rochd de Casablanca entre 2004 et 2009. Elles ont été indiquées dans le cadre de coxopathies évoluées soient inflammatoires ou dégénératives. Les résultats cliniques étaient satisfaisants avec la disparition de la douleur et la récupération des amplitudes articulaires, surtout de l’extension dans les pathologies inflammatoires (p=0,034), cependant l’amélioration fonctionnelle reste limitée dans ce même groupe (p=0,023). Mots clés : arthroplastie totale de hanche, résultats cliniques, récupération fonctionnelle
Résumé:
Les auteurs rapportent une série rétrospective de cinq luxations carpo-métacarpiennes des doigts longs. Deux luxations étaient dorsales, deux palmaires. Un patient avait une luxation divergente. Tous les patients étaient traités par un embrochage à ciel ouvert. Le recul moyen était de douze mois. Le résultat était bon dans un cas, moyen dans les quatre autres. Il était meilleur en l’absence de lésions associées au niveau du carpe ou du poignet. Mots clés : luxation, articulation carpo-métacarpienne, doigts longs
Résumé:
Les tumeurs desmoïdes (TD), également appelées les fibromatoses agressives, sont des tumeurs bénignes, rares, caractérisées par une évolution lente et une agressivité locale. Se développant à partir de toutes les structures musculo-aponévroiques, elles touchent essentiellement l’adolescent et l’adulte jeune avec une prédominance féminine. Les TD représentent 3% des tumeurs des tissus mous et environ 0,03% de toutes les tumeurs toutes localisations confondues. Le traitement de référence reste la résection chirurgicale large, qui reste parfois difficile pour certaines localisations et de ce fait elle expose à des récidives fréquentes ou à des séquelles fonctionnelles. Les auteurs rapportent 18 observations de TD toutes traitées chirurgicalement sur une période de vingt ans. A travers cette série et une revue de la littérature, les auteurs soulignent les particularités de la prise en charge thérapeutique et les aspects évolutifs des TD des membres.
Résumé:
La reconstruction des pulpes digitales fait appel à des techniques variées. Le lambeau de Venkataswami est un lambeau homodigital en ilôt unipédiculé indiqué essentiellement dans les pertes de substance pulpaires en sifflet latéral des doigts longs. Objectif : à partir d’une étude rétrospective intéressant 72 patients opérés entre Mai 2004 et Mai 2006 au sein du Service de Chirurgie Plastique, des Brûlés et Chirurgie de la Main du CHU Avicenne de Rabat, et d’une revue de la littéraure, nous allons montrer l’intérêt de ce lambeau dans la reconstruction des amputations pulpaires des doigts longs. Matériel et méthodes : 72 patients de 24 ans d’âge moyen ont bénéficié d’une reconstruction par lambeau de Venkataswami-Subramanian pour des pertes de substance pulpaires post-traumatiques d’un ou plusieurs doigts longs et ce, en un seul temps opératoire. Résultats : les suites ont été favorables dans 90% des cas tant sur le plan fonctionnel concernant la mobilité et la souplesse articulaire que sur le plan esthétique grâce à la conservation de la longueur digitale et de l’appareil unguéal. 10% des patients ont présenté des complications de façon variable à type de nécrose, d’infection ou de raideur. Discussion : afin d’éviter la régularisation des moignons d’amputation, plusieurs techniques de reconstruction ont été proposées. Elles vont de la simple cicatrisation dirigée au transfert microchirurgical d’orteil en passant par différents types de lambeaux. Conclusion : parmi les lambeaux locaux indiqués pour la reconstruction pulpaire des doigts longs, le lambeau de Venkataswami reste pour nous un lambeau de choix. Mots clés : amputation pulpaire, doigts longs, lambeau de Venkataswami-Subramanian
Résumé:
Le synovialosarcome est une tumeur maligne rare (14% des sarcomes des parties molles). Son traitement est difficile avec un fort pouvoir de récidive (20 à 40%). Les auteurs rapportent l’observation d’une patiente traitée pour synovialosarcome du genou par résection en bloc et mise en place d’une prothèse de reconstruction. L’évolution est marquée par l’apparition de métastase pulmonaire traitée par métastasectomie et chimiothérapie. A 1 an de recul, absence de métastases radiologiquement décelables et récupération de la fonction du genou.
Résumé:
Le léiomyosarcome (LM) est une tumeur musculaire primitive rare. Son association à une polyarthrite rhumatoïde (PR) est exceptionnelle. Nous en rapportons la 2ème observation. Il s’agit d’un patient âgé de 74 ans, suivi pour PR diagnostiquée en 2004 et traitée par méthotrexate (MTX) (10 mg par semaine), qui a présenté en mai 2006 une importante tuméfaction ferme et indolore de la face postérieure de l’épaule gauche responsable d’une limitation des mouvements. L’état général était altéré et le bilan biologique a noté un important syndrome inflammatoire. L’IRM de l'épaule gauche a montré un important processus tumoral de la fosse infra-épineuse gauche bien limité en contact étroit avec les muscles sous épineux et deltoïde. La biopsie exérèse de la tumeur a objectivé un LM de grade 2. Le patient a refusé la chirurgie radicale. L’évolution était marquée par la récidive locale de la tumeur 9 mois après le geste chirurgical. Le patient a alors eu un traitement palliatif. L’association PR-LM est rare, nous avons retrouvé dans la littérature une 2ème observation rapportée en 2001. S’agit-il d’une association fortuite ou bien un lien de causalité PR-LM ou MTX-LM. Plusieurs études semblent montrer qu’en dehors des lymphomes, la PR ne favorise pas l’apparition de cancers solides ; il y aurait même moins de tumeurs solides dans la PR que dans la population générale. Dans notre cas, le MTX a-t-il eu une influence dans l’apparition du LM ? Ce traitement semble favoriser davantage de lymphomes dans la PR par l’intermédiaire d’un déficit immunitaire induit probablement par une infection à virus d’Epstein-Barr.
Résumé:
La fracture luxation talo-naviculaire est une lésion traumatique extrêmement rare. Elle est de mauvais pronostic fonctionnel puisqu’elle se complique, dans la majorité des cas, d’une arthrose de l’articulation talo-naviculaire. Les auteurs rapportent l’observation d’une fracture luxation talo-naviculaire fermée chez une patiente âgée de 32 ans suite à un accident de la voie publique. La réduction a été réalisée en urgence, associée à une fixation talo-naviculaire par deux broches de Kirschner. Une contention par une botte plâtrée fut assurée pendant 8 semaines, suivie de séances de rééducation. Le résultat fonctionnel est bon.
Résumé:
Les lipomes sont des tumeurs des tissus mous à croissance lente qui atteignent rarement plus de deux centimètres. Des lésions de plus de dix centimètres, qu’on appelle lipomes géants, peuvent se former n’importe où sur le corps. Elles sont souvent vues à un stade avancé de l’évolution et la malignité ne peut être écartée d’emblée. De ce fait, l’examen anatomopathologique possède une place importante dans la prise en charge de ces tumeurs. Les auteurs rapportent deux cas de lipomes géants des membres localisés au niveau de la cuisse et du bras.
Résumé:
Les paraostéoarthropathies neurogènes (POAN) sont des ossifications ectopiques développées à proximité des articulations, compliquant une atteinte neurologique centrale ou périphérique. Le but de notre travail est d’évaluer l’apport de la scintigraphie osseuse dans le diagnostic des POAN et l’appréciation de leur maturité chez 16 malades examinés au Service de Médecine Nucléaire. La moyenne d’âge de nos patients était de 34 ans (20-52 ans). Les paraostéoarthropathies étaient d’origine neurologique centrale dans 12 cas : traumatisme crânien (10 cas), méningiome (1 cas), méningo-encéphalite tuberculeuse (1 cas) et périphérique dans 4 cas : myélinolyse centropontine (1 cas), brûlure thermique (1 cas), fracture déplacée du coude (2 cas). Réalisée en deux temps, la scintigraphie osseuse était en faveur du caractère peu évolutif des ostéomes périarticulaires dans 5 cas et compatible avec une paraostéoarthropathie en phase active dans 11 cas, en montrant une fixation élevée du traceur sur l’os en formation. Les sièges les plus fréquemment atteints étaient les coudes et les hanches. La scintigraphie osseuse est un examen d’un grand intérêt tant pour faire le diagnostic précoce des POAN que pour établir leur maturité, élément indispensable à la prise de décision chirurgicale. Mots clés : paraostéoarthropathies neurogènes, scintigraphie osseuse
Résumé:
Nous rapportons une série rétrospective de sept luxations radio-carpiennes dont six à déplacement dorsal et une à déplacement ventral. La fracture de la styloïde radiale était constante. Les luxations postérieures étaient toutes accompagnées d’un arrachement du rebord marginal postérieur. D’autres lésions étaient associées, à savoir trois fractures de la styloïde cubitale, une luxation radio-ulnaire distale, et une atteinte intra-carpienne. Un patient a été traité orthopédiquement, et six chirurgicalement. Quel que soit le traitement, les résultats sont satisfaisants à court terme. Le patient avec une atteinte intra-carpienne a eu un mauvais résultat. Mots clés : luxation, radio-carpienne, poignet
Résumé:
Les sarcomes des tissus mous (STM) de l’adulte sont un groupe de rares néoplasmes d’origine mésenchymateuse. Si la chirurgie est bien codifiée à l’heure actuelle, les indications et conditions de réalisation de la radiothérapie et de la chimiothérapie ne font pas encore l’objet d’un consensus définitif. Notre travail est une étude rétrospective qui se propose, à travers 30 cas, d’apprécier la prise en charge des STM au Service de Traumatologie-Orthopédie (aile 4) du CHU Ibn Rochd de Casablanca et couvre la période allant de janvier 2004 à décembre 2009. La moyenne d’âge était de 46 ans (16-75 ans) avec une prédominance masculine (sex-ratio = 1/1,73) et une atteinte du membre inférieur (86,7% des cas). La localisation sous-aponévrotique était constante, avec une taille tumorale supérieure à 5 cm dans 91% des cas. L’extension de la maladie était observable dans 4 cas (13,33%), dont 2 localisations pulmonaires, 1 ganglionnaire et 1 osseuse. Une biopsie incisionnelle (90% des cas) et une biopsie exérèse (10%) ont été pratiquées. L’étude anatomopathologique a permis d’identifier 7 liposarcomes (23,33%), 5 sarcomes pléomorphes indifférenciés (16,66%), 4 neuro-fibrosarcomes (13,33%), 4 sarcomes fibroblastiques (13,33%), 3 synovialosarcomes (10%). 2 cas de rhabdomyosarcome et de léiomyosarcome (chacun) et 1 cas de schwannome malin, de sarcome épithélioïde et de chondrosarcome myxoïde. Une exérèse large a été pratiquée dans 86,7% cas dont 20% d’amputations. Une exérèse non carcinologique (R+) fut notée dans 13,3% des cas traités chirurgicalement. La radiothérapie, fut administrée en postopératoire (16,7% des cas) soit sous la forme d’une monothérapie adjuvante (6,66%), soit en combinaison avec la chimiothérapie (10% des cas). Au recul moyen de 12 mois (6-24 mois), 3 cas de récidive à 12 mois en postopératoire ont été notés.
Résumé:
Notre étude concerne 7 cas de PTH réalisées sur séquelles de coxalgie. Ces séquelles se présentent sous forme d’une gêne fonctionnelle très mal tolérée au niveau de la hanche et sont à l’origine d’une décompensation des articulations de voisinage. Notre objectif est de montrer à travers cette série l’intérêt de l’arthroplastie totale de hanche associée à la chimiothérapie antituberculeuse sur l’amélioration de ces séquelles. La PTH est cimentée. La biopsie peropératoire est positive chez un patient, négative chez les six autres. Tous les patients ont été mis sous traitement antituberculeux. Aucune récidive n’a été notée après un recul de 3 ans. Mots clés : coxalgie, PTH, chimiothérapie anti-tuberculeuse
Résumé:
Les exostoses ostéogéniques sont des excroissances ostéocartilagineuses développées le plus souvent à la surface de la zone métaphysaire des os longs. Nous rapportons une étude rétrospective de 55 cas d’exostoses ostéogéniques, colligés sur une période de 10 ans allant de 1995 à 2005, au service d’orthopédie pédiatrique de l’hôpital d’enfants de Rabat. Les patients de cette série sont 34 garçons et 21 filles, âgés de 2 à 16 ans. L’apparition d’une tuméfaction dure, isolée ou associée à une douleur, avait constitué le motif de consultation de 75% des cas. Les localisations étaient diverses intéressant surtout l’extrémité inférieure du fémur et l’extrémité supérieure du tibia. 43 malades ont été opérés avec des suites simples et une évolution à long terme satisfaisante. Le pronostic est intimement lié au nombre et à la localisation des exostoses ainsi qu’au risque de transformation maligne en particulier dans les formes familiales de la maladie. Mots clés : exostose solitaire, maladie exostosante, enfant, chirurgie
Résumé:
La fracture de jambe à fibula intact constitue une entité rare qui résulte le plus souvent d’un traumatisme direct. Le traitement repose principalement sur l’enclouage centromédullaire. Le but de ce travail est d’évaluer les résultats thérapeutiques et d’étudier les particularités de ce type de lésion. C’est une étude rétrospective de 26 cas colligés au Service de Traumato-Orthopédie “A”, CHU Hassan II de Fès sur une période de 5 ans depuis 2002 à 2009. L’âge moyen était de 25 ans. Les accidents de sport ont représenté 69% des étiologies. Le côté droit était atteint dans 73%. L’analyse des radiographies standards a montré que 76% des fractures étaient de type A selon la classification de l’AO, 15% de type B et 7% de type C3. Tous les patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical par enclouage centromédullaire. Après un recul moyen de 24 mois, les résultats cliniques étaient satisfaisants dans 96%. Vingt patients ont consolidé de première intention avec une durée moyenne de consolidation de 4 mois. Nous avons déploré un cas de syndrome de loge, un cas de pseudarthrose et cinq cas de retard de consolidation à 5 mois. Les fractures isolées du tibia représentent 10 à 20% de l’ensemble des fractures de jambe de l’adulte, elles résultent le plus souvent d’un traumatisme direct. Le traitement repose principalement sur l’enclouage centromédullaire. Il est proposé en concurrence du traitement orthopédique dont les délais de consolidation rapportés semblent plus longs. Le syndrome de loge et la pseudarthrose sont des complications fréquentes dans ce type des lésions. L’enclouage centromédullaire reste une technique fiable pour traiter les fractures de jambe à fibula intact, il permet d’assurer une stabilité du foyer de fracture permettant une charge immédiate. Mots clés : fracture de jambe fibula intact, enclouage centromédullaire
Résumé:
L’information médicale correspond à un ensemble de données visant à éclaircir et faire comprendre au patient sa situation, le pourquoi, le comment et les détails temporospatiaux de sa prise en charge. Nous avons mené cette étude afin d’évaluer le niveau de l’information transmise aux patients, pour mettre l’accent sur l’importance d’un bon transfert d’information pour une meilleure prise en charge des malades. Ce travail a été réalisé auprès de 204 patients hospitalisés au Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique “A” du CHU Mohamed VI de Marrakech, et ce, à l’aide d’un questionnaire réalisé grâce au logiciel sphinx. L’analyse statistique et le traitement des données ont été faits à l’aide du même logiciel. Cette enquête confirme l’importance du hiatus existant entre l’information détenue par le praticien, et celle entendue et comprise par le patient. Dans la plupart des études, les patients se disant satisfaits des explications données, tous pensaient avoir reçu une information de qualité et pourtant l’enquête montre que le niveau d’information de la plupart des patients est loin d’être satisfaisant. Quoiqu’elle s’appuie sur les bases subjectives de la relation médecin-malade, cette étude est arrivée à constater l’insuffisance de l’information en quantité et en qualité, et à mettre en relief les points de défaillance dans le circuit de transfert de cette information. Mots clés : information médicale, traumtologie-orthopédie
Résumé:
Les schwannomes sont des tumeurs des nerfs périphériques, développées à partir de la gaine du nerf. Les schwannomes du nerf sciatique sont rares. Leur symptomatologie est habituellement proche d’une sciatique par hernie discale, ce qui peut retarder leur diagnostic. Nous rapportons le cas d’un patient souffrant d’une sciatalgie chronique chez qui l’IRM de la cuisse droite avait révélé une tumeur du nerf sciatique. L’exérèse de la tumeur a été simple, sans atteinte de l’intégrité du nerf. L’examen anatomopathologique concluait à un schwannome. Il n’y avait aucun problème neurologique après l’intervention, ce qui confirme le bon pronostic de cette tumeur. Mots clés : sciatique, schwannome, tumeur des nerfs périphériques, imagerie
Résumé:
Le syndrome du canal carpien (SCC) est souvent d’origine idiopathique, mais peut être secondaire à une cause rhumatismale, endocrinienne, traumatique ou tumorale. Les auteurs rapportent le cas d’un patient de 34 ans adressé à leur consultation pour la prise en charge d’un SCC droit évoluant depuis trois mois et confirmé par l’électromyogramme. Le complément de l’examen clinique et paraclinique a objectivé une masse de l’avant bras dont la biopsie a étiqueté un hémangiome intramusculaire. Lors de l’exérèse, la tumeur était développée au niveau du muscle fléchisseur superficiel des doigts et se prolongeait jusqu’au canal carpien. Une section du ligament annulaire était systématique. Le mécanisme du SCC était triple : une compression endocanalaire par le prolongement de la tumeur, un envahissement tumoral du nerf médian et par un effet hémodynamique particulier aux hémangiomes intramusculaires. Après un recul de deux ans, le patient est asymptomatique et aucune récidive tumorale n’a été notée. Mots clés : canal carpien, hémangiome intramusculaire, avant-bras, chirurgie
Résumé:
La fracture avulsion isolée de l’insertion tibiale du ligament croisé postérieur (LCP) est une lésion rare. L’examen clinique oriente le diagnostic qui sera confirmé par l’imagerie par résonance magnétique (IRM). La tomodensitométrie avec reconstruction tridimensionnelle trouve son intérêt dans l’appréciation de la taille du fragment osseux arraché et de son déplacement ou en cas de fracture comminutive. Ces renseignements conditionneront la décision thérapeutique. Nous rapportons un cas de fracture avulsion isolée du LCP, traitée chirurgicalement par voie d’abord mini-invasive. La rareté de cette lésion ainsi que son mode de survenue nous ont incité à rapporter cette observation.
Résumé:
L’ostéonécrose aseptique est la mort cellulaire des différents composants de l’os. C’est une pathologie qui atteint habituellement la tête fémorale. D’autres localisations peuvent être plus rarement concernées comme les condyles fémoraux et la tête humérale. La localisation au niveau de l’astragale est rare, elle est souvent d’origine traumatique, le risque est l’évolution vers une arthrose de l’articulation tibio-tarsienne mettant en jeu le pronostic fonctionnel de l’articulation d’où l’intérêt d’un diagnostic précoce qui repose essentiellement sur l’IRM.
Nous rapportons l’observation d’une patiente initialement suivie pour une polyarthrite rhumatoïde traitée au début par des corticoïdes pendant 3 ans associés au Méthotrexate (15 mg/semaine) et qui a été admise pour la première fois dans notre formation pour des douleurs d’allure mécanique de la cheville droite, la radiographie de la cheville et l’IRM ont objectivé la présence d’une ostéonécrose de l’astragale. La patiente a été traitée par un forage avec greffe de la moelle osseuse avec une bonne évolution après un an de recul.
Mots clés : ostéonécrose aseptique, astragale, IRM, diagnostic
Résumé:
La tuberculose ostéo-articulaire (TOA) est devenue rare dans les pays industrialisés. La forme multifocale est exceptionnelle, souvent sévère et survient essentiellement sur des terrains immunodéprimés. De rares cas isolés de TOA multifocale sont rapportés. Le Maroc demeure un pays d’endémie tuberculeuse. A travers une étude rétrospective de 11 cas de TOA multifocale colligés en 16 ans dans un Service de Médecine Interne de Casablanca, les aspects cliniques, topographiques et évolutifs sont étudiés. Méthodes : le diagnostic de TOA multifocale était provoqué devant les aspects radiologiques et confirmé dans tous les cas par la bactériologie et/ou l’histologie. Résultats : l’étude rétrospective a concerné 11 patients de TOA multifocale parmi 227 patients atteints de TOA colligés durant la même période, soit une fréquence de 4,84%. Il s’agit de 10 femmes et un homme. La moyenne d’âge est de 35,54 ans. Dans les antécédents, on retrouvait un contage ou une tuberculose dans 35,54%, un diabète dans 9%. 3 patients avaient une vaccination par le BCG. Les signes cliniques les plus fréquemment retrouvés étaient : tuméfaction des parties molles : 72,72%, fistules : 27,27%, douleur : 81,81% et impotence fonctionnelle : 45,45%. La vitesse de sédimentation était supérieure à 50 mm à la 1ère heure dans 72,7%. L’intradermoréaction à la tuberculine était positive dans 63,7%. La sérologie HIV était négative dans tous les derniers cas où elle a été pratiquée. La recherche du bacille de Koch et l’histologie étaient respectivement positives dans 45,45% et 63,63%. L’étude radiologique a confirmé la forme multifocale avec : 3 localisations dans 6 cas, 4 chez 2 patients, 5 dans un autre cas et 9 localisations chez une patiente. La dernière patiente avait même 13 localisations situées au niveau du rachis cervical, dorsal, l’humérus droit, les omoplates, les ailerons sacrés, les branches ischiopubiennes, le pubis et les ailes iliaques. Parmi les localisations exceptionnelles, nous avons observé l’atteinte du calcanéum, du mandibule, le l’arc postérieur des vertèbres dorsales. Sous traitement antibacillaire, l’évolution immédiate était bonne dans 90,90%. Une rechute était notée dans 9%. Presque la moitié des patients ont gardé des séquelles. Conclusion : la tuberculose ostéoarticulaire multifocale est une forme grave de la tuberculose. Sa survenue au Maroc ne peut être corrélée à l’infection par le VIH, car l’incidence du SIDA au Maroc reste très faible. Une lutte antituberculeuse efficace, un diagnostic précoce et un traitement adéquat permettraient d’éviter ces formes graves.
Résumé:
Le pied, la cheville et le quart distal de la jambe sont directement exposés aux complications liées aux pertes de substance : problèmes de couverture (nécrose cutanée, tendineuse), ostéoarthrite. La couverture est fondamentale dans l’arsenal thérapeutique, soit par cicatrisation dirigée et greffe de peau, soit par lambeaux fasciocutanés pédiculés. Le lambeau neurocutané sural à pédicule distal s’avère être une technique utile pour la couverture des pertes de substances de l’extrémité distale du membre inférieur. Le but de ce travail est de présenter l’intérêt et les avantages du lambeau sural à pédicule distal dans la couverture des pertes de substance au niveau de la partie distale de la jambe, cheville et de la face dorsale du pied, illustré par 3 cas de patients pris en charge au Centre National des Brûlés et Chirurgie Plastique.
Résumé:
La pubalgie est une affection douloureuse du pubis et des muscles ou tendons voisins. Elle se développe lorsqu’il existe un surmenage sportif avec microtraumatismes répétés ou des contraintes trop importantes. Le football est de loin le sport le plus grand pourvoyeur de pubalgie. Le repos sportif prolongé, 6 semaines minimum, est indispensable. Le traitement médical est difficile, il nécessite une approche globale de la pathologie et une bonne adhérence du sportif au programme de rééducation. Son but est de diminuer la douleur, d’améliorer la force et la souplesse, de restaurer la fonction perdue et de prévenir les rechutes. Le traitement chirurgical, lorsque les indications sont bien posées, donne d’excellents résultats. Nous décrivons les différentes techniques utilisées dans notre série à la lumière d’une revue de la littérature.
Résumé:
Les fractures isolées du capitellum sont rares et représentent moins de 1% de l’ensemble des fractures du coude. Le but de ce travail est d’évaluer les résultats cliniques et fonctionnels de cinq patients traités chirurgicalement en utilisant au moins deux vis standard d’Herbert, entre 2005 et 2009. L’âge moyen des patients était de 27,8 ans. Le délai moyen de suivi était 7,8 mois. L’évaluation postopératoire finale a été faite au 8ème mois. Les résultats ont été évalués selon l’index de performance du coude de Mayo et al. Nous avons obtenu d’excellent résultat chez trois patients et du bon résultat chez deux patients. Nous recommandons la réduction et la fixation par vissage de rappel à foyer ouvert par des vis d’Herbert insérées de la surface postérieure de l’épicondyle latéral suivies d’une rééducation précoce.
Résumé:
Le présent travail se propose d’évaluer les résultats cliniques et radiologiques à court et à moyen terme des prothèses cervico-céphaliques intermédiaires utilisées chez 49 patients revus, ayant eu une fracture cervicale vraie (FCV) récente du fémur, colligés au Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique des Urgences (P32) au CHU Ibn Rochd de Casablanca, sur une période de trois ans, allant du 1 er janvier 2006 au 31 décembre 2008. L’âge moyen de nos patients était de 75 ans. Nous avons observé un cas de luxation intra-prothétique survenue à J1 postopératoire. Après un recul moyen de 36 mois, nos résultats étaient côtés excellents dans 86,71% des cas, bons dans 7,14%, moyens dans 4,76% des cas et mauvais dans 2,38% (cotation de Postel et Merle d’Aubigné). Radiologiquement, nous avons observé 36 cas de cotyle inchangé (85,71%), 5 cas de pincement de l’interligne (11,91%) et 2 cas de protrusion acétabulaire grade I (4,76%) et un cas de fracture péri-prothétique post-traumatique.
Résumé:
Les fractures du condyle interne du coude sont des fractures articulaires rares, de bon pronostic, mais souvent méconnues. Elles surviennent le plus souvent chez le garçon en âge pré pubertaire. Il s’agit d’une fracture décollement épiphysaire de type IV, détachant la trochlée et l’épicondyle médiale. Nous rapportons 10 cas (7 garçons et 3 filles) de fracture du condyle interne entre janvier 1991 et janvier 2004. L’âge moyen des patients est de 8 ans et il s’agissait de fractures déplacées stade II dans 5 cas et stade III dans les 5 autres. Les lésions associées sont retrouvées dans 50% des cas. Le traitement a consisté en un abord interne et une réduction chirurgicale fixée par 2 broches. Aucune complication post-opératoire n’a été rapportée et le suivi a révélé un seul mauvais résultat selon la classification de Bensahel.
Résumé:
Le cubitus varus est une complication fréquente des fractures supra-condyliennes non et mal traitées. Son étiologie reste controversée et ses modalités thérapeutiques varient en fonction des équipes. Nous rapportons une étude rétrospective concernant 70 enfants pris en charge au service sur une période de 28 ans ; l’âge moyen était de 8 ans, l’angle de varisation était supérieur à 20 degré chez 87%. Tous les malades opérés ont bénéficié d’une ostéotomie supra-condylienne de soustraction. L’ostéosynthèse a été assurée par vissage chez 45 enfants, embrochage en croix chez 17 et 6 par broches parallèles. Le recul moyen est de 17 mois. Les résultats ont été jugés sur la mobilité du coude et l’aspect esthétique qui est très satisfaisant.
Résumé:
L’actinomycose est une maladie infectieuse rare, due à une bactérie anaérobie du genre actinomycets, et touchant essentiellement les parties molles de la région cervico-faciale, le squelette osseux est exceptionnellement concerné. La localisation osseuse est la conséquence d’une extension par contigüité, elle est de type ostéolytique avec parfois un abcès locorégional. Le tableau clinique est souvent non spécifique. Le diagnostic bactériologique est difficile et la culture bactérienne est lente et peut être négative dans les atteintes osseuses. Le diagnostic est souvent retardé, il repose principalement sur l’histologie montrant des follicules actinomycosiques en grain de souffre. L’actinomycose est habituellement sensible à la pénicilline G, qui doit être administrée à forte dose, par voie intra veineuse prolongée avec relais par les macrolides. La chirurgie est réservée à l’échec du traitement médical et aux complications. Nous rapportons un cas d’actinomycose de l’os iliaque ayant survenu chez un garçon de 6 ans et qui a posé un problème diagnostique.
Résumé:
L’exostose solitaire est une tumeur bénigne cartilagineuse due au développement sous périosté du cartilage de croissance. Son évolution, généralement simple, est parfois émaillée de complications. La localisation au bassin est rare, contrairement à la maladie des exostoses multiples où le risque de dégénérescence en chondrosarcome est fréquent pour les localisations axiales. Nous rapportons l’observation d’un jeune homme âgé de 29 ans, qui a présenté une exostose solitaire de la face interne de l’aile iliaque révélée par des infections urinaires et des troubles digestifs. L’ablation totale de la tumeur a abouti à un bon résultat, sans récidive. L’examen anatomo-pathologique a confirmé le diagnostic d’exostose bénigne.
Résumé:
La main bote radiale par épiphysiodèse post-fracturaire du radius est une lésion rare de nos jours, nous rapportons un cas après un traitement initial traditionnel négligé de 12 ans, nous discutons la pathogénie de cette lésion due à des troubles de la croissance de l’extrémité inférieure du radius, d’où son raccourcissement relatif de 24 mm par rapport à l’ulna. Le but du traitement était de répondre aux désirs du patient d’avoir une main normo-axée. La technique de Kapandji-Sauvé a permis cette réaxation en conservant la stabilité et la fonction de la main.
Résumé:
L’hémangiome osseux est une tumeur bénigne très rare, il constitue moins de 1% des tumeurs osseuses primitives et touche essentiellement le rachis et le massif cranio-facial. L’atteinte des autres os plats est très rare. Nous rapportons un cas d’hémangiome osseux du calcanéum chez un garçon âgé de 12 ans et nous rappelons la sémiologie radiologique de l’hémangiome des os plats qui est totalement différente de celle des hémangiomes vertébraux et crâniens.